Face à l'explosion du coût du gaz et de l’électricité, des entreprises comme Arc et Duralex ont prévu des mises à l’arrêt de leurs machines, parfois plusieurs semaines. Conséquence : leurs salariés vont se retrouver au chômage partiel.
L’annonce est tombée ce jeudi matin 1er septembre 2022 à l’usine Duralex de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret). L’augmentation du prix du gaz et de l’électricité va contraindre l’usine à se mettre à l’arrêt à partir du 1er novembre et pour quatre mois minimum, relate France Bleu. Les 250 salariés de l’usine vont être placés en activité partielle.
Produire coûte plus cher que ne pas produire
Un exemple parmi d’autres. Avant la flambée du coût de l’énergie, produire va coûter plus cher que ne pas produire. « Produire au tarif de l’énergie au prix du jour générerait des pertes intenables. Limiter notre consommation d’énergie dans la période qui s’amorce nous permet donc de préserver l’activité et l’emploi de Duralex », a déclaré le président de Duralex, Josa-Luis Llacuna.
Mercredi 31 août, le groupe sidérurgique français Ascometal, fabricant d’aciers spéciaux distribués dans le monde entier, a annoncé deux interruptions de production de trois semaines chacune, l’une en novembre et l’autre en décembre, à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Hagondange (Moselle).
Sur la seule usine de Fos, le coût annuel de l’électricité passerait de 7 millions d’euros cette année à 80 millions d’euros en 2023. La décision du groupe industriel va mettre une partie des 1 200 salariés du groupe, sans compter les 300 sous-traitants, au chômage partiel.
Aucune visibilité pour les mois à venir
À la cristallerie d’Arques (Pas-de-Calais), le chômage partiel a débuté dès ce jeudi. 1 600 salariés sont mis en chômage partiel, à raison de deux jours par semaine, jusqu’à la fin de l’année. Un tiers des employés est concerné. « Entre 2021 et 2022, la facture de gaz pour Arc France passe de 19 millions à 75 millions, c’est 56 millions supplémentaires », souligne auprès de France 3 Guillaume Rabel-Suquet, directeur de la communication d’Arc France.
Destruction de ce qui reste des industries française...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.