12 janvier 2022

Le dernier combat du Davos fait un flop au box-office


Le dernier combat du Davos est sorti en salles il y a quelques semaines. Avec OmicronVID-11/09 dans le rôle du dernier tueur invisible, ce film était censé être le film d’horreur d’une génération.

Géopolitiquement, c’est la pire ouverture pour un film depuis Ishtar.

Bien sûr, le box-office de la première nuit a été bon. Le Dow Jones a perdu 1.100 points le jour de l’ouverture. L’or a explosé. Le bitcoin a dégringolé. Mais ensuite les gens ont commencé à parler de l’accident de train qu’ils avaient vu.

La réponse à la performance d’OmicronVID-11/09 a été tout simplement hilarante.

Les premières critiques faisaient état d’un « chiffre chuchoté » 1 exagéré dans les recettes du box-office.

Les coups n’ont cessé de se succéder. La première critique cinglante est venue de Goldman Sachs, qui a crié qu’il n’avait pas été informé de la sortie d’Omicron. Ils ont comparé les talents d’acteur d’OmicronVID au meilleur de PornHub.

J’ai lu beaucoup de notes de Goldman au fil des ans et elles ressemblent généralement à quelqu’un qui essaie désespérément de vous convaincre de prendre le côté opposé de la transaction… pour pouvoir vous escroquer.

Cette note était différente. Elle montrait clairement qu’ils n’avaient pas remarqué pendant la production qu’Omicron était si mauvais.

Traduction : D’où vient cette merde et pourquoi on ne nous a pas permis de l’anticiper ?

Deux jours plus tard, Marco Kolanovic, de JPM, s’est rendu sur CNBC BubbleVision avec sa critique, pour faire sauter l’idée que nous devrions rester rivés à nos écrans devant la dernière sortie de la Maus Haus, en ayant peur pour nos vies.

Kolanovic a été le premier à révéler le pot-aux-roses, à savoir qu’OmicronVID est un tueur en série si inoffensif qu’il pourrait faire exactement le contraire, en immunisant le monde contre la suite de la série. Qu’Omicron pourrait être, en fait, un meilleur vaccin que tout ce que Pfizer, Moderna ou même les Russes pourraient inventer.

En ce qui concerne les critiques, c’était aussi dévastateur que tout ce qui a été écrit sur l’horrible fiasco Hoffman/Beatty 2 d’il y a 40 ans.

Je sais, je les ai toutes lues. Elles étaient hilarantes.

C’étaient les premiers coups de semonce du Dernier combat du Davos. Et c’étaient des signaux clairs pour les marchés que Wall St. en avait complètement fini avec cette absurdité de COVID-19 et qu’ils étaient en position politique de le faire savoir au Congrès américain.

Le résultat a été la chute la plus rapide du box-office d’une semaine à l’autre que j’aie jamais vue pour un narratif du Davos.

La théorie selon laquelle Omicron aurait développé plusieurs protéines de pointe pour augmenter la transmissibilité et l’infection tout en réduisant sa létalité s’est confirmée au fil des données. Ainsi, l’hystérie fabriquée de toutes pièces, destinée à choquer et à effrayer un public aussi large que possible, n’a pas réussi à capter l’imagination de quiconque avait trois neurones à frotter ensemble pour faire surgir une étincelle…

… en fait, de tous ceux qui ont aimé le remake féminin de Ghostbusters.

Et cela confirme l’évaluation initiale de Kolanovic, qui a été reprise par des chefs d’État, comme Poutine, et, surtout, par la communauté médicale qui a fait des heures supplémentaires pour enrayer la pornographie de la peur.

Si vous ne comprenez pas bien pourquoi cela peut arriver, pensez-y de la manière suivante. Dans le brassage, la culture ou la fabrication du pain, l’idée est d’inoculer votre lait, votre pâte, votre moût, etc. avec une telle quantité de bonnes bactéries qu’elles submergent les indésirables qui y sont déjà présentes.

Plus l’origine des bactéries étrangères est nette, moins il y a de « mauvaise saveur » provenant de ces bactéries sauvages dans le produit final. C’est pourquoi, par exemple, je ferais plutôt pousser mon fromage ou mon yaourt avec du lait provenant directement de la chèvre. Je mets le lait dans un seau, je filtre le lait pour éliminer les poils et autres, j’inocule la culture et c’est parti. De la chèvre au proto-fromage en 20 minutes.

