La Pr Alexandra Henrion Caude est une généticienne, directrice de recherche de l’Institut SimplissimA à Maurice et ancienne directrice de recherche de l’hôpital Necker à Paris. De France, où elle vit l’expérience du Covid-19 au quotidien, elle a bienveillamment répondu aux questions de Week-End, comme elle l’avait fait en février 2020 et en janvier 2021. Elle évoque l’évolution de l’épidémie du Covid-19 et regrette que les autorités locales n’aient pas entendu son message de se concentrer uniquement sur la population malade.
La pandémie globale du Covid-19 n’arrête pas de rebondir. On en est à la cinquième vague. Préconisez-vous de ne s’occuper que des malades ?
Je vous avais répondu en janvier 2021 sur la situation globale en matière de Covid-19. À l’époque, j’insistais sur l’urgence de redonner toute l’attention du ministère de la Santé sur sa population malade et uniquement les malades, et d’arrêter de traiter la population saine comme si elle était malade. Cela reste ma recommandation. Sans compter qu’une telle recommandation permet de diminuer grandement la quantité de stress qui met en danger gravement la population, et notamment les diabétiques.
Mon appel d’aujourd’hui reste donc le même, mais avec beaucoup plus d’insistance ! En traitant la population saine comme si elle était malade, on l’a fait entrer dans une étude expérimentale dont les résultats à travers le monde, et sans aucune exception, sont non seulement décevants d’après le consensus, voire catastrophiques d’après certains scientifiques et des médecins, qu’on tente de faire taire par la censure ou le travestissement de leurs propos. J’en sais quelque chose étant en contact avec des collègues du monde entier… Certains ont accepté de perdre leur travail au nom de la vérité. Récemment, un médecin allemand s’est tragiquement donné la mort justifiant par une lettre qu’il ne supportait plus de devoir travailler avec tant de mensonges.
En quoi la campagne de vaccination est-elle décevante ?
Si on reprend l’histoire récente pour la justifier, la communauté scientifique s’est reposée sur une idée totalement théorique d’immunité collective (herd immunity), et qui s’est trouvée totalement démentie. Aux États-Unis, les scientifiques comme le Dr Anthony Fauci la qualifient volontiers de « mystique ». Je le cite : « Je dis toujours qu’il y a cette terminologie insaisissable et quelque peu mystique d’”immunité collective” et de “seuil d’immunité collective”. » Ainsi, la justification de la vaccination collective a été fondée sur une croyance théorique qui ne repose sur aucune réalité tangible. Ces idées non-scientifiques ont aussi amené la communauté à douter de l’existence même d’une immunité naturelle, alors que tous les articles s’accordent maintenant à admettre que cette immunité naturelle existe bel et bien, et qu’elle reste d’ailleurs la plus durable et la plus efficace contre une réinfection par de nouveaux variants !
Une deuxième raison pour laquelle cette campagne a déçu, c’est qu’on s’est rendu compte que ces injections n’empêchaient pas du tout la transmission, qu’elles n’empêchaient pas les double-vaccinés d’avoir le Covid-19 ni d’en mourir, et enfin, qu’elle devenait inefficace si rapidement (en 5-6 mois) qu’il fallait injecter les populations chroniquement. N’est-on pas déjà arrivé à la troisième dose et dans certains pays, la quatrième… C’est bien une histoire sans fin, sans l’assurance que l’immunité ne continue de baisser entre deux injections, et donc finisse par ne plus marcher du tout. C’est une question que de nombreux immunologues se posent, car ils sont surpris par cette baisse si rapide de la défense. Pour moi, il faudrait considérer le pass comme ce qu’il est : un outil de contrôle politique qui, du point de vue sanitaire, s’apparente à un AVC, c’est-à-dire un Abonnement Vaccinal Chronique. Ce serait plus exact.
À Maurice comme ailleurs, plus on est vacciné, plus il y a de cas positifs, plus il y a de morts. Y a-t-il vraiment un lien de cause à effet ?
Alors que Maurice s’affole de la montée des cas, interrogeons-nous sur le lien très fort de concomitance entre vaccination et augmentation des cas et des décès. Et en quoi cette campagne de vaccination pourrait-elle être qualifiée de dangereuse ? Si l’on fait deux groupes des pays européens et africains, d’une part, ceux qui ont injecté complètement plus de 65% de leur population et, d’autre part, ceux qui en ont injecté moins de 20%, on comprend d’un coup d’œil cette dangerosité. Plus les ronds sont placés haut, plus on a vacciné. Plus les ronds sont gros, plus le nombre de décès totaux en 2020-21 est important (voir figure 1).
