23 juin 2022

Le plan de la Commission Européenne sur la vaccination dévoilé

Avec l’arrivée de l’été, les cas de contaminations repartent à la hausse, rapportent les médias subventionnés. Comme par hasard, le narratif d'une nouvelle vague meurtrière est au cœur des discussions en Europe....le refrain est désormais connu. Mais certaines questions sont de nouveaux dans les esprits : y aurait-il un retour des restrictions comme le pass sanitaire, le port du masque obligatoire… ou encore va t'on s'acheminer à la généralisation de la dose de rappel (quatrième dose). Le plan de la Commission Européenne sur la vaccination a été dévoilé pour la prochaine vague.

Si le Vieux Continent traverse actuellement une phase que le directeur régional de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) pour l’Europe, Hans Kluge, a qualifié de « cessez-le-feu » lors du Forum de la santé de Genève. Dans un communiqué, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a mis en garde les États européens face aux  « deux lignées préoccupantes ». Même si le nombre d’hospitalisations et de décès est en baisse, l’EMA présage une nouvelle vague causée par les sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5. Le mythe d’une nouvelle vague est de nouveau lancé en Europe.

De nombreuses recommandations pour mieux affronter la prochaine vague de Covid-19

Même si la situation est plutôt calme, selon la Commission Européenne (CE), ses Etats membres doivent se préparer à une éventuelle reprise de la pandémie en automne. En effet, le nombre des cas d’infection risque d’augmenter. Selon les estimations, la prochaine vague de Covid-19 pourrait être virulente si les sous-variants BA.4 et BA.5 deviennent dominants.

Le directeur régional de l’OMS, Hans Kluge, a indiqué lors du Forum de la santé de Genève qu’il faut profiter de cette période de calme pour mettre en place une bonne préparation. Notons que la Commission européenne (CE) avait déjà publié en avril une proposition de plan d’action aux Etats membres en vue de se préparer à de nouvelles vagues de pandémie en Europe.

Parmi ses recommandations, il y a le renforcement des campagnes de vaccination, la mise en place de systèmes de surveillance performants ainsi que la réalisation des tests et des séquençages régulièrement en vue d’évaluer la circulation du virus et de détecter les nouveaux variants.

Le commissaire européen en charge du marché intérieur, Thierry Breton, a indiqué qu’il est important d’optimiser la « capacité de production de vaccins facilement disponible en temps de crise ».

Pour une meilleure sécurisation et coordination de la chaîne d’approvisionnement

Les premières phases de la pandémie ont été marquées par les problèmes d’approvisionnement des vaccins. La Commission européenne a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses critiques. Elle a été accusée par les Etats membres d’avoir agi avec trop de lenteur et d’avoir établi des accords d’approvisionnement en secret.

Pour la prochaine vague de pandémie, la CE entend améliorer la chaîne d’approvisionnement. L’agence européenne de médicaments (EMA) a déjà adopté une liste des médicaments critiques indispensables pour traiter et prévenir le Covid-19 au début du mois. Les offres concernant chaque produit qui y figure seront surveillées de près. L’objectif est d’éviter les risques de pénuries avec une bonne gestion.

Ainsi, le groupe de pilotage exécutif de la CE sur les pénuries et la sécurité des médicaments (MSSG) prendra en charge la gestion du processus. La réception de la demande estimée en matière de médicaments critiques des Etats membres figurera parmi ses principales missions. Le MSSG transmettra toutes les informations à la CE.

Cette dernière assurera la coordination des actions, afin d’éviter toute rupture d’approvisionnement dans l’ensemble du territoire européen.

Parmi les mesures prises, il y a aussi la communication obligatoire des informations concernant les pénuries potentielles ou réelles des médicaments se trouvant sur la liste. 

Cette tâche sera à la charge des titulaires d’autorisations de mise sur le marché. Ces derniers doivent aussi établir régulièrement les prévisions sur l’offre et la demande.

Néanmoins, certains États membres ont choisi de réserver eux-mêmes leurs vaccins plutôt que de compter sur l’action de la CE. A cet effet, le gouvernement allemand a conclu un contrat de 5 ans (jusqu’en 2029) avec CureVac et GSK, permettant la disponibilité de 80 millions de doses de vaccins ARNm pour faire face à la pandémie actuelle et les éventuelles pandémies futures.

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