Alors que le président Macron annonce une « mission Flash » dont on ne comprend guère l’utilité, sinon une énième réunion PowerPoint et un report du problème après les élections, l’hôpital souffre, le personnel souffre et les patients souffrants meurent de ce qui n’est pas fait en amont. La CGT dénonce d’avance les doses à venir qui feront fuir encore plus de personnel. « Sans surprise, il circule d’ores et déjà qu’une quatrième dose nous serait imposée au cours de l’automne. »
La CGT Hôpital de Montauban tire la sonnette d’alarme au regard de « la dégradation sans précédent des conditions de travail et une réduction dramatique de l’accès aux soins dans les hôpitaux, des prises en charge des personnes âgées, des patients en psychiatrie et des personnes handicapées, des réductions de capacités d’accompagnement des enfants et des familles en difficulté sociale sur tout le territoire. […] Alors que nos métiers, nos missions sont essentiels, la dégradation des conditions d’exercice engendre des burn-out pouvant aller jusqu’au suicide. »
- JAMAIS autant de lits d’hospitalisation n’ont été rendus indisponibles par manque de personnel.
- JAMAIS autant de services d’urgences n’ont été fermés sur tout le territoire.
- JAMAIS autant de personnels n’ont été en situation de se poser la question de quitter leurs établissements.
- JAMAIS autant d’injustices et de discriminations salariales, avec des niveaux de rémunérations totalement inadaptés par rapport aux qualifications.
Et comme le gouvernement semble prendre un certain plaisir en
ajoutant de la difficulté à l’horreur que vivent les soignants de
l’hôpital de Montauban, la direction a décidé de suspendre une
soixantaine d’agents pour schéma vaccinal incomplet — dont la secrétaire
de l’organisation syndicale CGT. Le code du travail
protégeait les représentants syndicaux des licenciements. C’est fini !
grâce au virus, nous voici retournés au XIXe siècle. L’an dernier, 13 non-vaccinés avaient été suspendus. Le reste du personnel, dûment vacciné, n’avait pas bougé. Aujourd’hui l’inquiétude monte : «
Quelles seront les conséquences de ces suspensions ? Que deviendront
les malades de nos services ? Va-t-on fermer des services / des lits
pour cause de “pénurie” d’agents ? Devrons nous renoncer à nos congés
annuels pour faire face au manque de personnel ? »
C’est dans ces conditions que la CGT appelle à la grève le 7 juin 2022 à 10 heures dans la cour d’honneur pour la réintégration rapidement effective des personnels suspendus quel que soit leurs grades.
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