S’il n’y a pas de lien démontré entre la pandémie de variole du singe qui a surgi simultanément dans une douzaine de pays occidentaux en mai 2022 et l’essai vaccinal en phase 1 de Tonix pour un vaccin anti Covid à base de variole du cheval, il reste de nombreuses questions en suspens sur les origines de l’épidémie de variole du singe en 2021.
Tonix a commencé son essai de phase 1 sur son vaccin vivant à base de variole du cheval en janvier 2022
Qu’est-ce qu’un essai clinique de phase 1 pour un candidat vaccin ? Il s’agit d’un essai conduit sur l’homme et non plus in vitro comme pour les premières étapes de développement du produit.
La phase 1 (sur un total de 3) implique un faible nombre de patients, quelques dizaines tout au plus. Le candidat vaccin est administré pour la première fois chez l’humain, et permet de vérifier que la molécule testée ne pose pas de problème majeur de santé. La phase 1 a donc pour objectif principal de déterminer la toxicité du produit et ce qu’il devient dans l’organisme (la cinétique). Elle est conduite la plupart du temps sur des adultes en bonne santé, qui sont placés sous suivi médical strict. Cette étape permet également de définir une dose maximale tolérée. Les chercheurs peuvent commencer à observer l’immunogénicité du vaccin, c’est-à-dire sa capacité à entraîner une réponse immunitaire. En temps normal, cette phase peut durer entre un et deux ans. Depuis les expériences de Covid, et sous couvert d’urgence sanitaire, les délais peuvent être divisés par 10. Il a fallu seulement 9 à 10 mois – au lieu de 10 ans – pour développer les injections contre Covid et commencer la vaccination de masse.
C’est sur l’immunité des lymphocytes T que Tonix base son vaccin contre Covid et non sur les anticorps comme les autres vaccins actuellement commercialisés. L’entreprise espère obtenir ainsi une immunité plus durable de plusieurs années voire plusieurs décennies. Après l’obtention par la FDA d’une autorisation de conduire un essai de phase 1 au 1er semestre 2022, l’entreprise n’a plus communiqué sur le sujet à notre connaissance. On ne sait pas notamment combien de participants ont été intégrés dans cet essai, ni si l’essai a pu favoriser des mutations du virus de la variole.
Quelle différence entre variole du singe, variole du cheval, variole de la vache… ?
L’Encyclopedia of Virology, un ouvrage de référence international sur les virus, nous indique que le genre Orthopoxvirus appartient à la famille des Poxviridae, un groupe de grands virus à ADN complexes à double brin qui se répliquent dans le cytoplasme de la cellule hôte. Ils sont définis par leurs similitudes génomiques, structurelles et antigéniques. Ils sont en réalité très proches et les humains peuvent être infectés par plusieurs genres de poxvirus, en revanche ce sont généralement des hôtes accidentels. Les humains peuvent donc être infectés par différents types de poxivirus comme la variole du singe ou celle de la vache mais habituellement pas de l’homme à l’homme, comme c’était le cas avec la variole (humaine) éradiquée à la fin des années 70. Il s’agit donc généralement d’une transmission (accidentelle) de l’animal à l’homme.
En 2022, ce qui surprend avec la nouvelle épidémie de variole du singe, c’est sa transmission de l’homme à l’homme par voie sexuelle essentiellement mais aussi par voie aérienne. L’hypothèse d’un virus synthétique ou ayant bénéficié d’un gain de fonction ne doit pas être écartée au regard du tableau épidémiologique et des caractéristiques de transmission du virus.
La souche circulante de variole du singe reste encore un mystère en cours d’analyse pour les scientifiques. Nature Medicine rapporte qu’elle a muté plus de 50 fois depuis sa circulation au lieu d’une mutation habituelle de 1 à 2 fois par an pour ce type de virus. Cela rappelle les annonces de 2020 sur le Sars-Cov 2 le décrivant comme mutant deux fois moins vite que la grippe et quatre fois moins vite que le VIH-sida ; ce qui s’est avéré faux comme beaucoup d’informations au sujet de ce virus.
L’ingénierie biologique permet de fabriquer des souches inédites de variole
Tonix a élaboré un virus synthétique de la variole en 2017. L’entreprise de biotechnologie avait alors annoncé son désir d’établir un vaccin contre la variole qui serait mieux toléré par l’homme.
Cette analyse (et la série d’articles précédents ici et là) n’a pas pour but de mettre directement en cause Tonix dans la nouvelle pandémie mondiale de variole du singe – d’autres laboratoires ont la capacité de fabriquer des virus de la variole synthétique – mais de montrer que :
- La fabrication d’un virus variolique de synthèse est réalisable en moins d’une semaine de travail grâce à l’ingénierie cellulaire et moléculaire.
- Que les autorités sanitaires américaines, russes, chinoises ou européennes et l’OMS n’ont en réalité aucun moyen de contrôle sur les pratiques de manipulation biologique
- Que ces autorités, avec la complicité de l’industrie pharmaceutique, couvrent des recherches non pacifiques dans le cadre de la guerre bactériologique et sont informées de la manipulation de virus de la variole en laboratoire. L’exemple des biolabs en Ukraine illustre nos propos
- Que ces autorités ainsi que l’industrie pharmaceutique contrôlent l’information et l’opinion publique en divulguant de fausses informations et en cachant la vérité.
L’affaire Tonix n’est que la partie visible de ce qui se fait dans certaines enceintes de la recherche biologique depuis des décennies et qui est caché par ceux-là même qui prétendent être les principaux acteurs de la santé publique. Ce mensonge institutionnel bien ancré dans l’esprit de l’opinion publique a cependant été révélé dans nos dossiers et par d’autres auteurs peu relayés.
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