Versailles de l’époque des rois dépensait moins. Comment est-ce possible ! Même une grande surface type Casino, Auchan ou Carrefour… n’atteint pas de telles factures ! Ce sont ces mêmes pollueurs qui vont vous expliquer demain quoi faire pour être dans les clous des ODD…
Faites ce que je dis, pas ce que je fais ? La présidence de la République, qui a engagé la France dans la course à la neutralité carbone d’ici 2050, ne serait pas aussi exigeante en ce qui concerne sa propre consommation énergétique.
Selon une enquête publiée vendredi par le magazine We Demain, l’Élysée aurait même des allures de « passoire thermique ».
Cette enquête, réalisée avec l’aide de la société ELAN, spécialisée dans l’immobilier et la transition écologique, et le bureau d’études Maya Construction durable, analyse les trois sites de la présidence de la République : le Palais de l’Élysée au 55, rue du Faubourg Saint-Honoré, où vivent Emmanuel Macron et Brigitte Macron, mais aussi l’hôtel de Marigny situé juste en face et le Palais de l’Alma, situé sur le quai Branly. Au total, 32 460 m2 parmi lesquels travaillent 800 personnes.
L’Élysée classé E selon l’étiquette DPE
Résultat, en 2020, les factures de chauffage s’élèvent à 345 159 euros et les factures d’électricité à 412 881 euros, ce qui correspond à 2 246 602 kWh et 278 463 litres de fioul. Autrement dit, selon l’étiquette DPE (diagnostic de performance énergétique), l’Élysée serait classé à la lettre E sur l’échelle qui va de A à G.
En ce qui concerne l’étiquette climat, chargée de mesurer la quantité de dioxyde de carbone émise, c’est encore pire : le palais émet 70kg/m2 et se voit décerner un F.
« Les notes ne sont pas très bonnes, assène François Siegel, directeur de la publication de We Demain, sur France Info. (…) On voit effectivement que sur leur échelle de dotations qui va de A à G tant sur le plan carbone que sur le plan efficacité énergétique, on est plutôt près de la fin plutôt que près du début. Manifestement, l’efficacité énergétique n’a pas été une priorité. »
Le très gros problème pour faire règner l’ordre c’est le laxisme de la justice. Les policiers et gendarmes font plutôt bien leur travail, mais en pure …Lire plus
Un chauffage au fioul
À la décharge du palais présidentiel, celui-ci est vieux. Mais depuis plusieurs années, des travaux de rénovation ont été entrepris, notamment pour freiner son côté très énergivore. Ce qui n’a pas empêché une augmentation globale de la consommation entre 2018 et 2020.
« Il y a un manque d’exemplarité qui est, quand même, surprenant. » Gérard Leclerc, auteur de l’enquête, au magazine Le Point
Selon l’enquête, les chiffres du chauffage correspondent plus ou moins aux normes des bâtiments classés du XVIIIe et XIXe siècle. Sauf que… les locataires de l’Élysée sont encore chauffés au fioul, ce combustible dérivé du pétrole utilisé dans 1.500 copropriétés parisiennes, soit moins de 5 % des logements mais responsables de 8 % des émissions de gaz à effet de serre. Auteur de l’enquête, le journaliste Gérard Leclerc fait état de ce paradoxe dans les colonnes du Point : « Il faut bien évidemment prendre en compte que c’est un bâtiment du XVIIIe siècle, les solutions sont moins nombreuses. Des travaux sont désormais entrepris mais il y a un manque d’exemplarité qui est, quand même, surprenant ».
Faites ce que je dis, pas ce que je fais ? La présidence de la République, qui a engagé la France dans la course à la neutralité carbone d’ici 2050, ne serait pas aussi exigeante en ce qui concerne sa propre consommation énergétique.
Selon une enquête publiée vendredi par le magazine We Demain, l’Élysée aurait même des allures de « passoire thermique ».
Cette enquête, réalisée avec l’aide de la société ELAN, spécialisée dans l’immobilier et la transition écologique, et le bureau d’études Maya Construction durable, analyse les trois sites de la présidence de la République : le Palais de l’Élysée au 55, rue du Faubourg Saint-Honoré, où vivent Emmanuel Macron et Brigitte Macron, mais aussi l’hôtel de Marigny situé juste en face et le Palais de l’Alma, situé sur le quai Branly. Au total, 32 460 m2 parmi lesquels travaillent 800 personnes.
L’Élysée classé E selon l’étiquette DPE
Résultat, en 2020, les factures de chauffage s’élèvent à 345 159 euros et les factures d’électricité à 412 881 euros, ce qui correspond à 2 246 602 kWh et 278 463 litres de fioul. Autrement dit, selon l’étiquette DPE (diagnostic de performance énergétique), l’Élysée serait classé à la lettre E sur l’échelle qui va de A à G.
En ce qui concerne l’étiquette climat, chargée de mesurer la quantité de dioxyde de carbone émise, c’est encore pire : le palais émet 70kg/m2 et se voit décerner un F.
« Les notes ne sont pas très bonnes, assène François Siegel, directeur de la publication de We Demain, sur France Info. (…) On voit effectivement que sur leur échelle de dotations qui va de A à G tant sur le plan carbone que sur le plan efficacité énergétique, on est plutôt près de la fin plutôt que près du début. Manifestement, l’efficacité énergétique n’a pas été une priorité. »
Le très gros problème pour faire règner l’ordre c’est le laxisme de la justice. Les policiers et gendarmes font plutôt bien leur travail, mais en pure …Lire plus
Un chauffage au fioul
À la décharge du palais présidentiel, celui-ci est vieux. Mais depuis plusieurs années, des travaux de rénovation ont été entrepris, notamment pour freiner son côté très énergivore. Ce qui n’a pas empêché une augmentation globale de la consommation entre 2018 et 2020.
« Il y a un manque d’exemplarité qui est, quand même, surprenant. » Gérard Leclerc, auteur de l’enquête, au magazine Le Point
Selon l’enquête, les chiffres du chauffage correspondent plus ou moins aux normes des bâtiments classés du XVIIIe et XIXe siècle. Sauf que… les locataires de l’Élysée sont encore chauffés au fioul, ce combustible dérivé du pétrole utilisé dans 1.500 copropriétés parisiennes, soit moins de 5 % des logements mais responsables de 8 % des émissions de gaz à effet de serre. Auteur de l’enquête, le journaliste Gérard Leclerc fait état de ce paradoxe dans les colonnes du Point : « Il faut bien évidemment prendre en compte que c’est un bâtiment du XVIIIe siècle, les solutions sont moins nombreuses. Des travaux sont désormais entrepris mais il y a un manque d’exemplarité qui est, quand même, surprenant ».
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