À Mélanie et tous ceux qui sont dans le même cas.
Une myocardite aiguë est une inflammation du muscle cardiaque (myocarde) avec présence d’un infiltrat inflammatoire (amas de cellules, lymphocytes et autres) et d’une nécrose des myocytes cardiaques (cellules musculaires responsables de la contraction du cœur). La péricardite, c’est la même chose, concernant l’enveloppe du cœur). La cause d’une myocardite aiguë est souvent d’origine infectieuse, bactéries et virus, ou toxique, médicamenteuse. Les myocytes ne se régénèrent pas. Un infarctus laisse toujours une cicatrice, ici c’est la même chose.
Niées au départ, non signalées par les études ayant conduit aux autorisations, l’existence de myocardites et péricardites post-vaccinales ne sont maintenant plus du domaine du complotisme. Plusieurs questions se posent et doivent être posées, dans cette ambiance de méfiance généralisée. Ces questions, sont :
1) combien ? Peut-on se fier aux chiffres officiels ?
2) quel avenir ? Peut-on se fier au discours disant qu’elles guérissent toutes sans problème ?
COMBIEN ?
Tout d’abord, Pfizer dans son étude sur 43 448 personnes, ne signalait aucune myocardite, préoccupation première aujourd’hui. Leur communication de novembre 2020 disait que « Les données montrent que le vaccin a été bien toléré dans toutes les populations, plus de 43 000 participants ayant été inclus ; aucun problème de sécurité grave n’a été observé ; les seuls effets indésirables de grade 3 (sévères) dont la fréquence était supérieure à 2 % étaient la fatigue (3,8 %) et les céphalées (2,0 %) ». De l’utilité de ce genre d’études conduisant à une autorisation, quand on n’a pas de recul.
Quand on va voir la base de données mondiale OMS, on trouve 19 106 myocardites et 14 368 péricardites signalées, soit un total de 33 474 cardites (sur plus de 3 millions d’évènements indésirables signalés, dont 181 083 incidents cardiaques). Avec 10 milliards d’injections, l’incidence est de 0,33 pour 100 000 doses. Si on prend 4 milliards de vaccinés 2 doses, l’incidence est de 0,84 pour 100 000 vaccinés. Nous avons déjà vu, confirmé par nombre d’études, que cette base était peu fiable.
Aux USA, le VAERS (relevé officiel des événements indésirables) signale 22 456 cardites. Avec 205 millions de vaccinés 2 doses au 31 décembre, cela fait une incidence de 11 pour 100 000 vaccinés, soit 13 fois plus que déclarés pour l’OMS.
Une étude de l’Agence Européenne (EMA) de décembre, parle de 2,6 cas / 100 000 en France, 5,7 cas/ 100 000 dans les pays nordiques pour Pfizer, allant jusqu’à 19 cas / 100 000 avec Moderna. En France ces chiffres sont limités aux 7 premiers jours qui suivent l’injection et la population aux 12-50 ans. Les nordiques, eux, relèvent jusqu’à 28 jours, et s’arrêtent à 24 ans. Il faut donc doubler les chiffres officiels français. La France devrait d’ailleurs limiter le délai à 48 heures pour publier encore moins cardites. Signalons que l’EMA précise que ces chiffres sont le surplus de myocardites par rapport à une population normale de cet âge, donc dues uniquement aux vaccins, excluant les autres causes. Elle recommande au passage « de mettre à jour les informations sur le produit en conséquence », c’est à dire de signaler ce risque aux patients, ce qu’ont fait les Japonais.
En France, en ce qui concerne la gravité de ces cardites, l’ANSM, en novembre, précisait bien que le recueil était limité à 7 jours. Elle relevait, entre le 15 mai et le 31 août, 919 myocardites et 917 péricardites, et que ces cardites ne sont pas celles de toutes les populations vaccinées, mais celles des 12-50 ans, et surtout, uniquement les hospitalisés, excluant les cardites ne nécessitant pas d’hospitalisation. Les sportifs qui tombent sur le terrain avaient une cardite non hospitalisée avant l’accident, révélée par le sport. Au 31 mai, nous avions 60% de vaccinés 2 doses, et les 12-50 ans représentent environ 50% de la population, soit 20 millions de vaccinés dans le créneau cardites de l’étude de l’ANSM. 1 836 cardites graves, ayant nécessité une hospitalisation post-vaccinale, cela fait une incidence de presque 1 cardite grave pour 100 000 vaccinés, et uniquement les cardites survenues la première semaine. Si on double ces chiffres sur 28 jours et plus (cf comparaison EMA et pays nordiques), on a presque 2 cardites graves pour 100 000 vaccinés.
