En janvier 2022, Trois médecins de l’armée américaine ont lancé l’alerte sur les données médicales de l’armée qui affichaient une augmentation fulgurante et inhabituelle de la morbi-mortalité. Il s’agit du lieutenant-colonel Dr Theresa Long Deo, du Dr Samuel Segal et du lieutenant-colonel Peter Chambers. L’avocat Thomas Renz présentait les données médicales issues de la base de données du département de la Défense (DoD) auprès du sénateur Ron Johnson. Ce dernier a interpellé le directeur du département de la Défense.
Au cours d’un atelier de travail organisé par le sénateur Ron Johnson, Thomas Renz – en présence des médecins militaires et de l’avocate des droits de l’homme Leigh Dundas, a fait état d’une augmentation de 1135% des cas pathologiques observés et notifiés en 2021 dans l’armée par rapport à la moyenne des 5 années précédentes. Du jamais vu !
Le sénateur Ron Johnson a pris les dépositions des médecins de l’armée et de leurs avocats et a rédigé un courrier au Secrétaire à la Défense Lloyd Austin.
Les données qui ont été transmises à Lloyd Austin sont disponibles ici auprès de la Fondation Truth for Health et sont reprises ci-après :
– Hypertension : augmentation de 2.181 % en 2021 par rapport à la moyenne au cours des cinq années précédentes, soit 21,8 fois plus de cas en 2021.
– Maladies du système nerveux : augmentation de 1.048 %.
– Tumeurs malignes de l’œsophage : augmentation de 894 %.
– Sclérose en plaques : augmentation de 680 %.
– Tumeurs malignes des organes digestifs : augmentation de 624 %.
– Syndrome de Guillain-Barré : augmentation de 551 %.
– Cancer du sein : augmentation de 487 %.
– Démyélinisation : augmentation de 487 %.
– Tumeurs malignes de la thyroïde et d’autres glandes endocrines : augmentation de 474 %.
– Infertilité féminine : augmentation de 472 %.
– Embolie pulmonaire : augmentation de 468 %.
– Dysfonctionnement ovarien : augmentation de 437 %.
– Cancer des testicules : augmentation de 369 %.
– Tachycardie : augmentation de 302 %.
Ces données ne sont pas exhaustives mais elles permettent de se rendre compte de l’incidence anormale de pathologies multiformes que l’on retrouve également dans le domaine civil par exemple via le rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en France sur le suivi des cas d’effets indésirables des vaccins. Le système de l’ANSM reste un système civil passif et volontaire, il n’a cependant rien à voir avec celui de l’armée américaine qui effectue un suivi médical serré et continu de ses militaires. Les systèmes civils notifient à peine 1 à 10% des cas réels comme l’indique l’étude de Lazarus sur le Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), « équivalent américain » du système de surveillance de l’ANSM.
Le sénateur Ron Johnson, dans sa lettre au département de la Défense s’étonne de ces chiffres qui n’ont par ailleurs pas été signalés officiellement. Le secrétaire de la Défense Lloyd Austin a répondu au sénateur, affirmant que les données de 2016-2020 étaient sous-estimées et qu’une fois corrigées, elles sont similaires à celles de 2021. Peter Graves, porte-parole de la division de surveillance des forces armées de l’Agence de santé de la Défense, a déclaré à PolitiFact par e-mail qu’ “en réponse aux préoccupations mentionnées dans les reportages”, la division a examiné les données du Defense Medical Epidemiology Database (DMED) et a constaté qu’elles étaient incorrectes pour les années 2016-2020.
Cette ligne de défense signifie que les statistiques de DMED comportaient des erreurs importantes et inscrites dans la durée.
Outre le fait qu’il est impossible qu’un système de surveillance aussi performant que celui-ci puisse avoir comporté des erreurs aussi graves pendant 5 ans sans que personne ne s’en aperçoive, on comprend que le département de la Défense « accuse » les données antérieures et non celles de 2021. Pourquoi ? Parce que les protagonistes ne pourront pas cacher les données de 2022, 2023… qui pourraient être aussi mauvaises – sinon pires – que celles de 2021. Ils incriminent donc les données passées même si c’est une aberration et une ligne de défense qui ne peut être crédible. Ils cherchent à gagner du temps et la « machine d’Etat à étouffer les affaires » est surement en marche. En attendant, le système DMED a bien sûr été mis hors ligne pour “identifier et corriger la cause première de la corruption des données”, a déclaré Graves. Et éventuellement, on le comprendra, pour modifier frauduleusement toutes les données compromettantes…
Thomas Renz, l’avocat des lanceurs d’alerte a répondu à Graves via le journal Epoch Times :
« Le DoD (Department of Defense) a affirmé que les données DMED des années 2016-2020 étaient incorrectes. C’est absurde. Nous dépensons des millions de dollars par an pour DMED et pour les personnes qui suivent les données DMED, l’une des premières bases de données épidémiologiques au monde. L’exactitude de cette base de données est d’une importance capitale car elle est utilisée pour surveiller les problèmes de santé de nos troupes.
Le DoD voudrait nous faire croire que la base de données DMED était erronée de 2016 à 2020, mais qu’elle a été corrigée comme par magie en 2021, alors qu’ils n’avaient pas remarqué qu’elle était erronée jusqu’à ce que nous signalions les chiffres lors de notre déposition devant le sénateur Johnson. De plus, on nous demande de croire qu’en 2020, l’année de ce qu’ils prétendent être celle de la plus grande pandémie depuis 1918, et malgré le fait qu’il est établi que le CDC (Center for Disease Control) surveillait également cette base de données, personne n’a remarqué une erreur de plus de 20 millions de codes de dommages/maladies par an. »
Cette affaire est donc très mal engagée car il est maintenant difficile pour le département américain de la Défense de se justifier. Le fait qu’il couvre la maladie et le décès de son personnel est autrement inquiétant. Leur position est clairement de ne pas imputer la morbi-mortalité constatée à la politique de vaccination de masse (l’armée US est vaccinée à hauteur de 96% fin 2021).
D’ailleurs, les informations sanitaires sont de plus en plus contrôlées et plusieurs États occidentaux ne communiquent plus certaines données liées au COVID sur les sites officiels afin de dissimuler l’information au grand public. S’il n’est plus possible de cacher la surmortalité post vaccinale pour les autorités publiques, il reste encore la possibilité de manipuler les chiffres, d’affirmer avec les médias que tout est normal, d’accuser les lanceurs d’alerte et d’oppresser les opposants.
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