La polémique monte. Les Maires des communes touchées par les violents incendies dénoncent des forêts mal entretenues par l’Etat. Et devinez qui a détruit l’ONF ? Emmanuel Macron Vulcain !
Le gouvernement accélère la privatisation de l’Office national des forêts
Un article de Reporterre nous alerte sur un énième chantier de destruction, de casse sociale et écologique, imposé par le gouvernement macroniste :
Le gouvernement accélère la privatisation de l’Office national des forêts - Reporterre révèle que le gouvernement entérine la privatisation de l’office public chargé des forêts : ses agents pourront de plus en plus être de droit privé. Cette mesure capitale affaiblira leur pouvoir de protection des forêts. C’est un nouveau recul, alors même que le changement climatique exige une attention accrue pour les massifs français.
Extraits :
En exclusivité, Reporterre révèle un document interne de l’ONF
qui décrit et précise la stratégie du gouvernement. Dans une lettre
adressée à l’ensemble des salariés, en date du 22 janvier 2020, le
nouveau directeur de l’ONF, Bertrand Munch, écrit, sans ambage, que la future modification législative aura « pour
principal effet de généraliser l’accès des personnels sous contrats de
droit privé à l’ensemble des métiers et des fonctions de
l’établissement. Les recrutements externes se feront désormais très
majoritairement avec des collaborateurs salariés. Le recrutement de
fonctionnaires restera possible », précise-t-il.
« C’est un recul sans précédent, dit Philippe Canal, du syndicat majoritaire au sein de l’Office, le Snupfen. Jusqu’à présent notre République a limité l’attribution des pouvoirs de police à des fonctionnaires assermentés. Ce n’est pas pour rien ! Le statut de fonctionnaire nous rend indépendants. Les agents publics peuvent résister aux pressions des propriétaires et des marchands de bois. On peut appliquer la loi en toute impartialité. Ce ne sera pas le cas avec des contractuels de droit privé. »
La privatisation en cours est insidieuse. « Symboliquement, le gouvernement a choisi de ne pas changer le statut de l’établissement public, mais en le vidant de ses fonctionnaires, le résultat est le même », analysent des syndicalistes de la CGT Forêt. L’objectif visé par le gouvernement est clairement financier. Du fait des cotisations sociales, l’embauche d’un fonctionnaire coûte environ 20 % plus cher qu’un contractuel. « Les autorités prônent une gestion forestière à bas coût et à court terme, au détriment de l’intérêt général », estiment les mêmes syndicalistes.
Cette politique est d‘autant plus terrible qu’elle est contraire
aux nécessités induites par le changement climatique, qui commence à
faire sentir ses effets sur les forêts françaises et le fera de plus en
plus.
« Ce double discours est
révoltant, s’énervent les syndicalistes. On ne peut pas défendre les
forêts tout en malmenant les travailleurs qui s’en occupent. Nous sommes
fatigués des effets d’annonce et de communication. Sur le terrain, le
service public forestier meurt à petit feu. La réduction des effectifs
est en contradiction totale avec les défis qui nous attendent à l’aune
du réchauffement climatique. »
Alors que partout les catastrophes climatiques, sociales et écologiques créées par la civilisation industrielle et son capitalisme s’aggravent, et rendront la planète à peu près inhabitable si on laisse faire et si on compte sur des « solutions » fournies par le système pyromane en place dirigé par des sociopathes, voici, que, comme à son habitude (voir cellule DEMETER, privatisation des barrages, lois environnementales davantage affaiblies, subventions agricoles orientées vers les gros et les plus pollueurs, pont d’or aux investisseurs et à leurs zones industrielles bétonnées, 5G, Linky, etc.), le gouvernement macroniste se contente de faire de la communication pour masquer le fait qu’il appuie la suicidaire poursuite du système démentiel qui génère les cataclysmes.
Dimanche 26 janvier 2020, par .
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