12 février 2022

La révolte commence

Donc, il est temps de signifier que le jeu est terminé. La nation rejette le président fantôme et la cabale derrière l’escroquerie de la Covid-19, et toutes les escroqueries Woke qui l’ont accompagnée.

La rébellion des camionneurs canadiens, roulant vers l’est à travers la vaste prairie canadienne gelée, a soufflé sur la capitale du pays, Ottawa, comme la colère brûlante de l’histoire, forçant le premier ministre Justin Trudeau à s’éclipser sous le couvert de la nuit – après avoir dit du mal des envahisseurs en grosses cylindrées en les traitant de « minorité marginale » dans une nation d’hypnotisés obéissants et somnambules, dans l’usine à protéines de pointes de Big Pharma pour une mort précoce toutes causes confondues.

Les médias d’information font tout leur possible pour éviter de rapporter l’événement, bien sûr. Le principal journal du Canada, le Toronto Star, a publié un petit article pestant contre le fait qu’un manifestant ait accroché une feuille d’érable à l’envers sur la statue du héros national Terry Fox (un athlète atteint du cancer qui a traversé la majeure partie du pays à la course sur une prothèse en 1981 pour sensibiliser le public au cancer). Le journal mentionne également qu’« une symphonie discordante de klaxons de camions a retenti dans le centre-ville d’Ottawa alors que les manifestants se préparaient à leur deuxième journée complète dans les rues locales ». Au-delà de cela, le journal a perdu tout intérêt.

Le Canada, sous le gouvernement Trudeau, a été plus restrictif à l’égard de la Covid-19 que le Grand Gorille à sa frontière sud, la population se pliant docilement à toutes les règles insensées et destructrices de l’économie, jusqu’à ce qu’une récente obligation visant à faire vacciner tous les camionneurs du pays ait finalement déclenché une révolte. Le parti libéral de M. Trudeau n’a pas réussi à obtenir une majorité parlementaire lors des élections fédérales de septembre dernier, et il est à la tête d’une coalition fragile qui risque de faire l’objet d’un vote de défiance qui le pousserait à quitter son poste.

Pour l’instant, les camionneurs semblent déterminés à rester dans les parages et à perturber la capitale canadienne. Leurs quelque 50.000 camions pourraient encercler la ville et créer des conditions de siège, où les denrées alimentaires et autres marchandises ne pourraient pas entrer, affamant le gouvernement pour qu’il cède sur ses obligations et restrictions. Jusqu’à présent, la police locale d’Ottawa s’est tenue à l’écart avec une main très légère, et des rumeurs indiquent qu’elle est sur la même longueur d’onde que les camionneurs contre les excès du gouvernement fédéral.

M. Trudeau aura-t-il recours à l’armée pour briser la révolte ? Bonne chance pour cela. Comme pratiquement tous les autres pays « avancés », le Canada dépend des camions et des camionneurs pour transporter tout ce qui est nécessaire à la vie quotidienne. Les camionneurs peuvent simplement dire non… nous n’avons pas envie de travailler ce mois-ci. Pas de poutine ou de pâtes de Cornouailles pour vous, Ottawa ! Et puis quoi ? On les jette tous en prison ? Comment cela va-t-il aider à transporter des marchandises du point A au point B ? On dirait qu’ils ont mis M. Trudeau sur un baril de Molson. Pour l’instant, c’est une impasse, mais il me semble que le premier ministre doit démissionner et que celui qui prendra la relève devra rapidement repenser l’ensemble de la politique Covid-19 du pays dans un sens qui ne soit pas insensé.

La révolte canadienne semble inspirer des opérations similaires aux États-Unis, où un mouvement a été lancé pour un convoi massif de camionneurs de la Californie à Washington, DC – le pivot marécageux de la tyrannie covidienne sous le fantôme connu sous le nom de « Joe Biden » – comme une manière très générale de dire que nous en avons assez d’être bousculés par des escrocs politiques et leurs subalternes bureaucratiques.

La saga Covid-19 s’assombrit chaque jour davantage, tandis que les alibis officiels, les histoires de couverture et les opérations de désinformation s’orientent de plus en plus vers un arc de criminalité. Le gouvernement américain a menti sur toutes les intrigues de ce spectacle d’horreur de deux ans. En fait, un observateur consciencieux devrait conclure ce qui suit : Que l’employé le mieux payé du gouvernement, le Dr. Anthony Fauci, a dirigé subrepticement la création et la diffusion d’une arme biologique ; que lui et ses cohortes, ainsi que les sociétés pharmaceutiques et d’autres parties intéressées telles que la Fondation Bill et Melinda Gates et l’Organisation mondiale de la santé, ont permis la diffusion de soi-disant « vaccins » (traitements génétiques) qui étaient au moins aussi mortels que la maladie elle-même ; qu’à la suite des injections, de nombreuses personnes de tous âges mourront avant leur heure naturelle ; que le processus est déjà en cours, comme le montrent les données sur les décès toutes causes confondues comptabilisées par les compagnies d’assurance ; que les mêmes responsables gouvernementaux ont malicieusement supprimé les traitements viables, peu coûteux et approuvés par la FDA pour la Covid-19 afin d’inciter la population à recevoir des « vaccins » dangereux ; que lesdits responsables ont travaillé avec acharnement pour brouiller et falsifier les statistiques qui montreraient qui meurt réellement de quoi ; et que tout ce fiasco semble avoir été monté de toutes pièces afin de contrôler systématiquement la population d’une manière contraire à nos droits naturels tout en tuant un nombre important d’entre nous.

Laissez les camions rouler de Fresno à Washington s’ils veulent encore jouer les durs. Tu crois que la bande de « Joe Biden » va essayer de détourner l’attention en déclenchant une guerre en Ukraine ? Ils n’osent pas. Vous pensez que les marchés financiers vont s’effondrer ? Bien sûr qu’ils le feront, quoi qu’il arrive, car les marchés et l’argent sont détachés de la réalité. Regardez les choses en face : ce dont l’Amérique a le plus besoin, c’est de se reconnecter à la réalité, et vous pouvez être sûrs que le processus sera inconfortable, après avoir séjourné si loin de la réalité pendant si longtemps. (« Let’s Go, Brandon ! ») Et Let’s Go, camionneurs canadiens !

James Howard Kunstler

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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