Valérie Pécresse souhaite supprimer 150.000 postes de fonctionnaires. Candidate à l'investiture LR pour l'élection présidentielle, Valérie Pécresse, qui n'est pas la favorite du vote du Congrès, passe à l'offensive. La candidate veut effectuer des coupes dans « l’administration administrante » tout en renforçant le secteur régalien. La présidente de la région Ile-de-France a déclaré que les « dépenses doivent baisser », soulignant l'échec d'Emmanuel Macron qui n'a pas tenu ses promesses, bien au contraire, dans ce domaine.
Supprimer 150 000 postes pour réaliser une économie de 45 milliards d’euros d’ici à 2027
Selon Valérie Pécresse, la principale mission de l’Etat consiste à protéger, éduquer et soigner. Elle estime donc que la justice, la santé et l’éducation ont besoin de postes supplémentaires. Pour cela, il faut réduire les effectifs dans « l’administration administrante ». La présidente de la région Ile-de-France a donc annoncé qu’une priorité, si elle est élue, serait de supprimer 150.000 postes dans le service public. Il s’agit de réduire les dépenses en vue de « stopper l’explosion de la dette » – l’endettement public atteignant 120% du PIB à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.
La candidate à l’investiture des Républicains pour la présidentielle 2022 compte réaliser 45 milliards d’euros d’économies d’ici à 2027. Elle estime qu’en ajoutant cela à 15 milliards de recettes de privatisation, on peut éviter l’explosion de la dette. Madame Pécresse prévoit aussi d’autres réformes de structures pour atteindre cet objectif. Elle a notamment évoqué « la retraite à 65 ans, la dégressivité des allocations chômage, la débureaucratisation du pays et une décentralisation avec un lâcher-prise de l’Etat pour supprimer les doublons ».
Faire mieux que Macron?
Notons que la présidente de la région Ile-de-France a déjà parlé de cette réduction des effectifs des fonctionnaires qui s’occupent des normes et des procédures en septembre 2021. Par comparaison, le candidat LR à la présidentielle 2017, François Fillon, avait été plus ambitieux, proposant la suppression de 500.000 postes d’agents publics.
Le candidat Emmanuel Macron avait, lui, promis de supprimer 50.000 postes de la fonction publique, d’Etat et 70.000 postes dans la fonction publique des collectivités locales, un “objectif réaliste”, disait-il à l’époque, mais jamais réalisé et qui n’est plus mentionné dans le projet de budget 2022.
Valérie Pécresse espère obtenir le soutien des adhérents LR face à Michel Barnier et Xavier Bertrand, lors du congrès du 4 décembre prochain. Le thème de la réduction de la fonction publique est toujours un thème prisé des adhérents du parti.
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