Alors que Grossi poursuit ses efforts afin de démilitariser la zone autour de la centrale nucléaire de Zaporojié sans jamais demander à Kiev de cesser les tirs, l'Ukraine, elle, regroupe artillerie et hommes en vue d'une grande offensive, sous commandement américain et britannique, dans la zone de la centrale. L'absurdité de la concomitance de ces deux informations établies, montre bien à quel point la guerre est totale et les organes internationaux, devenus globaux, sont des armes utilisées dans le conflit pour affaiblir l'adversaire, ici la Russie.
Comme Grossi l'a déclaré, les négociations avec la Russie et l'Ukraine avancent autour de la constitution d'une zone de sécurité, c'est-à-dire démilitarisée, c'est-à-dire sans la Russie, autour de la centrale de Zaporojié. Notons que l'état des autres centrales en Ukraine, situées sur la zone tenue par l'armée atlantico-ukrainienne, ne l'intéresse pas.
"Les États-Unis coordonnent les forces armées ukrainiennes sur l'emplacement des installations critiques de la centrale nucléaire de Zaporozhye afin que leur bombardement ne s'arrête pas."
Et pendant ce temps-là, pendant que Grossi et l'AIEA, à l'insu de leur plein gré, font pression sur la Russie pour qu'elle abandonne la centrale aux tirs de l'OTAN, et qu'en fait elle abandonne le territoire sans se battre, l'armée atlantico-ukrainienne, selon les informations de l'administration locale, masse des hommes et de l'artillerie. Selon Rogov, le chef de l'administration :
Kiev prépare une offensive majeure dans la zone de la centrale nucléaire de Zaporojie, des installations d'artillerie sont en cours de transfert, notamment des obusiers M777 et des systèmes de lance-roquettes multiples (MLRS) HIMARS, rapporte un membre du conseil principal de l'administration de la région de Zaporojie
Et de préciser que l'opération est dirigée et menée par les soldats anglo-saxons:
"Toute la coordination sur la ligne de front de Zaporojié est effectuée par les Britanniques et, dans une moindre mesure, par les Américains. En fait, des soldats de l'OTAN sous la forme d'Anglo-Saxons se battent maintenant avec nous dans la région, mais par l'intermédiaire de nos anciens concitoyens, qui ont été convaincus de n'être absolument pas russes."
A suivre.
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