L’immunité collective contre les virus fonctionne de la même manière. Au fur et à mesure que les variants du virus évoluent, l’un d’entre eux, dans ce cas Omicron, est plus transmissible et supplante les autres souches émergentes. Cette souche se propage de manière incontrôlée, tandis que les autres ont moins de chances d’infecter des hôtes et de se propager.

Nous l’attrapons tous, produisons des anticorps contre elle et contre la plupart, sinon la totalité, des autres souches, et atteignons beaucoup plus rapidement une immunité collective contre toutes les souches.

Omicron est peut-être la meilleure forme de vaccin contre le COVID-19 que nous ayons jamais pu produire.

Et maintenant, vous savez pourquoi le Davos était prêt à tout pour déchaîner le porno de la peur pendant un week-end de vacances où tout le monde serait collé à son écran.

Honnêtement, en ce qui concerne les scénarios, celui-ci était si mal écrit que tout le monde a vu les failles de l’intrigue avant même d’avoir atteint la fin du premier acte.

Le dernier combat du Davos avait vraiment pour but de confiner le monde, de détruire l’économie mondiale et d’appliquer le programme « Build Back Better » . En Russie, l’agence TASS a annoncé au monde entier, la semaine suivant la sortie du film, qu’ils avaient atteint 53,7 % d’immunité collective contre le COVID-19, et que Sputnik V n’était pas 1 % aussi dangereux que les thérapies géniques à ARNm imposées à l’Occident.

Ainsi, au moment où Omicron se répandra en Asie, y compris en Chine, en Russie et en Inde, le COVID appartiendra au passé.

Au cas où quelqu’un ne comprendrait pas qu’il s’agit d’une monstruosité produite par le Davos, notez les seuls endroits qui tentent, même de loin, de tirer parti d’Omicron en politique. Vous l’avez deviné, l’Europe.

Seule l’Europe a réagi comme on pouvait s’y attendre. Ils ont adoré le dernier combat du Davos ! Mais encore une fois, avez-vous regardé la plupart des gagnants de Cannes ? soupir

Le dernier acte d’Angela Merkel a été de décréter un confinement total des Allemands non vaccinés.

Son dernier acte de vandalisme à l’égard du peuple qu’elle a « dirigé » pendant 16 ans a été de rétablir une société allemande à deux vitesses, revenant ainsi à l’époque d’avant la Seconde Guerre mondiale et, personnellement, à ses racines est-allemandes de la Stasi.

Elle les a conduits directement dans une situation de dette massive par rapport au PIB et a subordonné la souveraineté allemande à l’Union européenne, sur laquelle trop d’Allemands croient avoir la mainmise. Ils seront les grands perdants lorsqu’ils réaliseront que, comme je l’ai expliqué précédemment, le gouvernement pour lequel ils viennent de voter achèvera de les trahir et les obligera à rembourser les dettes des pays du Club Med que, franchement, ils méprisent.

Au cas où quelqu’un ne comprendrait pas ce qui se passe, le nouveau gouvernement allemand vient d’essayer une dernière fois d’arrêter le gazoduc Nordstream 2 alors même que Biden et les États-Unis y avaient renoncé. Comme d’habitude, c’est une verte, la ministre des affaires étrangères Annalena Baerbock, qui a déclaré que Nordstream 2 n’était toujours pas conforme au troisième paquet énergie de l’UE.

Ainsi, alors que les Allemands gèlent et paient des factures énergétiques choquantes, leurs nouveaux dirigeants montrent à quel point ils méprisent les gens qui ont voté pour eux en jouant avec la seule chose qui pourrait les aider à résoudre leurs problèmes actuels.

C’est presque comme s’ils voulaient détruire leur propre pays.

On ne négocie pas avec des idéologues comme Baerbock. La réponse des Russes était évidente : Rosneft va maintenant obtenir une licence d’exportation de gaz et Gazprom lui vendra la moitié du gazoduc, contournant ainsi la règle de dégroupage de l’UE.

Si Omicron était une bombe si évidente avant sa sortie, pourquoi avoir procédé à l’exercice ?

Parce que nous nous préparons à un changement majeur dans la géopolitique et les marchés en 2022 depuis que la politique de la Fed est claire. Les marchés s’adaptent enfin à un changement majeur dans la politique mondiale qui voit les élites financières et politiques américaines rompre complètement avec le Davos.