Ces chiffres de cardites « officiellement » déclarées correspondent-ils à la réalité ? Tout le monde sait que non, les autorités les premières. Ainsi la directrice de l’ANSM, lors de son audition au Sénat a tout de suite précisé que les chiffres d’effets secondaires qu’elle donnait étaient sous évalués.
Vous comprendrez la difficulté à donner de bons chiffres, et surtout que tout le monde peut vous donner des chiffres très différents, sans mentir, le tout étant de savoir de quoi on parle, et il est facile de berner ceux qui n’ont pas mis le nez dedans. Rien qu’en rapportant l’incidence au nombre de doses ou aux individus, on double ou divise par deux le résultat, même chose si on arrête à 7 ou 28 jours, et pire si on ne décompte que les cardites graves hospitalisées.
Désolé de ne pouvoir donner de chiffre précis, il n’y en a pas, et la fourchette est très large. Vous voyez qu’on publie une incidence qui va de 0,33 (OMS) à plus de 20 (13,7 pour l’ANSM et Moderna pour la seule première semaine, 19 dans les pays nordiques), tout en précisant que ces chiffres sont sous-estimés. Ceux qui devraient le savoir, comme les cardiologues, sont ceux qui se cachent le plus. Ainsi, la Société Française de Cardiologie, pour parler des cardites post-vaccinales, retient comme source la meilleure, c’est à dire celle de l’OMS !
En conclusion, si des sites et articles “rassuristes” donnent des chiffres d’incidence inférieurs à 2, sans donner leurs bases de calcul, si on prend les chiffres officiels avoués, que l’on parle de patients et non de doses, en étendant à plus d’un mois la possibilité de cardite, que l’on parle de toutes les cardites, pas seulement les hospitalisés, peut-on évaluer ces cardites officielles + officieuses entre 15 et 40 / 100 000 vaccinés, soit une fourchette de 1 pour 2 500 à 6 ou 7 000 vaccinés ? A vous de vous faire votre opinion. Signalons également qu’entre deux chiffres, le plus élevé est le plus crédible. Pourquoi ? Qui aurait intérêt à déclarer plus de cardites qu’il n’en a ? Le plus élevé est forcément le plus honnête. Pour les autres, les causes de minorations sont nombreuses. Ce qui est sûr : Moderna, le plus injecté actuellement chez nous, c’est 4 à 5 fois plus de cardites que Pfizer ; les hommes, c’est 3 à 4 fois plus que les femmes, et l’incidence la plus importante est chez les hommes jeunes de moins de 30 ans, après seconde dose.
CARDITES ASYMPTOMATIQUES
Ce n’est pas tout. Ici on parle des cardites qui se manifestent, donnent des troubles ressentis, mais pas des cardites plus discrètes, sans troubles, ou non étiquetées . Que peuvent donner ces cardites, diagnostiquées ou non ?
Sans symptômes, comment savoir s’il y a une cardite ? Le meilleur examen, est la résonnance magnétique, qui va déceler les myocardites alors que tous les autres examens sont normaux. Fait-on ces examens quand il n’y a pas de troubles pour avoir l’incidence réelle ? Bien sûr que non. Un autre examen, plus sûr encore, est l’autopsie, permettant de confirmer nombre de causes de décès. Là encore, c’est pratiqué au compte-goutte chez les décédés, et chez les non décédés, il n’y a pas beaucoup de candidat pour ce type d’examen pourtant très fiable….
Par contre il existe un autre examen, pratiqué parfois de manière bien involontaire, et très efficace pour déceler un cœur qui souffre en silence : c’est l’épreuve d’effort. En effet si votre cœur a quelques problèmes, fonctionne avec difficulté sans que vous en rendiez compte, augmentez le débit, faites-le travailler plus, et vous aurez la réponse, à savoir s’il peut faire le job ou non.
Nombre de personnes font cette expérience à l’insu de leur plein gré : ce sont les sportifs. Et là, l’expérience pour déceler les myocardites qui ne se manifestent pas, est très concluante. Ceci quel que soit le sport : vous pouvez sauter,courir, jouer au ballon ou au tennis, Vous trouverez en bas une liste, non exhaustive, qui donne le résultat de ce type d’épreuve d’effort sur cardite. D’ailleurs, les spécialistes le disent bien, si vous avez une myocardite, c’est 6 mois de repos. Alors ceux qui ne savent pas qu’ils ont une cardite, aïe ! » La myocardite est une des causes de mort subite chez l’athlète. En effet, il s’agit d’une affection potentiellement grave qui peut se compliquer de troubles du rythme cardiaque ou d’une dysfonction du muscle cardiaque. Au cours d’une myocardite, un arrêt complet du sport est obligatoire et fait partie intégrante du traitement. Après guérison, une période de convalescence est nécessaire avant la reprise du sport intense (la durée recommandée est d’environ 6 mois). »
QUEL AVENIR POUR LES CARDITES ?
