Y-a-t-il un lien entre Covid et la variole du singe ? A priori la question pourrait être saugrenue et considérée par certains comme une analyse hors sujet. Pourtant, une plateforme de recherche a été développée dès 2021 par la société biotechnologique Tonix qui a travaillé à l’élaboration d’un vaccin contre Covid à partir de la Vaccine, c’est-à-dire le vaccin contre la variole. Nous avions déjà évoqué la création d’un virus de synthèse de la variole par une entreprise privée en 2017. C’est la même société – Tonix Pharmaceuticals – qui a développé une réponse immunitaire vaccinale contre le Sars Cov-2 à partir du virus de la variole du cheval.
L’information n’est pas aisée à documenter, les systèmes de recherche internet Google et Consor s’appliquent à utiliser régulièrement des algorithmes de filtration de l’information, écartant celle jugée non conforme à la doxa.
Il est également difficile de trouver des éléments sur les recherches de Tonix Pharmaceuticals depuis l’apparition de l’épidémie de variole du singe en mai 2022. Hasard du calendrier ou discrétion ? Nous avions récemment évoqué l’implication de Tonix dans la fabrication synthétique en 2017 d’un virus de la variole.
Tonix Pharmaceutical a développé un vaccin contre Covid à partir du virus de la variole du cheval
Dans un communiqué datant du 13 septembre 2021, on apprend que Tonix Pharmaceuticals déclare avoir reçu la réponse écrite officielle pour une autorisation (type B) via l’Investigational New Drug (IND) Application de la Food and Drug Administration (FDA) pour développer le TNX-1800 (un vaccin vivant élaboré à partir d’un virus recombinant de la variole du cheval,) comme vaccin potentiel contre le Sars-CoV-2 et donc anti-Covid.
Le TNX-1800 est une version modifiée du vaccin du Dr Edward Jenner qui aurait permis d’éradiquer la variole, et conçu pour exprimer la protéine de pointe du Sars-CoV-2, principalement pour provoquer une réponse des lymphocytes T.
Dans ce communiqué produit par Tonix, il n’y a pas de déformation de l’information. Il s’agit bien d’utiliser le virus de la variole du cheval pour exprimer la protéine de pointe du Sars-Cov-2 pour un vaccin contre Covid. L’autorisation transmise par la FDA à Tonix a permis d’entreprendre une étude du TNX 1800 en phase 1 au premier trimestre 2022.
Le Dr Seth Lederman, président et directeur de Tonix explique que les vaccins issus de l’opération Warp Speed (OWS) – à savoir les vaccins développés par Pfizer BioNtech, Moderna… – n’apportent pas une protection durable et ne permettent pas une immunité collective, ce qui a conduit Pfizer et Moderna « à déposer une demande d’approbation des rappels dans les huit mois suivant l’administration de la deuxième dose de chaque vaccin ». Ce constat est partagé et nous avions dès 2021 évoqué (pour d’autres raisons) le leurre de l’immunité collective avec les vaccins mis sur le marché.
Tonix mise donc sur le développement de vaccins vivants contre Covid à partir du virus de la variole du cheval pour induire une immunité durable par les lymphocites T comme cela a été fait avec le vaccin contre la variole (vaccine), mais également pour d’autres maladies comme la varicelle, les oreillons, la rougeole ou encore la rubéole. Pour résumer, Tonix mise sur le développement d’un vaccin « classique à dose unique » utilisant un virus étroitement lié au vaccin du Dr Jenner, mais en l’adaptant à chaque profil selon l’âge, l’état de santé ou la génétique. Une médecine de précision qui cible avant tout les enfants.
Ce vaccin vivant à base de variole est-il souhaitable ?
La réponse par les lymphocites T représente certainement une approche intéressante et durable comme l’explique les cadres de Tonix mais il est potentiellement dangereux pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli ou détérioré, c’est le cas par exemple des personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) pour lesquelles un vaccin vivant élaboré à partir du virus de la variole n’est pas recommandé. Un système immunitaire défectueux ou affaibli peut faciliter l’apparition de la maladie – la variole – au lieu d’obtenir l’effet souhaité d’une réponse immunitaire efficace. Avec tous les risques inhérents à cette maladie, d’autant plus pour les personnes immunodéprimées.
Mais les PVVIH ne sont pas les seules à présenter un système immunitaire défaillant, nous avons publié des informations montrant que les injections contre Covid issues du Warp Speed Operation (Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson, AstraZeneca) ont dégradé l’efficacité du système immunitaire et provoquent un syndrome d’immunodéficience acquise. On peut donc craindre que l’utilisation d’un vaccin vivant contre Covid à base de variole accélère l’épidémie au regard des milliards de personnes ayant déjà reçu au moins une injection contre Covid.
De là à penser que des essais d’injections contre Covid à base de virus de la variole puissent avoir jouer un rôle dans la nouvelle épidémie de variole du singe, il reste encore des zones d’ombre à lever.
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