03 novembre 2021

Crise énergétique européenne – Et c’est du gaz que vous pensez brûler ?

La crise du gaz en Europe ne cesse d’atteindre de nouveaux sommets alors que les prix du gaz dans le monde entier s’envolent. Ce n’est pas seulement un problème européen, mais si vous consultez les médias, vous verrez que c’est tout ce qui les intéresse1.

Vous savez, il neige au Japon aussi, et en Chine.

Les prix continuent de monter en flèche en Europe parce que l’idiotie ne fait pas défaut au sommet de la structure du pouvoir européen. La confluence de la mise sous pression de Nordstream 2, de la publication des « Pandora Papers » et du début des négociations de la coalition allemande juste après le début du quatrième trimestre devrait faire en sorte que l’intuition du danger de chacun s’éteigne comme le font les glandes surrénales après une longue période de stress auto-infligé.

Et honnêtement, quels sont ceux dont les glandes surrénales ne sont pas sur le point de lâcher après les dix-huit mois de « il faut aplatir la courbe », « il faut suivre la science » et « il faut se plier au communisme, déjà, espèce de plébéien dégoûtant » que nous avons traversés.

Je suppose que c’est encore une autre chose que nous devons essayer de prendre en compte dans notre analyse de l’effondrement le plus imminent.

Car si l’on replace cette crise du gaz en Europe dans son contexte, on voit clairement où se dessinent les lignes de front, car la pression extrême du paysage géopolitique actuel oblige tout le monde à quitter les coulisses pour entrer dans la mêlée.

D’un côté, les prix du gaz naturel en Europe atteignent des sommets. D’un autre côté, la Russie interrompt ses livraisons de gaz à l’Europe. La Chine connaît d’importantes pénuries d’énergie et l’ensemble du réseau de distribution du charbon dans le monde est en train de céder.

Ce sont là des faits. Je pourrais en citer d’autres, mais restons concentrés sur ceux là.

Ce qui n’a aucun sens, apparemment, c’est que personne ne peut expliquer pourquoi ces faits existent en premier lieu.

Parce que tout ce que les officiels veulent faire, c’est accuser les Russes sournois pour éluder leur propre responsabilité dans cette affaire.

Enfin, après quelques semaines de ces hurlements, le président russe Vladimir Poutine a abordé la question de son point de vue.

Je vous suggère fortement de lire attentivement ses remarques. Parce que vous y trouverez quelques « faits » qui font que toute cette crise en Europe ressemble à un autre « faux drapeau » mis en scène pour des raisons politiques. Vous êtes prêts ?

Poutine : Les livraisons de gaz de Gazprom à l'Europe 
pourraient atteindre un nouveau record
Poutine : Gazprom n'a jamais refusé d'augmenter les livraisons 
aux clients
Poutine : La Russie remplit pleinement ses obligations 
d'approvisionnement
Poutine : La crise du gaz montre que les autorités européennes 
ont commis des erreurs

Les deux points centraux sont ceux dont personne ne veut parler mais qui sont la clé de compréhension de cette situation.

L’Europe s’est engagée dans un jeu d’équilibriste idiot avec ses citoyens et les marchés financiers sur l’approvisionnement en gaz. Elle fait cela pour construire un récit et perturber les marchés pour un bénéfice politique.

Alors qu’en réalité, toute cette « crise » est fabriquée parce qu’ils ne veulent pas s’incliner devant les forces que leurs politiques ont déclenchées.

Les prix du gaz en Europe sont ce qu’ils sont en raison des erreurs commises par l’Europe elle-même en essayant de remodeler son économie (point 4 de Poutine).

En outre, Poutine a également exhorté Gazprom, en guise de geste de bonne foi malgré ses doutes, à expédier du gaz, en passant par l’Ukraine, même s’il serait préférable d’utiliser d’autres moyens.

« Gazprom pense que ce serait économiquement plus viable, et même plus rentable de payer une amende à l’Ukraine, mais d’augmenter le volume de pompage par de nouveaux systèmes, précisément en raison des circonstances que j’ai mentionnées – il y a plus de pression dans le tuyau, moins d’émissions de CO2 dans l’atmosphère. Tout est moins cher, environ 3 milliards par an. Mais je vous demande de ne pas le faire », a déclaré le président.

Cela ressemble-t-il au tyran à moustache qui est dépeint dans les odieux médias britanniques, américains et allemands ?

