Mardi 19 juillet, la Commission européenne a signé avec la société Gilead Services Inc, un contrat d’approvisionnement commun pour un traitement antiviral dédié aux personnes atteintes du Covid-19. Le traitement est connu sous le nom de Velkury (remdevisir) et son usage est déjà approuvé en Europe. Au total, 22 Etats et pays membres de l’Union européenne (UE) sont concernés par ce marché. Au début de la pandémie, l’OMS avait déconseillé officiellement l’utilisation du Remdesivir, à cause des effets secondaires néfastes de ce médicament.
Prescrit pour soigner les malades du virus Ebola, le remdesivir est un traitement antiviral issu des laboratoires Gilead. Durant la première vague du Covid-19 en 2020, ce médicament administré par intraveineuse a été le premier traitement à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) au niveau de l’Union européenne. Mais à l’époque, les scientifiques américains alertaient sur la dangerosité de ce médicament. Vomissements, nausées, mais surtout augmentation dangereuse des enzymes hépatiques, pouvant causer des dommages irréparables au foie, ont été signalés De même, l’OMS reconnaissait son inefficacité face au Coronavirus. Malgré sa toxicité, en octobre 2020, l’Union européenne s’était engagée à acheter 500.000 doses de ce médicament dangereux, une précipitation qui a toujours intrigué. En France, si l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament lui avait accordé une autorisation temporaire d’utilisation. Dans son avis, la commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé avait émis des réserves. Face au risque de se voir opposer un refus officiel de remboursement de ce médicament inefficace, Gilead a décidé de retirer sa demande auprès de l’assurance-maladie.
Toute la question est de savoir pourquoi les autorités sanitaires mondiales continuent toujours à autoriser l’usage de cette molécule pour combattre le COVID? En interdisant les autres comme l’hydroxychloroquine et l’ivermectine, qui sont pourtant efficaces contre le Covid et ont été utilisés dans de nombreux pays du monde.
La possibilité d’acheter jusqu’à 2.250.000 flacons
L’entreprise pharmaceutique Gilead Sciences Inc est connue pour la fabrication du médicament antiviral expérimental Remdesivir destiné aux patients atteints du Covid-19 grave. Le 3 juillet 2020, après avoir étudié les données de l’essai randomisé en double aveugle du produit, la Commission européenne a décidé d’autoriser la mise sur le marché conditionnelle du produit entre le mois d’août et octobre 2020.
Un premier contrat d’approvisionnement a été signé entre l’UE et Gilead. Notons que le médicament antiviral est commercialisé sous le nom de Velkury. Mardi, via un communiqué, la société américaine Gilead annonce avoir signé avec la Commission européenne un second accord d’approvisionnement de ce traitement antiviral. Au total, 22 États membres de l’UE participent à ce marché conjoint Ce contrat leur permettra d’acheter jusqu’à 2.250.000 flacons de médicaments.
Pour information, Velkury est un produit antiviral à large spectre. Il permet de lutter contre plusieurs agents pathogènes incluant notamment le virus d’Ebola ou encore le Marburg. Il permet d’empêcher la réplication virale et de perturber l’activité du virus lorsqu’il est déjà présent dans l’organisme. Mais il n’est pas du tout sûr qu’il soit approprié contre le COVID-19.
Selon le laboratoire pharmaceutique Gilead, les données issues de l’essai phase 3 ont révélé les effets bénéfiques de ce médicament antiviral chez les patients atteints de la forme grave du Covid-19. Il serait efficace pour soigner les personnes qui ont besoin d’oxygène supplémentaire et celles qui sont atteintes d’une pneumonie.
A noter qu’aux Etats-Unis, depuis le mois d’avril, la FDA (Food and Drug Administration) a décidé d’élargir l’utilisation du remdesivir chez les enfants. Cet antiviral dont les effets toxiques sont pourtant avérés peut être administré aux jeunes enfants âgés de 28 jours et pesant environ 3 kilos.
L’UE en pleine lutte contre une nouvelle vague de Covid-19
La signature de ce nouveau contrat d’approvisionnement en Velkury de Gilead intervient au moment où l’Europe fait face à une nouvelle vague du virus largement dominée par le sous-lignage d’Omicron BA.5. Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), le sous-variant BA.5 pourrait devenir bientôt dominant en Europe. Malgré sa contagiosité, selon l’ECDC “Il n’y a actuellement aucune indication de changement de gravité pour BA.4 / BA.5 par rapport aux lignées Omicron précédentes ». La semaine dernière, environ trois millions de nouveaux cas d’infection au Covid-19 ont été signalés en Europe, représentant presque la moitié du nombre de nouvelles contaminations dans le monde.
Selon le directeur régional de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) pour l’Europe, Hans Kluge, le taux d’hospitalisation au cours de la même période a également doublé – même s’il reste très bas. En outre, on a recensé environ 3.000 décès – attribués au COVID – pour toute l’Europe. M. Kluge a indiqué que la plupart des gens ont tendance à penser au retour du virus du Covid-19. Pourtant, la vérité, c’est qu’il n’a jamais disparu. Il continue à se propager et à muter. Il a ajouté que le coronavirus continue également à provoquer de nombreuses pertes de vie humaine. Cela, c’est pour faire peur. Car il n’y a rien de commun avec la mortalité au printemps 2020.
Hans Kluge a déclaré dans une interview qu’il faut accélérer l’adoption de vaccins permettant de lutter efficacement contre le Covid-19. Le directeur régional de l’OMS a aussi recommandé l’utilisation des traitements antiviraux ainsi que la reprise des mesures sanitaires comme le port du masque. Tout cela dans le but d’éviter l’adoption des restrictions strictes vers la fin de l’année.
On voit donc que la rhétorique est toujours la même: le chantage à la coercition sanitaire, exercée sur les populations pour pouvoir développer la connivence entre Big Pharma et les gouvernements.
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