Et sur ce schéma, on voit ainsi que la situation de Maurice est pour le moins préoccupante parmi les pays africains. Or, en approfondissant ce qui s’est passé dans d’autres îles, les Seychelles, la Nouvelle Calédonie, Maurice, on s’aperçoit que ces îles qui avaient été épargnées jusqu’alors, parfois avec zéro décès comme en Nouvelle-Calédonie, dès qu’ils ont commencé à injecter de façon rapide et massive, les cas et les décès n’ont fait qu’augmenter, avec des vagues successives, qu’on peut attribuer à chaque nouvelle dose. Une autre caractéristique terrifiante des pays qui ont massivement injecté est que la population qui se retrouve touchée est de plus en plus jeune.Cette observation devrait être une alerte suffisante pour stopper toute campagne d’injection de ces populations jeunes qui, pourtant, n’étaient pas à risque du Covid-19. Pour comprendre cette dangerosité des différents types de vaccin (classiques comme Sinopharm, OGM comme AstraZeneca ou Janssen, ou injections d’ARNm comme Pfizer et Moderna), j’ai proposé la notion de maladie de Spike, ou de “spikopathy”. Tant que ces vaccins nous feront produire du Spike, nous pouvons nous attendre à des résultats similaires quel que soit le vaccin.
Les résultats de la vaccination ne serait donc pas si efficace ?
A-t-on déjà vu un médicament (vaccin) anti-Covid-19 dont on vous dit qu’il ne vous protège pas du Covid-19 ? Que dans les 15 premiers jours qui suivent la prise du médicament c’est comme si vous n’aviez pas pris ce médicament ? Qu’il faut en prendre une dose tous les 5-6 mois, car il devient inefficace ? Qu’il met en danger les jeunes par des myocardites ? De toute l’histoire moderne des médicaments, on n’en a jamais vu un causant autant de décès dans les bases de données américaines du VAERS, comme le montre l’histogramme qui le compare avec le vaccin contre la grippe (voir figure 2).
Et on ne sait pas du tout s’ils ne risquent pas de provoquer des cancers (comme nous l’a confirmé l’Agence du Médicament Européen avec laquelle nous nous sommes entretenus) ni s’ils modifient la fertilité (sachant, par exemple, que de nombreux troubles des règles sont rapportés) ?
Très tôt, j’avais pourtant souligné le fait qu’on ne connaissait pas de stratégie vaccinale qui ait marché avec un coronavirus, et qu’il convenait donc d’être extrêmement prudent et d’informer les “cobayes” de cela. Quelques mois après, on se retrouve dans la situation que j’aurais tant aimé éviter pour Maurice. Celle où, en croyant bien faire, et en vaccinant sa population, on arrive à la situation terrible qu’avec le nombre de vaccinés qui augmente, la situation sanitaire ne fait que se détériorer, alors que tout devrait être mis en œuvre pour prévenir et traiter. Pourtant, de nombreuses solutions par les molécules et des plantes connues des Mauriciens ont montré une efficacité. Mais si on admettait cette efficacité, on n’aurait plus eu le droit d’injecter ces produits qui n’ont pas suivi le parcours des autorisations classiques de mise sur le marché. C’est pour cela qu’on parle si peu de traitements. En janvier dernier, vous évoquiez la problématique des diabétiques et les événements à Maurice vous ont donné raison… Plusieurs études récentes agitent considérablement le monde médical et en particulier nos collègues vaccinateurs. L’une concerne très spécifiquement les diabétiques sur lesquels j’alertais encore une fois dans vos colonnes dès janvier 2021. Paru dans les revues du groupe Nature, la vaccination cause chez les injectés (vaccin chinois) une augmentation du marqueur du diabète HbA1c. Les résultats de cette étude indiquent que la vaccination, en plus de stimuler la génération d’anticorps neutralisants, aggrave les marqueurs du diabète, des problèmes de rein, de cholestérol, de coagulation, « comme si les volontaires subissaient une infection », indiquent les auteurs. Un autre abstract paru dans la revue Circulation conclut que les injections augmentent considérablement l’inflammation de nos vaisseaux et du muscle cardiaque, pouvant expliquer les observations des thromboses, des cardiomyopathies et d’autres événements plus nombreux. Puisque tout se passe « comme si il y avait une infection », et que cela se passe quel que soit le vaccin.
Existe-t-il des mesures préventives efficaces ?
