Plus de 9.800 défaillances ont été enregistrées au deuxième trimestre 2022. Un bond de 49 % par rapport à l’an passé.
Près de 10.000 entreprises sont tombées en défaillance au deuxième trimestre 2022. Selon une étude du cabinet Altares publiée le 11 juillet, cela représente une augmentation de près de 50 % par rapport au premier trimestre 2021. « Nous approchons désormais des niveaux observés en 2019, période de référence d’avant crise », a déclaré Thierry Millon, directeur des études chez Altares.
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Les secteurs du service à la personne, de la restauration, et du commerce sont les plus fragilisés. C’est notamment le cas des entreprises créées pendant ou juste avant la crise (+136 %). Pour les PME, les seuils dépassent ceux de 2019, avec 731 procédures ouvertes en trois mois. Selon le cabinet, il faut s’attendre à plus de 35 000 défaillances d’ici à la fin de l’année. C’est plus qu’en 2021 (28 400), mais toujours nettement moins qu’en 2019 (52 000).
L’hypothèse d’une récession écartée
De son côté, la Banque de France écarte pour le moment l’hypothèse d’une récession. Les difficultés d’approvisionnement restent élevées dans l’industrie (59 % en juin) et le bâtiment (52 %), détaille la Banque de France. La croissance est aussi ralentie par l’inflation, la flambée des prix et la fermeture de certains marchés. « Mais l’économie tient et les entreprises résistent, conclut Thierry Millon. Nous sommes encore loin des pics de la crise financière de 2008 qui dépassaient les 64.000. »
Pour aider les entreprises à faire face à ces difficultés, l’exécutif déploie de nouveaux dispositifs de soutien. Parmi eux, l’ouverture d’un guichet d’aide « gaz et électricité » à destination des industriels les plus énergivores, ou le maintien du plan d’accompagnement de sortie de crise.
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