Il est désormais interdit de consommer dans les voitures bar des TGV

Sur France Info, Jean-Pierre Farandou, patron de la SNCF, explique ce jeudi qu'il s'agit d'une mesure de précaution supplémentaire pour lutter contre la propagation du virus.

Si depuis plus d'un an la SNCF martèle que les trains (bondés) ne sont pas un lieu de contamination pour le covid, l'opérateur adopte aujourd'hui de nouvelles mesures à l'heure où la cinquième vague ne cesse de monter.

"Nous avons pris une mesure de précaution supplémentaire pour les voitures bar des TGV. Il est désormais interdit de consommer sur place pour éviter les regroupements. Le passager devra revenir à sa place pour consommer. Ce qui réduira les risques", annonce Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, ce jeudi sur l'antenne de France Info.

Rappelons que lors des précédentes vagues, ces voitures étaient fermées au public.

Rappels à l'ordre

Epinglé l'an passé sur l'insuffisance du renouvellement de l'air dans les TGV, le dirigeant conteste une nouvelle fois les conclusions de cette étude.

"Nous respectons les normes françaises et européennes, nous contestons cet avis, nous avons d'ailleurs gagné en première instance en justice, souligne le responsable. Quand on prend le train, il n'y a pas de risque d'attraper le Covid".

Quant au port du masque dans les trains, Jean-Pierre Farandou souligne que les contrôles ont lieu, "les rappels à l'ordre sont fréquents" mais "aujourd'hui, on est plus face à un petit laxisme avec par exemple un masque mal positionné". Et de souligner que les autres passagers font également la police pour rappeler à l'ordre les passagers qui porteraient mal leur masque ou interpeller les contrôleurs.

Pour autant, une récente étude de l'Institut Pasteur estime que le risque de contamination est supérieur de 30% pour les personnes ayant pris un train longue distance. Là encore, le dirigeant conteste ce chiffre.

Il n'y a "pas de cluster apparent ni chez nos voyageurs, ni chez nos personnels à bord des trains", a insisté le PDG de la SNCF, notant en particulier que les contrôleurs qui "passent leur vie dans les trains" n'ont pas été particulièrement affectés.

Olivier Chicheportiche

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Et pour le métro et le RER ?