13 juillet 2022

La toxicité des injections Covid augmente-elle avec le nombre de rappels

C’est un article récent de Jean Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS et docteur en biologie cellulaire et microbiologie qui relance l’affaire sur le déni des effets indésirables des injections Covid. Si tant est que l’on puisse parler de « relance ». Il s’agit davantage d’une guerre de communication où la réalité est occultée par un discours rassurant pour le consommateur contraint par des privations de liberté. Le directeur de recherche propose de s’appuyer sur les chiffres de l’ANSM, source publique de la pharmacovigilance en France.

La question des effets indésirables ne devrait pas tarir car plus le temps passe et plus les effets à terme sont visibles. Il restera cependant toujours un discours d’opposition sur la démonstration d’un lien de cause à effet entre les injections et des maladies à long court (cancer, maladie de Guillain Barré, scléroses en plaques…) ou des accidents cardiovasculaires.

Jean Marc Sabatier revient sur les chiffres et le slogan publicitaire tant entendu : « on peut discuter de tout sauf des chiffres ». Le chercheur évoque les données récentes de l’ANSM qui dans son rapport de juin 2022 indique que 24% des effets indésirables sont considérés comme graves depuis le début de l’épidémie (cf. schéma ci-dessous).

Source : ANSM

Les effets indésirables sont toujours aussi graves et aussi nombreux

Ce rapport réalisé à partir des données des Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) entre le 24 mai 2022 et le 16 juin 2022 indique que 729 900 injections ont été réalisées en France durant cette période et plus de 145 millions d’injections depuis le début de l’épidémie (pour une population française de 67,8 millions de français, tous âges confondus, au 1er janvier 2022), soit en moyenne 2,1 injection par personne, nourrissons compris. Ce chiffre est en réalité plus élevé puisque les 0-5 ans n’ont pas encore été vaccinés en France.

Depuis le début de la vaccination et jusqu’à la mi-juin 2022, ce sont 169 557 cas d’effets indésirables qui ont été rapportés, dont 20% de cas graves sur la période du 24 mai au 16 juin 2022 et 24% depuis le début de la vaccination qui a débuté en France fin décembre 2020. Ce sont des chiffres relativement constants depuis plus d’un an.

Les effets indésirables graves concernent d’abord les ‘’troubles généraux et anomalies’’ à l’endroit de l’injection. Ils sont suivis par des affections de l’oreille et du labyrinthe, des affections de la peau, des infections et infestations, des affections gastro-intestinales, des affections musculosquelettiques, thoraciques et médiastinales, des affections vasculaires, cardiaque et du système nerveux. Parmi les nouvelles affections relevées par les CRPV, la surdité.

Ce qui laisse sans voix depuis l’existence de ces rapports, c’est l’apparition de nouvelles pathologies qui confirment le caractère expérimental de ces produits ; les citoyens sont traités comme des cobayes au nom d’une urgence douteuse et d’une non reconnaissance, par exemple, de l’ivermectine comme traitement efficace, sans effet secondaire et ne coûtant rien ou presque (médicament générique).

La forte proportion d’effets indésirables est remarquable depuis plus de 12 mois. Il suffit de porter attention aux statistiques dans le rapport ANSM du 28 mai au 3 juin 2021 (cf. ci-dessous).

Source : ANSM, rapport du 28 mai au 3 juin 2021

La proportion des cas graves parmi les effets indésirables était de 26% pour la période étudiée et du même ordre de grandeur depuis le début de la vaccination, soit depuis environ 5 mois.

Cependant, alors que les effets indésirables sont déclarés maintenant depuis environ 18 mois, sans qu’il n’y ait eu de véritable prise en compte dans les orientations de la politique sanitaire, on peut légitimement soupçonner une sous-déclaration plus importante de ces effets en 2022 alors qu’elle est déjà notoire puisqu’il s’agit d’un système déclaratif passif, c’est-à-dire sans obligation déclarative ni pour le malade ni pour le médecin.

Les rappels d’injection favorisent le développement des effets indésirables

Jean Marc Sabatier fait remarquer que sur la période du 24/05/2022 au 16/06/2022, l’ANSM notifie 729 900 injections et 4103 cas d’effets indésirables rapportés, ce qui fait un cas d’effet indésirable pour 181 injections. Ce chiffre est très supérieur à la moyenne nationale depuis le début de la vaccination (au 16/06/2022) avec un cas d’effet indésirable pour 856 injections. Si l’on travaille seulement avec les proportions, on obtient 4,7 fois plus d’effets indésirables sur la dernière période que sur la moyenne générale depuis le début de la vaccination en France.

La principale suspicion est liée aux rappels, les personnes qui se font actuellement vacciner viennent pour la seconde ou la troisième dose. Si la tendance des effets indésirables est proportionnellement plus élevée sur le rapport ANSM de juin 2022 (il faudra aussi vérifier si cette tendance se confirme ou s’il s’agit d’une exception qu’il faudra alors expliquer) que sur les autres périodes, il peut s’agir de la toxicité des injections dont le risque chez le patient augmente avec le nombre d’injections et peut-être le mélange des produits sur le marché.

Le graphique ci-dessous qui présente l’évolution des effets indésirables en France depuis le début des injections le 27 décembre 2020 jusqu’à la mi-juin 2022 montre une régularité désarmante et inquiétante.

Source : ANSM

L’observation de cette courbe montre une accélération des effets indésirables déclarés en juin 2021 et une autre en juillet 2021. Ces notifications sont également liées au nombre de vaccinations sur les périodes étudiées et il y aurait une corrélation à examiner entre « nombre de vaccination par période » et « nombre d’effets indésirables notifiés » pour éviter un biais d’interprétation.

Mais ces chiffres restent malgré tout inquiétants, ils sont banalisés par les autorités sanitaires et, étonnamment, ne remettent nullement en question l’analyse risque-bénéfice de ces injections.

Le directeur de recherche conclue : « Il apparaît ainsi que les injections et rappels vaccinaux multiples ne sont pas souhaitables au niveau sanitaire, car les effets obtenus seront à l’opposé de ceux attendus ». Et de rappeler que les femmes sont plus touchées que les hommes, soit 71% versus 29%. Les troubles menstruels ne sont pas étrangers à ces chiffres même si l’on ne peut pas attribuer cette différence à ce seul effet indésirable.

Des prévisions statistiques pessimistes ?

L’augmentation de la proportion du nombre de cas graves parmi les effets indésirables ainsi que l’augmentation proportionnelle des effets indésirables chez les personnes qui reçoivent des injections montrent clairement qu’il y a une toxicité des vaccins que nous avons présentée dans un dossier intitulé Covid : de la faible efficacité des vaccins à leur toxicité.

La présentation des données britanniques officielles de pharmacovigilance permet de différencier les effets secondaires chez les primo vaccinés, ceux étant apparus chez les doubles vaccinés et chez les triples vaccinés, ce que ne fait pas l’ANSM. Volontairement sans aucun doute, car la visibilité d’une toxicité en rapport avec le nombre d’injections serait probablement lisible. Selon The Exposé, les données britanniques montrent que les triples vaccinés ont un système immunitaire plus faible que les non vaccinés. Les effets vaccinaux peuvent-ils être pires que le Covid ? Nous avons proposé des réponses dans un autre dossier argumenté mais il est certain que les personnes souffrant d’effets indésirables sérieux devraient être davantage visibles et écoutées. Ce qui est loin d’être le cas, les médias subventionnés préfèrent faire l’autruche et la majorité des médecins ont peur d’être sanctionnés.

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