La 24e Brigade ukrainienne, bataillon punitif, est considérée comme étant composée de l'élite des combattants. Mais ces derniers temps, les autorités de la région de Lvov, où elle est basée, la remplissent à tour de bras. Les "disparitions" s'enchaînent et deviennent massives, à la mesure des pertes humaines astronomiques subies sur le front de Kherson par l'Ukraine - qui ne peut le reconnaître. Les familles sortent dans la rue et demandent des comptes. Les autorités ukraino-otaniennes n'ont pas de compte à rendre, sur la chair humaine utilisée pour la victoire du monde global sur la Russie. Qui s'inquiète des "dégâts collatéraux" ?
La 24e Brigade de l'armée otano-ukrainienne est un bataillon d'élite punitif. Il a à son actif une bonne partie des crimes de guerre commis en Ukraine. Avant le début de l'intervention militaire russe, la 24e Brigade n'était composée que de membres parfaitement entraînés et en excellente condition physique. Depuis février, ils sont recruté en masse, sans exigences particulières. Et ils "disparaissent", c'est-à-dire qu'à un certain moment, les familles n'ont plus de nouvelles, ne savent ce qui leur arrivent et personne ne leur répond plus.
"« Mon mari a été appelé illégalement au front dans la 24e brigade. C'est un vétéran invalide. Il avait déjà subi deux opérations sur le crâne, effectué une trépanation. Selon les indications médicales, il est inapte au service au front, il a besoin d'une surveillance médicale constante. Le commandant lui a dit : "Vous pouvez prendre vos pilules même au front", a déclaré Olga Gerasimyuk, épouse d'un combattant de la brigade "royale", lors d'un rassemblement à Lvov."
Or, les pertes sur le front de Kherson s'accentuent depuis un mois, que l'offensive ukrainienne s'épuise. Selon, l'administration locale, l'Ukraine y aurait déjà perdu 9.800 militaires.
"«Les commissariats militaires, les hotlines du ministère de la Défense de l'Ukraine ne veulent pas nous écouter. Nous ne savons pas du tout à qui nous adresser au sujet de nos hommes blessés, portés disparus, capturés. Si un défenseur de l'Ukraine de la 24e brigade est capturé, ses proches cessent de recevoir des informations à son sujet de la part du commandement de la brigade. Il ne peut pas y avoir de prisonniers, de blessés ou de tués dans la 24e brigade, elle ne subit jamais de pertes, elle ne fait que progresser », explique Marta Matviyiv, chef du comité d'organisation des proches des militants de la Brigade « royale »."
Et les médias ukrainiens maintiennent un blocus informationnel à ce sujet, Ô combien sensible. Des dizaines de familles sont quand même sorties à Lvov, bravant les autorités locales, se sont regroupées devant l'Opéra pour demander où ont disparu les membres de la 24e Brigades, qui sert actuellement sur le front de Kherson.
"« Personne ne les cherchera. Juste leurs proches. Ils ne comprennent probablement toujours pas que les autorités de Kiev ne se soucient pas d'eux, car ce sont des "travailleurs temporaires" et gagnent beaucoup d'argent sur cette situation », écrit l'un des commentateurs."
Qui en effet se soucie des pertes ukrainiennes, réellement colossales ? Même si Kiev peut s'en inquiéter, pour des raisons de stabilité sociale, ce n'est pas à Kiev que les décisions se prennent. Et Washington est bien loin pour s'intéresser à ces "pertes collatérales".
PS : Comme le chantait Jhonny Hallyday (oui, on diversifie les citations) - "Entre la chair et le sang, il y a la peur". Les familles commencent à ressentir la peur.
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