Il est encore plus difficile de chiffrer les complications à long terme des cardites. J’ai fait défiler des pages et des pages d’articles et études sur le sujet : rien, ou presque. Personne ne sait ce que deviennent ces cardites après des années, voire des décennies. C’est tout à fait normal : qui va se souvenir devant un accident cardiaque à 60 ans, de cette affection virale à 20 ans, avec un petit essoufflement quelques jours, sans suites ? Aucune statistique n’existe, ne peut exister dans ces conditions.
On nous dit que hormis les cardites fulgurantes mortelles, cela guérit seul, sans séquelles. Le bon sens pose une question : si vous perdez 5 % de vos cellules cardiaques, que va donner votre cœur dans 30 ans ? Ne va-t-il pas à la longue fatiguer ?
Le cœur est une pompe, et rien d’autre. Une pompe qui va marcher des décennies. Si vous altérez une partie d’une pompe, elle s’usera plus vite et ne durera pas éternellement, en tous cas moins longtemps qu’une pompe saine. Il y a forcément usure prématurée de certains éléments en les faisant travailler anormalement.
La réponse logique est dans cet article du Vidal : « Lorsqu’il est confronté à des perturbations de son fonctionnement, le cœur réagit en s’adaptant pour maintenir une circulation sanguine… Il va se muscler plus pour compenser …Grâce à ces adaptations, le cœur compense les perturbations. Cette phase peut durer plusieurs années. Mais avec le temps, ces adaptations vont devenir problématiques. En particulier, les parois des ventricules deviennent trop épaisses et les cellules musculaires situées au centre de ces parois vont avoir du mal à être oxygénées par les artères coronaires. Les parois perdent petit à petit de leur puissance. Les cavités, devenues trop grosses, ont du mal à se vider et le sang y stagne. C’est le début de la phase dite « de décompensation » qui va aboutir à l’insuffisance cardiaque. »
Cet article de 2017, en français, est très complet sur les myocardites, principale cause de morts subites chez les jeunes. Il décrit bien le mécanisme de la myocardite, avec des altérations des myocytes par le toxique, mais également par une réaction immunitaire de l’organisme, notamment les cytokines pro-inflammatoires et les cellules T spécifiques, « qui vont tenter de détruire les cellules infectées par l’antigène, contribuant à la destruction des agents pathogènes et des cellules infectées, mais provoquant également la destruction de cardiomyocytes sains.» D’où l’intérêt possible et probable de l’ivermectine en prévention, en raison de son action immunomodulatrice. Cet article signale par ailleurs une étude en 2007, sur une série de 174 myocardites aigues, la mortalité à 6 ans était de 27%. Maintenant tout dépend de ce qui est qualifié d’aiguë ou non. Une cardite nécessitant une hospitalisation l’est probablement.
2021 LISTE DES SPORTIFS PROFESSIONNELS ET AMATEURS
Dans cette liste, soyons clairs, il y a des coïncidences. De tout temps, chaque année, il y a des sportifs qui s’écroulent sur le terrain, sans avoir été vaccinés. Rappelez-vous par exemple Michel Berger sur un court de tennis. Le problème est que depuis 1 an, ces accidents n’ont rien à voir avec la fréquence habituelle, et essentiellement chez des récemment vaccinés. La liste s’allonge tous les jours.
Il est également indéniable que le/la covid donne aussi des myocardites, tout aussi difficile d’en apprécier le nombre et surtout de comparer un taux qui ne concerne que les patients covids ou que les hospitalisés covids, et un taux qui concerne l’ensemble de la population, puisque l’ensemble de la population est concernée devant être vaccinée.
A
Aakervik Daniel : 17 ans (skieur de fond norvégien professionnel) Saison suspendue après une réaction grave à l’injection. Novembre 2021.
Abgrall Mathieu : 36 ans pompier volontaire, sportif. L’homme fait un malaise à la caserne de Camaret-sur-Mer et après tentative de réanimation par ses collègues, il décède. Décembre 2021.
Abdel-Rahman Atef : 20 ans (footballeur professionnel égyptien de club de G.Mahalla) Mort en plein match. Mars 2021.
Abriska Whitnée : 19 ans (handballeuse réunionnaise, équipe belge, club du Fémina Visé) Décède subitement alors qu’elle s’apprête à prendre l’avion pour revenir de La Réunion. Juillet 2021.
Aguero Sergio : 33ans (footballeur argentin professionnel, joueur star du F.C Barcelone, Espagne) En octobre 2021, il fait un malaise en plein match contre le Deportivo Alavés. Les médecins lui diagnostiquent une arythmie cardiaque. En décembre 2021, Aguero annonce mettre un terme à sa carrière pour raisons de santé.
Aukuso Lavea Sulamai : 48 ans (ex-joueur professionnel de rugby néo-zélandais, équipe des Manly Sea Eagles, Australie) Il décède d’une crise cardiaque pendant un entraînement. Décembre 2021.