Bien sûr que non. Maintenant, je ne prétends pas que Poutine soit un ange ou quoi que ce soit, il jette des miettes à des gens qui se sont mis en position de mourir de faim et de froid, à la fois littéralement et politiquement.

Son objectif est de montrer à quel point la position de l’UE sur l’énergie est devenue stupide et de sortir enfin de l’impasse.

Il est heureux de voir Gazprom (et éventuellement Rosneft si nécessaire) vendre à tous les Européens autant de gaz qu’elle peut en fournir et qu’ils en demandent, mais seulement à des conditions qui profitent à tous, fournisseurs et demandeurs. Comme je l’ai dit dans des articles précédents, l’UE pense qu’elle a un monopsone sur le gaz russe et que, de ce fait, elle peut lui dicter ses conditions.

C’est manifestement faux, et le fait que Gazprom déplace ses approvisionnements pendant quelques jours ici et là le prouve de façon spectaculaire. Comme Jay Powell qui vide le monde des eurodollars avec seulement cinq points de base, Poutine et Gazprom peuvent exposer l’étendue de la mendicité des eurocrates avec seulement quelques jours de ralentissement des exportations de gaz.

C’est pourquoi cette politique de la corde raide concernant l’approvisionnement en gaz et les prix de l’électricité ne vise pas les Russes, qui ont manifestement d’autres clients pour leur gaz, mais les Européens eux-mêmes et les marchés des capitaux, tous structurés autour de la volatilité des prix, qui sont désormais extrêmement vulnérables, même si les choses commencent à revenir à la normale.

Le croque-mitaine russe n’est qu’une couverture pour un jeu beaucoup plus profond et, franchement, beaucoup plus inquiétant.

Ainsi, si Zerohedge a raison concernant les coupures d’approvisionnement en gaz en Europe, ce n’est qu’en partie pour des raisons très claires, même pour les analystes géopolitiques en première année :

Les flux ont chuté car Gazprom n’a réservé qu’environ un tiers de la capacité de transit du gaz qui lui était offerte pour octobre via le gazoduc Yamal-Europe et aucune capacité de transit supplémentaire via l’Ukraine.

Gazprom s’est refusé à tout commentaire. L’entreprise a déclaré à plusieurs reprises qu’elle fournissait du gaz à ses clients dans le respect total des contrats existants et a indiqué que des approvisionnements supplémentaires pourraient être fournis une fois que le gazoduc Nord Stream 2 nouvellement construit serait ouvert.

La balle est pour l’Allemagne.

Oui, l’Allemagne a besoin de Nordstream 2. L’Europe a même besoin de Nordstream 3 si ces nigauds du Davos se trompent sur le changement climatique, ce qui est le cas.

L’Allemagne est le pays pris au milieu de cette bataille titanesque pour le futur du monde et le Davos est le groupe qui crée ce faux drapeau pour induire une hostilité envers la Russie.

C’est ce qui est à l’origine de la crise actuelle, une crise qui, je pense, menace maintenant l’avenir de l’Union européenne elle-même. Si l’enjeu est là, alors quelqu’un finira par faire ce qu’il faut. Poutine vient d’offrir le plus petit des rameaux d’olivier. Maintenant, voyons si la Commission européenne a trois neurones à connecter pour trouver un moyen de sauver la face (et ses arrières).

Battre et rabaisser son voisin n’est pas une stratégie gagnante, ni un moyen de faire baisser les prix et de stabiliser les marchés. À un moment donné, eux, les Russes, se rendent compte que la situation est exactement ce à quoi elle ressemble de l’extérieur, une guerre. Et, dans ce cas, Poutine traite finalement les commissaires de l’UE comme des combattants ennemis parce que c’est ce qu’ils sont.

C’est pourquoi ses commentaires ont été structurés de manière à faire porter la responsabilité de la crise aux dirigeants européens plutôt que de blâmer les personnes qui laissent les lumières allumées en premier lieu.

Chaque fois que des choses comme ça se produisent, on accuse toujours le capitalisme. Mais ce sont toujours des vandales de cocos comme la Commission européenne qui créent le problème, soit délibérément avec des choses stupides comme la Troisième directive sur le gaz, soit par un mauvais investissement du capital qui laisse le monde vulnérable à un été chaud en Asie 2.

