Biden et sa folle administration (on se croirait dans un Mel Brooks) veulent faire la guerre à la Chine et à la Russie, anéantir l’Europe vassale et terroriser le reste du monde. Ils soutiennent les nazis ici, et les anciennes puissances fascistes et nazies là (Allemagne et Japon) qui devraient se confondre en excuses au lieu de jeter de l’huile de ricin sur le feu de ces guerres sans fin que tant de grands esprits américains ont dénoncées en leur temps, de Charles Beard à Smedley Butler.
Néocons et impérialistes sont infatigables avec leur planche à billets et leurs news en bandeau ; même leurs déculottées récentes ne les arrêtent pas, ces imbéciles de Nuland ou Kagan qui ont un vieux compte à régler avec la Russie (lisez Nietzsche ou Buchan, qui en savaient plus que les rédacteurs du Figaro). Ils me font parfois penser à Tom Cruise dans Collatéral, tueur enragé qui doit exterminer tout un petit monde pendant une nuit disco et qui ne s’arrête que faute de munitions. Là il s’assoit (on est dans le métro) et il meurt. Qui viendra VRAIMENT à bout des munitions américaines ? Qui viendra à bout du dollar, des consciences achetées, des populations avilies ? Ce pays empoisonne le monde depuis deux siècles, qu’il soit aux ordres des Illuminati ou des prédateurs extraterrestres (cf. Castaneda) et ce sur le plan énergétique, militaire, juridique, militaire ou culturel. Ce pays qui n’en est pas un (Etats-Unis d’Amérique ?) est une nuisance, il a été mis là pour mettre fin au monde (cf. Fukuyama) ; des dizaines de grands esprits l’ont dit, y compris américains (d’Edgar Poe à Arthur Miller en passant par London ou Sinclair), chacun à leur manière ; mais c’est Dostoïevski qui remarque que l’Amérique jouit d’un charisme extraordinaire digne d’Oz ; elle emmène le monde à sa suite c’est-à-dire à sa destruction ontologique, comme le charmeur de Hamelin emmène ses rats.
Dostoïevski évoquant des « libéraux russes » :
« Il a légué toute son immense fortune aux fabriques et aux sciences positives, son squelette à l’académie de la ville où il résidait, et sa peau pour faire un tambour, à condition que nuit et jour on exécuterait sur ce tambour l’hymne national de l’Amérique. Hélas ! nous sommes des pygmées comparativement aux citoyens des États-Unis ; la Russie est un jeu de la nature et non de l’esprit. »
Dostoïevski encore :
« Loin de là, dès le début, nous avions posé en principe, Kiriloff et moi, que nous autres Russes, nous étions vis-à-vis des Américains comme de petits enfants, et qu’il fallait être né en Amérique ou du moins y avoir vécu de longues années pour se trouver au niveau de ce peuple. Que vous dirai-je ? quand, pour un objet d’un kopek, on nous demandait un dollar, nous payions non seulement avec plaisir, mais même avec enthousiasme. Nous admirions tout : le spiritisme, la loi de Lynch, les revolvers, les vagabonds. »
Tout est dit, et il n’y a rien à faire : si le plus grand écrivain du monde le dit… Les cons adoreront toujours l’Amérique, ils la diviniseront. Et si l’Amérique a donné l’ordre à Ursula (qui d’ailleurs est américaine) d’exterminer économiquement ou médicalement les Européens, elle le fera, et tous les vaccinés Pfizer-Netflix seront d’accord.
Le problème est que l’Amérique restera nocive même si elle prend une branlée en Ukraine après en avoir pris une en Afghanistan. Cette entité n’est pas un empire mais une matrice. Et au temps de l’intelligence ou plutôt de l’inintelligence artificielle cette matrice nous renvoie quand elle veut à l’âge de pierre (dixit Kilgore). L’anéantissement culturel occidental est fait sur ordre et Macron est là pour en terminer avec la France, ce territoire repeuplé par un peuple nouveau, toujours très occupé et adorant l’être.
Si vous pensez que j’exagère, lisez les historiens libertariens Beard, Flynn, Denson, Raico ou Shaffer Butler. Sur cet appétit de guerre humanitaire et cette imbécillité ontologique, lisez aussi le grand historien d’extrême-gauche Howard Zinn. Il rappelle dans son histoire populaire de l’Amérique :
« La guerre avait été menée par un gouvernement dont les principaux bénéficiaires – en dépit d’un certain nombre de réformes – étaient les membres de l’élite fortunée de la nation. L’alliance tissée entre le gouvernement et les milieux d’affaires les plus influents remontait aux premières mesures présentées au Congrès par Alexander Hamilton, immédiatement après la guerre d’Indépendance. Quand la Seconde Guerre mondiale survint, cette alliance s’était développée et consolidée (p. 472). »
Depuis Hamilton et la guerre d’indépendance menée par des marchands et des propriétaires esclavagistes (ancêtres de Leyen d’ailleurs), les jeux sont faits. Zinn ajoute après Tocqueville que l’Amérique adore la guerre :
« Illustration d’une vieille leçon apprise par les gouvernements : la guerre règle les problèmes de maintien de l’ordre. Charles Wilson, président de la General Electric Corporation, fut si satisfait de la situation en temps de guerre qu’il proposait de perpétuer l’alliance du militaire et de l’économique afin de pratiquer une « économie de guerre permanente ».
