Une nouvelle augmentation des prix du gaz et de l’électricité pourrait survenir dès le début de l’année prochaine, avertit Olivier Véran. Le porte-parole du gouvernement a expliqué mercredi 24 août que le bouclier tarifaire ne pourrait pas être maintenu « indéfiniment ».
Les prix du gaz et de l’électricité vont-ils connaître une nouvelle augmentation ? C’est probable, alerte Olivier Véran. À la sortie du Conseil des ministres, mercredi 24 août, le porte-parole du gouvernement a évoqué une possible hausse au début de l’année 2023, après la fin du bouclier tarifaire
Instauré à l’automne 2021, le bouclier tarifaire doit être maintenu « jusqu’à la fin de l’année », indique Olivier Véran. « C’était l’engagement pris par le président de la République et nous le tenons ». Il a permis de geler les tarifs du gaz et de contenir l’augmentation de l’électricité à 4 %.
Une augmentation de 105 % évitée
Les mesures de protection du pouvoir d’achat en France sont les plus fortes d’Europe. La Commission de régulation de l’énergie, le régulateur du secteur, a fait savoir mardi que sans le bouclier tarifaire, les prix du gaz seraient 105,1 % supérieurs à ceux d’octobre 2021.
Seulement, les tarifs européens atteignent des sommets. Lundi, le MWh a frôlé la barre des 300 euros, contre 44 euros il y a un an. Face à ces prix, l’État ne peut plus se permettre de prendre à sa charge tout coût de la crise énergétique : « nous ne pourrons pas indéfiniment geler les prix comme nous l’avons fait au plus fort de la crise », rappelle Olivier Véran.
Le porte-parole du gouvernement affirme que le bouclier tarifaire ne sera pas « relâché d’un coup » et qu’il n’y aura pas de « flambée des prix ». Reste à savoir comment va s’organiser cette sortie et quel va être l’ordre de grandeur de ces augmentations. Selon Olivier Véran, « il est beaucoup trop tôt pour évoquer des pourcentages ».
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