« Depuis la crise de 2010-2013, la zone euro a mené avec succès des politiques « défensives », mais que nous appelons des politiques « faciles », basées sur l’expansion monétaire et les déficits publics. Cependant, ces politiques ne pourront pas être utilisées de manière permanente et il va falloir passer maintenant dans la zone euro à des politiques beaucoup plus difficiles, qui corrigent ses handicaps structurels. Le vrai test de la capacité de la zone euro à avoir une économie prospère sera qu’elle passe des politiques faciles aux politiques difficiles ».
En fait en ce début de l’an de grâce 2022, il se dégage un consensus assez évident chez tous ceux qui regardent les choses telles qu’elles sont.
Ce consensus ce sont les évidentes difficultés que va devoir affronter la zone euro.
Cela ne veut pas dire que l’euro va s’effondrer.
Les europathes qui nous dirigent feront sans doute tout ce qu’ils peuvent pour faire durer notre agonie encore longtemps.
Mais, cela ne veut pas dire non plus qu’il vont y arriver.
Ici, tout va se jouer autour d’un rapport de force entre les grands pays, entre la France et l’Allemagne, entre le nord et le sud.
Il y aura des moments de tensions, de doutes, et c’est dans ces moments-là que l’accident sera toujours possible.
Au bout du compte, l’euro, l’Europe, l’Union Européenne ou même les Etats-Unis d’Europe ne seront que les conséquences des décisions politiques qui seront prises dans les prochains mois, et il est fort probable qu’une grosse crise financière aussi saisissante que l’a été la crise sanitaire, permettrait de « vendre » aux peuples et de faire accepter le grand saut fédéral.
Source Le point.fr ici
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