Ralph Raico a parlé de l’épouvantable rôle de Truman, rôle souligné ensuite par Kennan en personne (rappelons que les démocrates sont toujours plus dangereux que les républicains, y compris, rappelle Zinn, quand il s’agit de baisser jusqu’à extinction les impôts des oligarques et milliardaires) :
« Et c’est ce qui eut lieu. Lorsque, immédiatement après la guerre, l’opinion publique américaine, lassée par les combats, sembla favorable à la démobilisation et au désarmement, l’administration Truman (Roosevelt était mort en avril 1945) travailla à créer une atmosphère de crise et de guerre froide. Certes, la rivalité avec l’Union soviétique était bien réelle – ce pays, sorti du conflit avec une économie effondrée et vingt millions de morts, était en train de faire un incroyable retour en reconstruisant son industrie et en confortant sa puissance militaire. Pourtant, l’administration Truman préférait présenter l’Union soviétique non comme un simple rival mais comme une menace immédiate. »
La guerre sert à faire marcher, même mal, l’économie ; mais la guerre sert aussi à entretenir la peur, qu’elle soit contre le climat, la Russie, la Chine ou le désormais obsolète terrorisme islamique ; Zinn ajoute :
« Par une série d’actions, elle instaura un climat de peur – et une véritable hystérie vis-à-vis du communisme – qui entraîna l’escalade progressive du budget de l’armée et la stimulation de l’économie nationale par le biais des commandes militaires. Cette combinaison permettait d’engager des actions plus agressives à l’étranger et plus répressives à l’intérieur du pays (p. 482). »
Parfois on va un peu trop loin (on est tombé sur un os en Ukraine, quoiqu’en pense les généraux Gamelin ou le colonel yoga – ou Yoda ?…) ; alors le public râle un peu et on fait marche arrière :
« En juillet de la même année, un sondage évaluant la confiance du public à l’égard du gouvernement entre 1966 et 1975 révélait que la confiance en l’armée était passée de 62 % à 29 %, la confiance dans le monde des affaires de 55 % à 18 % et la confiance envers le président et le Congrès de 42 % à 13 %. Peu après, un autre sondage révélait que « 65 % des Américains [s’opposaient] à l’idée d’une aide militaire américaine à l’étranger parce qu’ils [pensaient] qu’elle permet aux dictateurs d’opprimer leurs populations (p. 625). »
Rassurez-vous, ce peuple bigarré américain qui est par excellence le peuple nouveau mondialisé-remixé-concassé a aussi une mémoire de poisson rouge. Alors on remet ça, et on en est à 200 guerres (Oliver Stone) menées par le démocratique Oncle Sam. Zinn cite des dizaines d’opérations militaires en Amérique du sud et en Asie (pensons au Japon) dès le dix-neuvième siècle : car on est là pour emmerder le monde, pour le « corriger » dans tous les sens du terme. Oh, cette scène de Shining quand le père sévère explique dans sa pissotière comment il a corrigé ses petites filles…
On termine avec Orwell, qui explique génialement la guerre interminable :
« La guerre, si nous la jugeons sur le modèle des guerres antérieures, est une simple imposture. Elle ressemble aux batailles entre certains ruminants dont les cornes sont plantées à un angle tel qu’ils sont incapables de se blesser l’un l’autre. Mais, bien qu’irréelle, elle n’est pas sans signification. Elle dévore le surplus des produits de consommation et elle aide à préserver l’atmosphère mentale spéciale dont a besoin une société hiérarchisée. »
Pour l’élite totalitaire américaine comme pour l’élite totalitaire européenne, cette guerre reste une affaire intérieure, destinée à faire plier la masse (Reset, vaccins, numérisation, etc.) :
« Ainsi qu’on le verra, la guerre est une affaire purement intérieure. Anciennement, les groupes dirigeants de tous les pays, bien qu’il leur fût possible de reconnaître leur intérêt commun et, par conséquent, de limiter les dégâts de la guerre, luttaient réellement les uns contre les autres, et celui qui était victorieux pillait toujours le vaincu. De nos jours, ils ne luttent pas du tout les uns contre les autres. La guerre est engagée par chaque groupe dirigeant contre ses propres sujets et l’objet de la guerre n’est pas de faire ou d’empêcher des conquêtes de territoires, mais de maintenir intacte la structure de la société. »
Orwell ajoute même qu’on entre dans un état de cauchemar permanent (pensez à leurs guerres contre l’humain polluant, le pétrole, le gaz, le russe et le virus, etc.) :
« Le mot « guerre », lui-même, est devenu erroné. Il serait probablement plus exact de dire qu’en devenant continue, la guerre a cessé d’exister (p. 243). »
Sources
https://inventin.lautre.net/livres/Orwell-1984.pdf
https://jugurtha.noblogs.org/files/2018/05/HowardZinn-HistoirepopulairedesEtats-Unis.pdf
https://maxencecaron.fr/wp-content/uploads/2010/08/Les-poss%C3%A9d%C3%A9s.pdf
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