Al Raqadi Mukhaled : 29 ans (footballeur omanais professionnel, club de Muscat, Oman) Victime d’une crise cardiaque pendant l’échauffement de son équipe, avant le match contre Swabik en championnat. Il est transporté à l’hôpital, mais malheureusement il décède. Décembre 2021.
Ali Abou : 22 ans (footballeur professionnel, joueur du club danois de deuxième division Vendyssel) Fait un malaise en plein match contre le club de Lyngby. Septembre 2021.
Alfasi Arik : 49 ans (entraîneur de la Premier League israélienne de basket) Malgré deux doses d’injection, l’homme jusqu’ici en bonne santé décède du covid, ses proches suspectant qu’il soit mort à cause des injections. Septembre 2021.
Alkhatib Jack : 18 ans (joueur d’une équipe de football américain du lycée Dutch Fork High School, South Carolina, USA) S’effondre après un entraînement et décède. Août 2021.
Allen Imogen : 22 ans (cavalière anglaise, championne de saut d’obstacles) Hospitalisée pour une réaction grave à la première injection Moderna en Juillet 2021, avec deux caillots de sang massifs sur ses poumons. Ne pourra plus jamais monter à cheval.
Amin Ahmed : 24 ans (gardien de but, équipe de troisième division égyptienne Al-Rebat & Al-Anwar SC, Port Saïd) Le joueur meurt d’une crise cardiaque juste après un entraînement. Décembre 2021.
Amoroso Jérémy : 37 ans (militaire français, caporal-chef 1ère classe du 13e Bataillon de chasseurs alpins) Victime d’un malaise après une « marche section » à l’île de La Réunion, il est évacué au centre hospitalier de Bellepierre avec un pronostic vital engagé. Malheureusement il décède deux jours plus tard. Décembre 2021.
Anchan Devaraj : 33 ans (joueur de volley-ball indien de niveau national) S’effondre alors qu’il participait à un tournoi. Mort sur le chemin de l’hôpital. Mars 2021.
Antwi Emmanuel : 18 ans (Joueur de football américain du club Kennedy High School) Mort après malaise pendant un match. Mars 2021.
Apolinário Alex : 24 ans (footballeur professionnel brésilien, club portugais FC Alverca) Mort après arrêt cardiaque en plein match. Janvier 2021.
Archibald Josh : 28 ans (Joueur professionnel américano-canadien de hockey sur glace, équipe de des Oilers d’Edmonton, Canada) En congé indéfini en raison d’une myocardite. Octobre 2021.
Arias Guillermo : 31 ans (footballeur vénézuélien, club du Camaguán FC, troisième division) Meurt en plein match d’un arrêt cardiaque lors d’un tournoi régional. Septembre 2021.
Armando Montiel Diego : 25 ans (footballeur professionnel argentin, club Atlético de Rafaela, division 2 d’Argentine) En Août 2021, le joueur confie ne plus jamais vouloir recevoir de vaccins, laissant entendre qu’il souffrait de symptômes après avoir reçu l’injection Covid. Il décède d’une méningite en Décembre 2021.
Arney Moira Claire : 15 ans (jeune footballeuse américaine, club de Toros Academy) Morte pendant un match. Août 2021.
Astolfi Andrea : 45 ans (directeur sportif du Calcio Orsago, Italie) victime d’une crise cardiaque au retour d’un entraînement et décédé sans antécédents médicaux. Septembre 2021.
Azzopardi Ava : 14 ans (adolescente australienne, footballeuse du Runaway Bay Soccer Club, Queensland, Australie) La jeune fille s’effondre après être entrée sur le terrain de foot en Octobre 2021. Dans un état critique, elle est plongée dans un coma artificiel. Revient à la vie et passe plusieurs semaines en unité de soins intensifs pédiatriques. Porte désormais un défibrillateur.
B
Badara Wade Alioune : 28 ans (footballeur amateur sénégalais, équipe du Dakar University Club, Sénégal) Le joueur s’effondre lors d’un entraînement et décède d’un arrêt cardiaque. Décembre 2021
Banks Isaiah : 16 ans (lycéen américain et joueur d’une équipe de football américain : Norcross High School, Georgia, USA) Mort subite. Novembre 2021.
Barklage Blake : 17 ans (lycéen américain et joueur d’une équipe de football américain : La Salle College High School, Wyndmoor, Pennsylvania, USA) L’adolescent décède d’un arrêt cardiaque après un match de football. Novembre 2021.
Barot Avi : 29 ans (joueur de cricket professionnel indien, club de Saurashtra) Mort d’une crise cardiaque. Octobre 2021.
La liste est longue, 19 pages, j’arrête là, la suite est disponible ici.
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