Parmi les mesures de prévention qui semblent démontrer un intérêt clinique, l’utilisation de l’azythromycine, du zinc, de l’ivermectine, de N-acétylcystéine, mais aussi de la povidone iodée (Bétadine) semble intéressante à plusieurs égards. C’est un groupe de scientifiques et de cliniciens américains (Front Line Covid-19 Critical Care Alliance — FLCCC) qui a inclus dans son protocole de prévention et de soins ambulatoires l’utilisation de cette méthode simple et peu coûteuse à la portée de tous qu’est la Bétadine. Toute une série d’études ont été publiées et semblent démontrer une diminution de la charge virale au niveau de la sphère naso-oropharyngée et une inhibition de la réplication du SARS-COV-2. Certaines études retrouvent une diminution de l’incidence de l’infection à SARS-COV-2 chez les professionnels de santé qui utilisent la povidone iodée à titre préventif, et une diminution du taux d’hospitalisation chez les patients qui l’utilisent en plus du traitement prescrit à la maison.
Nous avons l’impression que le monde scientifique est perdu et que les gouvernants ne savent plus que faire. Y aura-t-il une fin à tout cela ?
En fait, cela fait plus de 18 mois que les populations partout dans le monde sont écrasées et soumises à la peur, aux menaces de la maladie, aux injonctions inédites, à la censure et aux déclarations contradictoires qui soufflent le chaud et le froid. Ne dit-on pas à Maurice que « lera soufle-morde » en créole ! Cet ensemble contribue à déstabiliser tout esprit critique, avec autant de soignants traumatisés que de patients perdus… Pourquoi se vacciner quand on a eu la maladie ? Pourquoi prendre des doses multiples quand on a déjà les anticorps ? Pourquoi ne tester que les anticorps et pas l’immunité cellulaire qu’on sait encore plus efficace ? Pourquoi injecter des enfants ou des adolescents qui ne sont pas à risque alors que cela n’empêche pas la transmission ? Pourquoi prendre le risque de multiplier les fausses couches par 7 ou 8 en injectant les femmes enceintes ? Ces fausses couches sont bien le signal que des anomalies se produisent ! Pourquoi avoir porté ce masque depuis tant de mois ? Pourquoi depuis 18 mois toutes nos défenses naturelles, des barrières de la peau, des voies respiratoires, de notre système immunitaire ne fonctionneraient plus contre ce virus comme avec tous les autres virus et bactéries ?
Pourquoi vivre dans la peur, alors que l’on sait que le Covid-19 fait mourir de façon écrasante uniquement ceux qui ont une comorbidité ? Pourquoi on appelle confinement, un enfermement des populations saines ? Pourquoi mettre des masques dehors quand on sait qu’ils n’ont pas d’efficacité ? Ou laisser les enfants dans cet environnement masqué quand on en voit les désordres psychiques, les suicides, l’échec des apprentissages, en un mot le stress généré ? Non, cette crise Covid-19 n’a jamais permis de revoir ces premières images qui nous venaient de Chine, qui n’ont jamais été confirmées, et où on enjambait les cadavres dans les rues.
Et pourtant, que de mal fait-on à nos civilisations, au bonheur d’être ensemble si propre à Maurice, comme à celui d’accueillir ! Que s’est-il passé pour que tout d’un coup, ce qui nous paraissait acquis — la liberté, la santé, la démocratie, les Droits de l’homme et du citoyen — volent ainsi en éclats ? Pour qu’un monde entier se mette à tanguer et à douter de ses propres convictions passées, de son rapport à sa propre réalité…
Le mot de la fin ?
Pour finir, je pose ici quelques rêves si simples ! Celui de laisser les personnes saines libres d’aller et venir. Celui de faire attention lors des repas, qui semblent la source la plus importante de contamination par SARS-Cov-2. Celui de laisser les médecins prescrire. De laisser libre la prescription d’antibiotiques quand on sait qu’on ne connaît pas de pandémie virale dont la cause des décès ne soit pas en fait les infections bactériennes. D’écarter les protocoles non fondés comme à base de Rivotril pour les patients âgés, ou de ces stratégies vaccinales plus expérimentales les unes que les autres, avec ce mélange de types de vaccins : des vaccins classiques, avec des vaccins OGM et des injections à ARNm, le tout comme s’ils étaient interchangeables… alors même que personne n’en sait rien.
L’OMS n’a-t-elle pas d’ailleurs renoncé à l’objectif d’immunité collective, à la troisième dose systématique, comme à l’injection des enfants ? Si l’enjeu n’était pas politique mais était uniquement sur le soin des populations, tout serait mené différemment, car le focus porterait sur la définition de la santé de l’OMS qu’il est important de rappeler, car nous en sommes si éloignés en portant toute notre attention sur le Covid-19 et quasi-uniquement : « la santé est définie comme un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » Je laisse à mon collègue et ami, le très éminent professeur de médecine interne et de cardiologie américain, le professeur Peter Mac Cullough, qui, la gorge nouée par l’émotion, disait récemment à propos de cette crise : «Cette crise est une crise de la compassion…» Une crise de la compassion à tous égards. En revenant à nos principes de base d’il y a 18 mois seulement, notre santé globale devrait s’en trouver grandement améliorée…
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