Il y a une dizaine de jours, nous avons annoncé l'instauration possible d'un couvre-feu à compter du 18 décembre, c'est-à-dire pour les vacances de fin d'année. L'effervescence actuelle du gouvernement nous conduit à confirmer ce pronostic, qui reste bien entendu à confronter avec la réalité finale. Certains évoquent la perspective d'un nouveau confinement. Nous maintenons notre pronostic du couvre-feu de façon préférentielle par rapport aux autres hypothèses.
Tout le monde a noté l’effervescence actuelle du gouvernement, qui nous semble confirmer l’hypothèse d’un couvre-feu instauré le 18 décembre, que nous avons émise le 23 novembre. En particulier, un conseil de défense devrait se tenir lundi pour adopter de nouvelles mesures “complémentaires” au vu de la “dégradation” rapide de la situation.
Sur le tableau ci-dessus, nous fournissons les chiffres de la mortalité du fait du COVID selon le gouvernement. On observe effectivement une reprise rapide de la courbe, dans des proportions qui pourraient être identiques à la “vague” de cet été, dont on sait qu’elle est restée très inférieure aux pics atteints, officiellement, au printemps 2020, puis à partir de l’automne. Il est donc probable que la mortalité à venir dépasse la mortalité de cet été, ce qui constituera une contre-performance pour Olivier Véran dont nous avons déjà débattu.
Le mantra de la vaccination tourne en boucle
En attendant ce conseil de défense dont nous sommes convaincus qu’il évoquera les mesures à prendre pour les fêtes de fin d’année, le mantra de la vaccination tourne en boucle. Alors que le taux élevé de vaccination dans la population ne semble pas empêcher une nouvelle vague d’une ampleur comparable à la situation antérieure à la campagne vaccinale, les représentants du pouvoir prennent bien soin d’expliquer que le vaccin reste la meilleure arme contre la reprise de l’épidémie.
Ce discours quasi-rituel cache de moins en moins facilement l’impuissance de cette stratégie du tout-vaccin qui interdit les traitements précoces.
La CNIL et le passe sanitaire
Dans le même temps, la CNIL continue à demander au gouvernement des preuves sur l’efficacité du passe sanitaire... qui ne viennent toujours pas. On mesure ici l’écart qui existe entre le discours officiel et la réalité de ceux qui ont un minimum de lucidité sur l’offensive actuellement menée par l’industrie pharmaceutique pour maximiser ses ventes de vaccins.
Dans la mesure où les décisions sont prises sans analyse rationnelle et sur des présupposés destinés à maintenir la peur et la coercition, nous parions sur un couvre-feu. Gabriel Attal a en effet souligné que le gouvernement souhaitait que les Français puissent se voir en famille pour Noël. Ceci nous semble exclure le recours à un confinement qui serait un aveu officiel d’échec de la vaccination.
Le couvre-feu est plus facile à “vendre” politiquement. Il commencerait le 18 décembre au soir, mais pourrait être précédé de nouvelles mesures dès lundi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.