Et c’est là le point essentiel que personne ne veut affronter. L’UE a choisi ce combat à des fins purement politiques parce qu’elle a un programme – l’instabilité énergétique pour un bénéfice politique – mais cela lui est revenu en pleine figure.

Parce que, comme je l’ai dit, les marchés sont si tendus qu’il suffit d’un petit changement de tendance pour voir les prix des produits dont la demande est inélastique, comme l’énergie, augmenter de façon spectaculaire avec un changement marginal de l’offre, de la demande ou, dans ce cas, des deux.

La Russie n’agit pas de manière aussi « réglementaire » à ce moment précis sans plan. Traiter l’UE comme l’ennemi qu’elle est fait partie du jeu stratégique. Se plaindre dans les médias ne fait qu’accentuer leur faiblesse et leur manque d’influence.

Mes amis de Mittdolcino.com sont positivement découragés parce qu’ils voient ce jeu de pouvoir sous l’angle de son impact sur l’Italie, c’est-à-dire qu’il va découper le pays en morceaux à cause des besoins divergents d’inflation et de déflation entre l’Italie et l’Allemagne, puisque l’un de ces deux pays doit sortir de la zone euro.

Il est impossible que cette « baisse » massive des livraisons russes à l’UE se produise sans un plan stratégique à plus long terme de la part des Russes. Poutine a clairement fait savoir qu’il en avait assez des manigances de l’UE et que le moment était venu pour lui d’exercer la plus forte pression imaginable sur Bruxelles pour briser l’UE en petits morceaux.

Comment ? Encore une fois, il s’agit de l’Allemagne.

Lorsque Nordstream 2 a été annoncé et que j’écrivais dans Gold Stock Advisor pour Newsmax en 2013, j’ai alors parlé de la différence de comptabilisation de l’or entre la BCE et la Fed. Cela plaçait l’Allemagne carrément à mi-chemin entre les États-Unis d’un côté et la Russie de l’autre.

À l’époque, la Russie et la Chine n’avaient toujours pas signé le grand accord sur le gazoduc Power of Siberia. Elles travaillent maintenant sur le projet Power of Siberia 2, qui ouvrira les énormes gisements de minerais en Mongolie. Donc, même à l’époque, dans ma façon naïve de voir le monde, en tant qu’analyste géopolitique de première année, j’ai compris que la politique étrangère de la Russie devait être axée sur l’obtention d’un soutien de l’Allemagne face aux États-Unis.

L’establishment politique allemand n’allait jamais laisser cela se produire, car sous Obama, le Davos dirigeait l’opération visant à séparer l’Ukraine de la Russie. Jusqu’à présent, les deux opérations ont été partiellement couronnées de succès. L’Ukraine et l’Allemagne sont déchirées de l’intérieur, car les dirigeants nationaux s’inclinent devant les forces internationales qui les obligent à mener des politiques qui vont totalement à l’encontre des souhaits et des intérêts de leur pays.

Maintenant, revenons à aujourd’hui. Le lendemain des élections allemandes, c’est la pagaille, mais avec un résultat très probable : le SPD s’allie aux Verts et au FDP. Avec Christian Lindner (FDP) comme ministre des finances (du moins temporairement), nous avons un gouvernement allemand en guerre contre lui-même.

Comme l’a souligné Alex Mercouris après que j’ai quitté la discussion sur Crypto Rich la semaine dernière, les Verts se divisent sur la question de la Russie. Une partie d’entre eux souhaite le rétablissement de bonnes relations avec la Russie, l’autre partie est constituée de néoconservateurs/infiltrés du Davos qui essaient de déplacer constamment les poteaux de but du changement climatique et de la géopolitique.

Le SPD est à ce stade une pure racaille du Davos, alors n’attendez rien de bon de leur part. C’est pourquoi je pense que Poutine a « fermé les robinets » le lendemain de l’élection. Comme tout le monde, il voit ce que fait le Davos et n’aime pas ça. Alors, pour faire valoir son point de vue, il fait exactement ce qu’il doit faire, arrêter de commercer avec ceux qui ont officieusement déclaré la guerre à la Russie et pousser la scène politique allemande à un point de rupture.