Peu importe à quel point le Davos et l’Europe tentent de nous contrôler, ce sont les États-Unis qui détermineront ce que l’avenir nous réserve et si Le dernier combat du Davos continuera de se jouer ici aux États-Unis ou non.

Alors, passons en revue les trois dernières semaines, d’accord ?

  1. Biden nomme à nouveau Jérôme Powell à la présidence du FOMC. Avec Lael Brainard comme vice-présidente. C’est une victoire claire pour Powell, qui représente les intérêts des banques commerciales et de l’argent géré des États-Unis – comme les propriétaires de la Fed de New York eux-mêmes.
  2. Les marchés se réjouissent brièvement car Powell était considéré comme le choix le plus sûr.
  3. Le jour du Black Friday, le film Le dernier combat du Davos sort sur les écrans et reçoit de premières bonnes critiques. Ils lui donnent un coup de pouce, typique des publics présélectionnés pour les avant-premières. Les marchés s’effondrent, la fenêtre d’Overton se déplace pendant quelques jours.
  4. Le soir de l’ouverture, cependant, Goldman tire la sonnette d’alarme et déclenche l’effondrement de l’audience.
  5. La réunion du FEM à Davos est annulée en raison de « menaces de mort ».
  6. Ce dimanche 28 novembre, une fuite révèle que le mari de Mme Brainard est le tsar de Biden pour l’Asie et qu’il est profondément impliqué dans le PCC en ayant fait transiter de l’argent par Hunter Biden pour obtenir des faveurs. Cinq Démocrates modérés s’opposent publiquement au choix de Biden pour l’OCC, dont la camarade Omorova.
  7. Les marchés ne s’effondrent pas davantage le lundi à cause de la peur de l’OmicronVID-11/09, alors qu’il y aurait dû y avoir des appels de marge massifs. Les recettes du box-office sont très inférieures aux chiffres du week-end. Le mauvais budget marketing est mis en cause.
  8. Jack Dorsey est chassé du poste de PDG de Twitter. Le soy boy et le cuck du Davos Parag Agrawal est mis en place, promettant la fin du journalisme et des mèmes sur Twitter. Le procès de Ghislaine Maxwell s’ouvre,
  9. Mardi, juste avant la clôture européenne, lors des auditions de la CARES ACT 3, Powell, assis à côté de Janet Yellen, troll du Davos, déclare que l’inflation « transitoire » appartient au passé. Ce qui confirme mon interprétation selon laquelle Powell a toujours menti à ce sujet pour être reconduit dans ses fonctions. Les marchés sont en apoplexie. L’euro s’effondre !

Plus tard dans la journée, Jim Cramer perd la tête sur CNBC et déclare que nous devons vacciner le pays de force. Pendant ce temps, Biden recule sur les obligations de vaccination et Kolanovic va sur CNBC.

