19 septembre 2022

Affaire Quatennens : anatomie de la méthode “boule puante officielle”

Adrien Quatennens est dans la tourmente. Nos lecteurs savent que nous n'avons guère de sympathie pour l'idéologie de LFI, ni pour les sorties victimaires d'Adrien Quatennens en matière de droit du travail. Ces remarques politiques faites, le lynchage dont il est l'objet pour des raisons privées ne peut que nous choquer. Nous faisons ici l'anatomie des techniques habituelles de torpillage utilisées contre lui. En soulignant, avec malice, qu'il est victime d'une terrible loi historique : "la révolution dévore ses propres enfants".

Rappelons l’affaire Quatennens pour ceux qui n’en auraient jamais entendu parler (ce qui doit être rare dans ce pays, tant la machine à broyer mise en place par le pouvoir et le cartel des médias subventionnés a “fait le job”). Quatennens est un député LFI de 32 ans. Son couple bat de l’aile et des disputes surviennent. Au cours de l’une d’elles, Quatennens reconnaît avoir giflé sa femme et lui avoir écrit de trop nombreux messages passionnels.

Le Courrier des Stratèges, régulièrement présenté par le cartel des médias subventionnés comme une publication conspirationniste (si, si, c’est l’expression officielle, nous y reviendrons un de ces jours), s’honore de n’avoir jamais évoqué jusqu’ici des affaires privées de divorce, y compris chez ses “ennemis” politiques comme LFI peut l’être. Ainsi va la bêtise contemporaine : alors que les journaux qui nous donnent des notes de conspirationnisme se vautrent sans complexe dans la fange du voyeurisme le plus indécent, nous, les conspirationnistes, défendons encore la dignité de la presse…

Mais, comme cette affaire privée est devenue, grâce à une mécanique dont nous réalisons l’anatomie aujourd’hui, un sujet politique majeur (bien plus important que la guerre en Ukraine ou la réforme des retraites, visiblement), je fais le choix de le traiter par le menu. Non pour donner mon avis sur le divorce de ce pauvre Quatennens qui se révèle être un écorché vif, mais pour montrer comment la caste ne recule plus devant rien pour écarter les gêneurs. 

Mélenchon, meilleur analyste de l’affaire Quatennens

Une personnalité politique a résumé à merveille ce que je pense intuitivement de l’affaire Quatennens. Il s’agit de Jean-Luc Mélenchon :

Dans ce tweet, le Bolivar français décortique parfaitement trois des quatre étapes de ce que l’on peut appeler la méthode “boule puante officielle”. 

  • étape n°1 : la police fait fuiter auprès du Canard Enchaîné une main courante déposée par l’épouse d’Adrien Quatennens. Pour des raisons que nous comprenons bien, cette technique totalement illégale de “fuitage” ne fait jamais l’objet d’aucune poursuite de la part de l’IGPN ni du Parquet. C’est la méthode officielle pour discréditer les personnalités qu’il faut abattre : la moindre affaire les concernant est instrumentalisée pour faire savoir qu’ils ont “un problème avec la police”, quand bien même ils seraient parfaitement innocents…
  • étape n°2 : les journalistes de confiance employés par le cartel des médias subventionnés sortent les papiers qui vont bien pour donner de l’écho à cette affaire. En l’espèce, tout a commencé avec un habituel encadré putassier du Canard Enchaîné qui, au fil du temps, s’est nécrosé en grotesque opposition contrôlée, mais véritable auxiliaire de la caste. On soulignera que cette même presse zélée quand il s’agit d’abattre un ennemi, n’hésite pas à dénoncer les intrusions dans la vie privée quand il s’agit de protéger ses amis. 
  • étape n°3 : les bots et astroturfeurs de la caste se chargent de faire tourner l’information en boucle en utilisant les relais d’influence qui vont bien. 

S’agissant d’un député qui a joué aux défenseurs de la veuve et de l’orphelin, il n’est jamais très compliqué de lui trouver des ennemis prêts à agir. 

On se souviendra par exemple de cette intervention estivale de Quatennens, qui n’a pas dû lui valoir que des amis :

L’étape manquante dans le raisonnement de Mélenchon

Reste une quatrième étape que Mélenchon a oubliée : celle que nous pourrions appeler “la révolution dévore ses propres enfants”. Car, l’affaire Quatennens nous le démontre, dans l’arène politique, tout personnalité compte toujours des ennemis prompts à utiliser tous les moyens possibles pour l’abattre. Et, d’ordinaire, les ennemis les plus virulents se situent dans son propre camp, sournois, à l’affût, sans scrupule. 

Voilà donc un Quatennens issu d’un parti qui porte des idéaux écologistes, indigénistes et féministes, pris au piège de son idéologie. Car gifler une femme, quel que soit le contexte, est devenu une faute lourde et sans pardon. Dans le monde qui a porté LFI au pouvoir, un homme est par principe un bourreau patriarcal, et une femme par principe une victime innocente. Invoquer des éléments à décharge ne sert à rien pour arrondir les angles. 

Ce message de Sandrine Rousseau en donne bel exemple :

On se souviendra cependant que, sur certains sujets de violence, Sandrine Rousseau se montre moins assertive que sur l’affaire Quatennens, comme on le voit sur cette vidéo, par exemple :

La révolution dévore ses propres enfants…

Quatennens en fait la douloureuse expérience. Comme diraient les gens de son camp, il est évident qu’un jeune mâle blanc est suspect dans le monde intersectionnel dont il est l’une des figures. Et pour tous ceux qui cherchent à éliminer la garde rapprochée de Mélenchon, faute de pouvoir renverser le guide suprême lui-même, un seul principe est à l’oeuvre lorsqu’une boule puante tombe à point nommé : pas de quartier, pas de prisonnier. 

Au besoin, certain(e)s n’ont, sur ce point, aucun scrupule à faire le jeu du pouvoir en utilisant les coups qu’il monte contre un adversaire. 

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