Parce que c’est là que ça se passe. L’Allemagne doit soit contrôler les cordons de la bourse de l’UE, soit quitter la zone euro et être indépendante de ce navire en perdition. Poutine se rend compte que le meilleur moyen d’y parvenir est de jeter de l’huile sur le feu des marchés de l’énergie (quel horrible jeu de mots !) et de rappeler aux électeurs allemands qui est le véritable responsable de leurs factures d’électricité de 2.000 euros par mois.

Ce n’est pas Poutine. C’est Berlin. Berlin doit donc approuver Nordstream 2 et l’enfoncer dans la gorge de la Commission européenne. Et ils feraient mieux de le faire rapidement parce que L’Hiver Vient, après tout.

Et ils viennent de voter pour davantage de cela alors que Merkel, qui a été le plus grand obstacle à l’inclusion de l’AfD dans un gouvernement, quitte la scène. La direction de la CDU a été frappée de plein fouet. La plupart des grands noms ne seront pas au Bundestag cette fois-ci, et le parti va donc faire beaucoup d’introspection et pourrait enfin redevenir pertinent.

Une inflation du type de celle que Poutine « impose » aux Européens aujourd’hui est le type d’inflation dont un pays ne se remet que par une inversion politique. C’est pourquoi nous assistons aujourd’hui à des hausses de taux surprises en Pologne, par exemple. C’est pourquoi la Serbie supplie la Russie d’augmenter ses approvisionnements en gaz et la Hongrie a signé un accord de 15 ans pour assurer son avenir énergétique.

Alors qu’il n’y a pas d’appétit pour une inversion politique en Allemagne aujourd’hui après le vote de la semaine dernière, il y en aura dans environ 3 mois si les discussions de coalition s’enlisent. Parce que la BCE, sous la direction de Christine Lagarde, ne peut pas augmenter les taux mais est impuissante à les empêcher d’augmenter en fin de compte si le marché sent qu’il n’y a pas de leadership politique capable de les contenir.

Ce bateau a pris la mer il y a quelques mois, après que la Fed a fait fi du bluff de Lagarde et a drainé activement plus de 1.000 milliards de dollars des marchés étrangers et vient d’augmenter sa capacité à drainer encore plus, sans réduire l’assouplissement quantitatif.

Maintenant, revenons à la Fed et à Wall Street. S’il y a un véritable retour de bâton dans certains secteurs de l’argent américain contre le Davos qui se traduit par une politique monétaire de la Fed, selon mon analyse cohérente de la situation et des événements qui se déroulent pour la soutenir, alors ils se coordonnent tacitement avec Poutine pour donner à l’Allemagne ce qu’elle veut, une excuse pour quitter l’euro et mener une politique commerciale et énergétique indépendante.

Pensez-y. D’un côté, la Fed retire les dollars. De l’autre, Poutine fait grimper les prix de l’énergie, ce qui rend impossible pour l’Allemagne de lutter contre l’inflation au sein de l’UE. D’autre part, la Chine réprime la spéculation immobilière sur son territoire, en chassant les ONG étrangères et en rappelant aux investisseurs étrangers que les règles en Chine ne sont pas les mêmes qu’en Occident.

Vous pouvez et allez perdre tout votre argent si vous investissez derrière la Grande Muraille, comme viennent de le découvrir de nombreux détenteurs d’obligations Evergrande.

Maintenant, résolvons la quadrature du cercle. Si la crise énergétique de l’Europe est un faux drapeau construit pour effrayer les capitaux, encourager les spéculateurs et provoquer des changements politiques, ne peut-on pas avancer les mêmes arguments pour le combat simultané au Capitole concernant les Démocrates, le plafond de la dette et les projets de loi sur les dépenses ?

Le chef de la majorité du Sénat, Mitch McConnell, a été catégorique : les Démocrates n’ont besoin d’aucune aide pour adopter une résolution sur le plafond de la dette. Ils peuvent le faire quand ils le veulent. Mais, les Démocrates ne le feront pas ? Pourquoi ? Ils fabriquent un récit selon lequel une crise se profile à l’horizon – un défaut de paiement des obligations américaines.

C’est la seule issue qu’aucun investisseur ne veut envisager. Donc, les Démocrates, comme les Européens, plaident contre eux-mêmes afin de faire chanter le monde pour qu’il leur donne leur biscuit ou ils retiendront leur souffle jusqu’à l’effondrement des marchés mondiaux.