  1. Le nouveau chancelier autrichien Schallenberg démissionne suite à de nouvelles menaces de mort. Le nouveau chancelier est un dur à cuire sur l’immigration et la responsabilité fiscale. Il est du type « loi et ordre » et tente de durcir les confinements… mais c’est un signe avant-coureur de la politique européenne de 2022. Ne vous attendez pas à ce qu’il ait plus qu’un rôle de figurant.
  2. Les Démocrates et les Républicains s’entendent sur le plafond de la dette, évitant ainsi de nouvelles turbulences sur les marchés obligataires. Les rendements des obligations américaines à court terme quittent la zone dangereuse pour revenir vers le taux RRP de 0,05 %. Janet Yellen abandonne le récit de l’« inflation transitoire » et commence également à se taire sur le thème « Build Back Better ».
  3. L’OPEP+ réaffirme qu’elle augmentera sa production de pétrole de 400 000 barils par jour, conformément à son plan initial. Il est évident qu’ils ont vu le film Le dernier combat du Davos ce week-end et qu’ils l’ont descendu en flèche sur Rotten Tomatoes. Le pétrole rebondit fortement et son taux approche les 67 $ Brent.
  4. L’OTAN passe des semaines à faire monter en flèche la rhétorique contre la Russie au sujet de l’Ukraine, au point de faire échouer une réunion entre le secrétaire d’État Blinken et le ministre des affaires étrangères Lavrov. La Russie réitère ses lignes rouges et la semaine dernière, elle a finalement déclaré qu’elle serait prête à aider officiellement le Donbass si on le lui demandait. C’est une première.
  5. Le dernier chiffre de la masse salariale est une énorme erreur. Pourquoi ? Un ajustement saisonnier massif pour le BLOWOUT d’octobre ! Ils ont donc menti en octobre pour aider les sondages de Biden et les ont ensuite ajustés à la réalité ce mois-ci en espérant que personne ne le remarquerait. Oups !
  6. Le FMI, qui est contrôlé par les États-Unis et non par le Davos, a exhorté Powell à réduire rapidement ses taux et à les relever plus tard ! Puis le chef du FMI, un agent nommé par Schwab, sort quatre heures plus tard et déclare qu’Omicron est une menace pour la croissance mondiale. Quelqu’un n’a pas compris le message.
  7. L’OMS se demande maintenant si les boosters seront utiles contre Omicron. Évidemment que non, puisque c’est un rhume, bande d’idiots !
  8. Les États-Unis menacent ouvertement la Russie avec l’expulsion de SWIFT si elle envahit l’Ukraine. Poutine continue de dire au monde qu’il ne veut pas de l’Ukraine. C’est un trou à rats.
  9. La semaine dernière, Biden et Poutine ont eu un entretien téléphonique de deux heures qui a mis fin à l’impasse en Ukraine. Biden a levé les sanctions américaines sur Nordstream 2 et les sanctions Magnitsky sur 35 Russes, laissant la menace du SWIFT en place pour empêcher les Russes de faire ce qu’ils ne veulent pas faire.
  10. La camarade Omarova n’est pas candidate au poste de Contrôleur de la monnaie.
  11. Le CBO publie son rapport sur « Build Back Better ». Il s’agit d’un calcul prévisionnel et il coûtera au moins 3.500 milliards de dollars. C’est pas rien.
  12. Evergrande fait officiellement défaut à ses créanciers étrangers. Le bitcoin et l’or sont sous pression. La Chine est obligée de commencer à assouplir sa politique monétaire.
  13. L’Ukraine commence à parler d’une résolution avec le Donbass. La Russie et l’OTAN s’assoient enfin pour discuter, sur l’insistance de Biden.
  14. Goldman Sachs et Morgan Stanley admettent enfin que la Fed doit relever ses taux en 2022. Goldman parle de pas moins de 7 hausses de taux.
  15. La Russie oppose son veto à une résolution de l’ONU visant à classer le changement climatique comme une menace pour la sécurité mondiale.

La plupart de ces choses n’arriveraient pas si Le dernier combat du Davos n’était pas un flop et si des forces puissantes aux États-Unis ne disaient pas finalement non à la folie de Washington.

Ce qui est troublant, c’est la rapidité avec laquelle tout cela se met en place. Les Démocrates sont confrontés à un effondrement complet en 2022, l’Establishment du GOP l’est aussi. Powell et Wall St. font pression avec des choses anti-Davos comme les Bitcoin Bonds, en présentant Gary Gensler comme l’imposteur qu’il est et en mettant une muselière aux traîtres du Congrès.

Le Davos se retire dans sa forteresse de Bruxelles tout en demandant à son homme aux États-Unis, Biden (Obama), de faire la paix avec les Russes. Ils sont toujours déterminés à détruire la classe moyenne dans toute l’Europe et sont prêts à l’affamer pour y parvenir, mais leur influence ici aux États-Unis a atteint son maximum et le monde est en train de se détacher de leur récit coronapocalyptique.

Et il y a une raison simple à cela. Il est nul.

Ils ont désespérément besoin de meilleurs auteurs, producteurs et rédacteurs. Puisqu’ils n’ont promu que des personnes issues de la diversité à des postes clés afin de les rendre faciles à manipuler, cela garantit également que le résultat que ces employés de troisième rang produiront sera un navet impossible à regarder.

Où est Roger Corman quand on a besoin de lui ?

Le dernier combat du Davos est le plus grand flop de l’histoire, obligeant à repenser complètement la gestion du projet et la restructuration du studio. On s’amusera beaucoup à en faire le post-mortem 4, mais seulement pour nous distraire de l’horreur des précédents opus de la série.

Et que le spectacle commence.

Tom Luongo

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

Notes

  1. Estimation officieuse par les traders et gestionnaires de fond de Wall Street du bénéfice prévu par action 
  2. Deux des acteurs principaux du film Ishtar cité en début d’article 
  3. Loi de relance économique adoptée sous la présidence de Trump en 2020 en réponse aux retombées de la pandémie Covid 19 
  4. Réunion d’équipe, après la sortie d’un film, pour discuter des échecs et de ce qui peut être amélioré 

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