Cependant, les transsexuels, parmi lesquels certains font leur transition physique, à base d’opération(s) et de prise d’hormones, ne changent pas tous de corps. Beaucoup, qui n’en ont pas les moyens ou qui craignent la rivière sans retour, préfèrent rester, en l’occurrence, femme dans un corps d’homme, et on les retrouve, en petits comités, dans la communauté dite travelo, habillés en femmes. C’est vieux comme le monde, il y en avait déjà chez les Romains, et plus personne ne s’en gaussait, à part le petit peuple, qui écarquillait les yeux.
Aujourd’hui aussi, le petit peuple de France a du mal à croire que la Première dame serait un homme, ou a été un homme, pour, un jour, changer d’orientation sexuelle. Pour le beauf lambda, c’est impensable. Pour les gens du show-biz, habitués à toutes les transformations, à toutes les sexualités et toutes les déviances – prendre déviances dans le bon sens du terme, ce qui dévie de la norme –, c’est d’un banal. On sait dans le petit monde LGBT qui en est, qui est trans, qui est honteuse et qui ne l’est pas. Mais on ne balance pas. Ou si on balance, c’est avec une petite pointe d’humour, une finesse d’initiés...
Nous reviendrons sur ces rumeurs du petit monde gay, car nous avons les oreilles qui traînent. Pour l’instant, écoutons Brigitte, qui n’a pas l’air traumatisée.
TF1 : Pardonnez-moi de revenir dessus mais par exemple cette théorie conspirationniste contre laquelle vous pensez porter plainte, je crois, et qui affirme que vous êtes née homme, qu’est-ce que vous pouvez répondre ça ?
Brigitte Macron : Alors bien évidemment c’est un mensonge, mais bon, une fois que j’ai dit ça je n’ai rien dit, mais ça m’a permis encore de me rendre compte, parce que ça fait quatre ans et demi que je suis dessus, que je demande pour les mineurs, hein, je demande déjà qu’on fasse attention, pas de réseaux avant 13 ans, je demande qu’on ait enfin des modérateurs qui parlent français, je demande qu’on puisse enlever quand on est un mineur un contenu extrêmement rapidement, parce que plus le contenu reste, plus les mineurs souffrent, tout ça on a du mal à l’obtenir, je demande aussi qu’on ait à l’école une formation, une formation des enfants, qu’est-ce qu’on dit à un enfant dès le primaire, qu’est-ce qu’on lui dit de faire de ces photos, qu’est-ce qu’on lui explique et je trouve qu’on est beaucoup trop lents à réagir là-dessus et aussi formation des parents, parce que moi j’ai des enfants et des petits-enfants et on est très très vite dépassés.
TF1 : Vous confirmez que vous à votre propos vous allez porter plainte, c’est bien ce que vous...
Brigitte Trogneux : Oui on est en train, alors c’est un peu long parce que il faut les captures d’écran, il faut l’intégralité des propos, des propos rapportés, donc en ce qui me concerne c’est un petit peu long. Il y a trois niveaux : il y a ceux qui émettent, il y a ceux qui relaient et il y a ceux qui hébergent. Donc il faut ratisser large.
TF1 : Je vais vous couper madame, vous êtes l’épouse du président de la République, et vous n’avez pas réussi à arrêter tout ça ? Alors vous imaginez, nous ?
Trogneux : J’ai mis euh, sur ça tout à fait d’accord, tout à fait d’accord, c’est parfaitement injuste, moi sur un contenu particulier j’ai mis cinq jours et demi. Avec des avocats, qui sont rompus à l’exercice et qui savent qui appeler et comment appeler.
TF1 : Les meilleurs, j’imagine.
Trogneux : Imaginez-vous, comment si ça arrive bien évidemment aux personnes, comment font-elles, comment font-elles, d’abord on ne sait pas ce qu’il faut faire, on ne sait pas ce qu’il faut faire, alors je soutiens aussi moi pour les enfants le e-enfance, parce que eux suppriment les contenus, ils ne vont pas régler les problèmes, forcément les problèmes psychologiques, mais une fois que vous les appelez, le 30 18, on vous dit « voilà, nous on va enlever le contenu ». Donc les enfants à qui, les adolescents à qui ça arrive, il faut que ça parte le plus vite, et puis après il faut réparer les dégâts, et il faut parler, il faut le dire. C’est un combat que je mène depuis quatre ans et demi.
TF1 : Il faudra au moins cinq ans encore pour le mener à bien.
Trogneux : Je continuerai. Alors ça c’est clair, ça c’est clair, les mineurs, c’est mon combat. Je ferai tout pour les protéger de cela, parce que c’est une énorme souffrance, et parlez-en encore à des adultes maintenant, ils ont pas oublié. Et si le hasard fait qu’après votre vie est meilleure, ça va, mais certains ont du mal à s’engager dans la vie à cause de ce qu’ils ont vécu quand ils étaient plus jeunes.
Elle parle de Manu ?
Trogneux termine : Si nous les adultes on n’est pas à côté d’eux, ils pourront pas en sortir.
Là elle parle des enfants.
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