25 juin 2022

Passe vaccinal jusqu’en 2023 : et si Macron tentait la vaccination obligatoire en septembre ?

Comme l'indique Atlantico, Brigitte Bourguignon, ministre démissionnaire de la Santé, a eu le temps d'envoyer un projet de texte prorogeant le passe vaccinal jusqu'au 31 mars 2023 (date plausible à laquelle les vaccins bénéficieront d'une autorisation définitive de mise sur le marché malgré leurs très nombreux effets secondaires graves). Il s'agira du premier texte législatif sur lequel la nouvelle assemblée devra trancher. Et si Emmanuel Macron parvenait à rassembler une majorité parlementaire sur la dictature sanitaire ? Le ralliement de la NUPES hier, à Bruxelles, au passe sanitaire européen, LFI comprise, laisse entrevoir une vraie porte d'entrée pour que le Président se faufile.

On doit au site Atlantico d’avoir publié le projet de texte déposé par Brigitte Bourguignon sur la prorogation du passe vaccinal avant son départ du gouvernement. Il s’agit d’un texte court qui proroge le passe vaccinal jusqu’au 31 mars 2023, pour les seuls déplacements intérieurs, sans inclure les activités culturelles ou sportives. 

Le fait que le texte soit mis dans le circuit législatif alors que le gouvernement ne dispose d’aucune majorité apparente pour le faire voter est en soi un indicateur de l’importance que la macronie accorde à la vaccination…

Un calcul pas si absurde Macron… pour la dictature sanitaire

En fait, alors que la nouvelle Assemblée en est encore à se chercher, le calcul d’Emmanuel Macron n’est pas forcément si absurde. Hier, la NUPES a voté le passe sanitaire comme un seul homme au Parlement européen, même si Manon Aubry, de la France Insoumise, a fait mine de se tromper. 

Comme le souligne la députée française Virginie Joron, la demande de “correction” de vote par Manon Aubry est une pure duperie : elle et son groupe ont effectivement voté le passe sanitaire, même si ce petit monde s’est hypocritement (et inutilement) rétracté par la suite. 

Ces péripéties montrent qu’Emmanuel Macron pourra fidèlement compter sur les voix de la NUPES pour réinstaurer la dictature sanitaire. 

Rien n’exclut donc qu’une majorité ne se forme sur ce texte de circonstance. 

Vers une vaccination obligatoire ?

Reste que l’on peut s’étonner du manque d’ambition propre à ce texte. Pourquoi le limiter aux seuls déplacements sur le territoire, alors que le texte précédent incluait aussi les manifestations culturelles et bien d’autres activités ?

Il existe ici deux hypothèses, pas forcément exclusives l’une de l’autre. 

La première explication consiste à affirmer que, usé par l’opposition intérieure au passe vaccinal et affaibli politiquement, Emmanuel Macron cherche à contenter ses commanditaires mondialisés en préservant le passe sanitaire, tout en cherchant à limiter les dégâts en évitant de trop “emmerder” les non-vaccinés, dont le nombre a fortement cru ces derniers mois faute d’une adhésion à la troisième dose. 

Une seconde explication consiste à affirmer que, le moment venu, Emmanuel Macron trouvera un biais pour contenter la caste : celui de l’obligation vaccinale pour toute la population, y compris les enfants, qui rendra le passe vaccinal inutile. 

De mon point de vue, les deux explications se complètent. 

Le temps du passe vaccinal est-il passé ?

Nous avons largement expliqué au début du mois pour quelle raison chaque Etat-membre était désormais obligé de décliner, pour les déplacements, le passe sanitaire européen. En proposant le passe vaccinal pour les déplacements intérieurs, Macron se contente de décliner une politique décidée à Bruxelles.

Cela dit, il est désormais avéré que, si le passe vaccinal a permis de facialement afficher un taux de vaccination à 80%, il s’est traduit dans le même temps par une profonde crise de confiance dans le vaccin. Les parlementaires l’ont eux-mêmes officiellement pointé. 

On peut donc penser qu’un Macron affaibli n’a nulle envie de relancer la querelle du passe vaccinal. C’est pour cette raison qu’il le réduit au minimum de ce que la Commission Européenne lui commande de faire pour satisfaire les laboratoires pharmaceutiques dont Ursula von der Leyen est si proche

Vers une obligation vaccinale

Politiquement, comme le groupe socialiste l’avait déjà évoqué au Sénat l’an dernier, il est donc plus clair d’imposer la vaccination obligatoire “frontalement” plutôt que ‘en creux” par l’intermédiaire du passe vaccinal. Et, sur ce point, la situation parlementaire entrouvre des espoirs à Emmanuel Macron. 

Si sa politique économique risque de semer la zizanie, sa politique sanitaire pourrait en effet très bien rassembler de Mélenchon jusqu’à Philippe, une fois les premiers échanges houleux passés. Le Président pourrait donc avoir la tentation de se refaire en imposant la religion vaccinale dès le 1er septembre. 

Par exemple à l’occasion d’un coup de force, comme l’an dernier sur le passe sanitaire, au beau milieu de l’été. Pour le Président, il pourrait s’agir d’un joli coup tactique à l’utilité multiple.

D’abord, une unité parlementaire large le remettrait en selle, sur un thème clivant, donc porteur : la dictature sanitaire. 

Ensuite, ce thème redorerait son blason mondialiste et montrerait qu’il est encore un vecteur de progrès dans ce domaine. 

Enfin, politiquement, le passe vaccinal permet de fortement limiter l’expression des désaccords. Il est l’un des éléments de la stratégie du chaos prônée par Mc Kinsey et consorts, grâce auxquels la caste étend son emprise sur une opinion sidérée et apeurée. 

Face à autant d’avantages, pourquoi se priver ?

Nous parions donc sur une forme de vaccination obligatoire à partir de 12 ans instaurée à l’automne, grâce au soutien de la NUPES. 

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