Face à la pénurie de médecins urgentistes, qui coïncide avec les vacances, la direction de l'hôpital de Laval décide de revoir l'organisation des urgences pour Noël et la semaine suivante. Seules les urgences vitales seront prises en charge la nuit, du 25 au 28 décembre et du 1er au 4 janvier.
Les urgences du centre hospitalier de Laval, en Mayenne, vont fermer huit nuits, du 25 au 28 décembre et du 1er au 4 janvier en raison de la pénurie de médecin. Seules les urgences vitales seront traitées ces nuits-là, de 18h30 à 8h30.
La pénurie de médecin toujours en cause
Il manque actuellement 11 médecins sur 16 au service des urgences de Laval. Faute de recrutement, et faute d'avoir trouvé des remplaçants, l'hôpital doit donc réorganiser l'accueil des urgences comme début novembre. "À part si on fabrique des médecins là, tout de suite, maintenant, on n'en a pas sous la main" soupire Anthony Millet, responsable du département de médecine d'urgence à Laval.
Cette fois-ci, l'ARS n'envoie pas de réserve sanitaire, elle est "démunie" selon les termes de Caroline Brémaud, la cheffe du service des urgences à Laval. Dans la Sarthe voisine, la situation est encore pire. Les urgences de Château-Gontier et de Mayenne elles aussi sont sous tension.
En conclusion, s'il n'y a pas d'urgence absolue, avant d'aller aux urgences dimanche et les jours suivants, appelez votre médecin traitant ou faites le 15 (un SMS au 114 pour les personnes malentendantes) ou le 116 117 pour la médecine de ville. Le médecin régulateur vous orientera au mieux.
Modification : ce vendredi 24 décembre, le responsable du département de médecine d'urgence à Laval Anthony Millet indique que des solutions ont été trouvées pour la nuit du 29 décembre. Les urgences seront donc ouvertes ce soir-là.
"Ça va recommencer encore" alerte la cheffe des urgences
Caroline Brémaud, chef du service des urgences de Laval, se dit "très en colère" par la situation. Elle prévient : "ce sera pareil à chaque vacances, et même pire cet été si on n'arrive pas à recruter. L'Etat nous avait dit qu'il n'y aurait plus de fermeture d'urgences, quitte à réquisitionner, quitte à faire ceci ou cela. Et puis rien."
Auditionnée par le Sénat le 16 décembre dernier, Caroline Brémaud décrivait déjà une situation extrêmement dégradée. Après ces passages médiatisés, elle dit avoir été contactée "par des gens qui demandent comment nous aider. C'est simple : écrivez ! A l'ARS, mais aussi au préfet, au ministère et au président. Allons-y tous ensemble."
Les démissions des personnels qui refusent de se faire inoculer, ainsi que les mises à pieds, ont de terribles répercussions. La balle est dans le camp des criminels du gouvernement.
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