Laissez-moi répéter. Il n’y a pas de crise du plafond de la dette. Il n’y a pas de crise de défaut de paiement des États-Unis. Il n’y a qu’une bande de mafiosi au Capitole qui font ce qu’on leur a dit de faire tout en faisant délibérément peur à tout le monde en faisant croire qu’il y a une crise alors qu’il n’y en a pas.[…]

Quel est l’objectif ? Le chaos et l’ébranlement continu de la foi dans la politique, les marchés financiers, la production d’énergie et la saisie des chaînes d’approvisionnement, alors que nous approchons de l’hiver dans l’hémisphère nord où la sensibilité aux nuisances de la grippe, de la dernière version de COVID-11/09 et des conneries flagrantes des politiques enfle comme un furoncle sur le dos d’un bureaucrate du gouvernement qui bloque un permis pour une erreur de base, mais éminemment importante.

Alors que Poutine a déclaré au monde entier qu’il était prêt à travailler avec l’Europe pour contribuer à atténuer les problèmes d’approvisionnement énergétique en Europe, je n’ai pas entendu un seul mot d’encouragement de la part de ceux qui en bénéficieraient le plus.

Leur silence est assourdissant.

Et cela me ramène à l’Allemagne où, à moins que la question ne soit résolue rapidement, le résultat le plus probable en aval est que l’Allemagne quitte l’euro, rétablisse le Deutsche Mark, le voie chuter par rapport au dollar à court terme mais supplanter l’euro.

Alors que l’euro est en chute libre après une clôture désastreuse au troisième trimestre et que les Bunds allemands se préparent à leur prochaine grande liquidation, peut-être, je dis bien peut-être, pour la première fois depuis longtemps, les marchés commenceront-ils à se réveiller des injections de SOMA administrées par les banques centrales et à prendre conscience de la possibilité que les forces soient maintenant alignées pour faire l’impensable, à savoir rompre l’UE.

Mais cela ne se produit qu’avec une inversion politique avec un scénario où la CDU/CSU s’allie avec l’AfD et le FDP pour former un véritable gouvernement lorsque les partis actuels ne réussiront pas à former une coalition ou que toute coalition à trois échouera alors que l’inflation écrase la classe moyenne allemande.

Si l’AfD était intelligent, il mettrait tout cela sur le dos de la politique énergétique stupide de Merkel. Nous voyons maintenant des appels à retarder la fermeture des réacteurs nucléaires allemands. Ils ne peuvent pas importer assez de charbon pour alimenter les centrales. BASF a arrêté la production d’ammoniac, la production alimentaire est donc menacée.

Il n’y a pas d’Agenda 2030 à l’horizon si les Allemands meurent de froid dans leurs maisons ou sont décimés par la COVID-11/09 parce qu’ils n’ont pas les moyens de chauffer leurs maisons.

Cela écrasera la France et Macron, renversera le Davos lors des mid-terms ici aux États-Unis et brisera l’Union européenne dans le processus.

L’Allemagne est la clé de voûte de tout l’édifice du Davos. Sans une Allemagne docile et battue, il n’y a pas de Grand Reset. Une Allemagne qui rompt avec l’euro devient une Allemagne qui se réaligne sur la Russie et l’Europe de l’Est. C’est une Allemagne qui n’est plus obsédée par le mercantilisme européen interne et l’établissement du Quatrième Reich par le biais de l’UERSS.

Le peuple allemand continue de demander la fin de cette politique, mais ses dirigeants ne lui donnent pas les moyens d’y parvenir. Par ailleurs, il continue à donner à ses dirigeants juste assez de pouvoir pour leur éviter d’avoir à prendre une véritable décision. Cette décision arrive à grands pas.

Comme c’est le cas pour tout le monde en Occident, sous diverses formes.

Ainsi, alors que Powell, avec cinq petits points de base, est soumis à une pression extrême pour devenir un adepte écervelé de la théorie monétaire moderne ; Poutine, avec quelques millions de BTU de gaz, est en train d’agrandir des brèches dans la carapace de l’aristocratie qui pense mériter de diriger le monde. Ensemble, s’ils restent simplement assis et continuent à ne rien faire, ils peuvent faire s’écrouler tout l’édifice pourri.

Tom Luongo

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

Notes

  1. Le titre est une référence à Matrix 
  2. Avec une diminution des stocks et une augmentation de la consommation d’électricité et donc de gaz pour faire fonctionner les climatiseurs

Source

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