Des bébés nés de mères porteuses en Ukraine ne peuvent être récupérés par leurs parents d'intention à cause de l'invasion russe.
La commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a plaidé mercredi pour leur évacuation.
es bébés nés de mères porteuses, victimes collatérales du conflit en Ukraine. Trois semaines après le début du conflit, des nouveaux-nés ne peuvent pas être récupérés par leurs parents d'intention. Une situation dénoncée par la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, qui a plaidé, mercredi 16 mars, pour leur évacuation.
"Pendant la pandémie, beaucoup de ces nouveaux-nés n'ont pas pu être récupérés, se sont retrouvés coincés et pris en charge dans des orphelinats", a déclaré Ylva Johansson devant des eurodéputés. Avant d'ajouter : "S'agissant des mères porteuses qui accouchent en ce moment, les bébés ne peuvent pas non plus être récupérés et se retrouvent dans une situation incertaine", a-t-elle averti. "Donc, de mon point de vue, il y a un besoin énorme d'évacuer ces enfants".
2500 à 3000 naissances par an
Si la commissaire suédoise tire la sonnette d'alarme, c'est que l'Ukraine est un des rares pays au monde à autoriser la gestation pour autrui (GPA) commerciale pour les étrangers. Par conséquent, il est devenu incontournable pour les couples souhaitant avoir un enfant : selon des estimations, 2500 à 3000 bébés naissent chaque année pour des clients résidant en dehors du pays, en Chine, aux États-Unis et dans l'UE.
Déjà compliquée durant la pandémie de coronavirus – une clinique de Kiev avait publié une vidéo de dizaines de bébés que les parents ne pouvaient pas venir chercher à cause de la fermeture des frontières -, la prise en charge des nourrissons est devenue critique depuis le conflit. La clinique BioTex, située à Kiev, a mis en ligne une vidéo montrant des bébés mis à l'abri.
Reste que, même sauvés des bombes russes, les bébés concernés risquent d'être confrontés à un imbroglio administratif. En effet, les parents doivent être présents pour revendiquer la nationalité de leur enfant. Or, du fait de la guerre, les services d'état civil ukrainiens ne fonctionnent plus. Les parents étrangers ne peuvent donc plus obtenir un acte de naissance à leur nom, ce qui risque de compliquer leur départ du pays.
Thomas Guien
La commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a plaidé mercredi pour leur évacuation.
es bébés nés de mères porteuses, victimes collatérales du conflit en Ukraine. Trois semaines après le début du conflit, des nouveaux-nés ne peuvent pas être récupérés par leurs parents d'intention. Une situation dénoncée par la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, qui a plaidé, mercredi 16 mars, pour leur évacuation.
"Pendant la pandémie, beaucoup de ces nouveaux-nés n'ont pas pu être récupérés, se sont retrouvés coincés et pris en charge dans des orphelinats", a déclaré Ylva Johansson devant des eurodéputés. Avant d'ajouter : "S'agissant des mères porteuses qui accouchent en ce moment, les bébés ne peuvent pas non plus être récupérés et se retrouvent dans une situation incertaine", a-t-elle averti. "Donc, de mon point de vue, il y a un besoin énorme d'évacuer ces enfants".
2500 à 3000 naissances par an
Si la commissaire suédoise tire la sonnette d'alarme, c'est que l'Ukraine est un des rares pays au monde à autoriser la gestation pour autrui (GPA) commerciale pour les étrangers. Par conséquent, il est devenu incontournable pour les couples souhaitant avoir un enfant : selon des estimations, 2500 à 3000 bébés naissent chaque année pour des clients résidant en dehors du pays, en Chine, aux États-Unis et dans l'UE.
Déjà compliquée durant la pandémie de coronavirus – une clinique de Kiev avait publié une vidéo de dizaines de bébés que les parents ne pouvaient pas venir chercher à cause de la fermeture des frontières -, la prise en charge des nourrissons est devenue critique depuis le conflit. La clinique BioTex, située à Kiev, a mis en ligne une vidéo montrant des bébés mis à l'abri.
Reste que, même sauvés des bombes russes, les bébés concernés risquent d'être confrontés à un imbroglio administratif. En effet, les parents doivent être présents pour revendiquer la nationalité de leur enfant. Or, du fait de la guerre, les services d'état civil ukrainiens ne fonctionnent plus. Les parents étrangers ne peuvent donc plus obtenir un acte de naissance à leur nom, ce qui risque de compliquer leur départ du pays.
Thomas Guien
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