Bien
que "tous les indicateurs [épidémiques] s’améliorent de façon
indéniable" dans l’Hexagone, Arnaud Fontanet, membre du Conseil
scientifique, avertit que les Français doivent être prêts à un
"redémarrage de l’épidémie", sachant qu’actuellement on observe "la même
accalmie" qu’en septembre 2020.
Rappelant
que la France n’est toujours pas "tirée d’affaire", le professeur à
l’Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique Arnaud Fontanet n’a
pas de doute concernant l’arrivée d’"une poussée épidémique", laquelle
mettra sous "tension hôpital", malgré le fait que la situation sanitaire soit actuellement en nette amélioration.
Le
Conseil de défense se réunissant ce mercredi est attendu pour trancher
sur un éventuel aménagement du pass sanitaire, dont l’application pourra
être territorialisée. Selon l’épidémiologiste, les zones où l’on
supprime son utilisation "doivent avoir à l’esprit qu’il peut être
réinstauré aussi vite qu’il a été levé".
"À
la moindre alerte, il faudra serrer la vis et le plus tôt possible.
Nous ne sommes pas tirés d’affaire", a-t-il souligné le 21 septembre
dans les colonnes du Parisien.
Même
si "les contaminations et les hospitalisations baissent presque partout
en Europe", le professeur voit des indices préoccupants.
"On
avait observé la même accalmie fin septembre 2020, avant un coup de
froid qui avait déclenché la deuxième vague en France et dans les pays
voisins. On s’attend donc à un redémarrage de l’épidémie à l’automne.
D’abord, parce que les conditions climatiques s’y prêteront mais aussi
parce qu’il reste un réservoir de non-vaccinés assez nombreux pour
occasionner une poussée épidémique et mettre en tension l’hôpital. La
question, c’est quand?"
Face
à ce scénario, doit-on craindre de nouvelles contraintes à venir? Le Pr
Fontanet explique que "désormais, la vaccination fait office de
bouclier" et "permet d’éviter des décisions plus drastiques comme les
couvre-feux".
"Il
faudra plutôt ajuster les mesures actuelles. […] Concrètement, cela
veut dire recourir au pass sanitaire, au port du masque en milieu clos,
accepter moins de sollicitations, maintenir le tester-alerter-protéger,
un peu de télétravail quand c’est possible et plus de dépistage en
milieu scolaire."
Jugeant
qu’il est toujours important de "continuer à aller vers" ceux hésitant
devant la vaccination, l’épidémiologiste est plutôt convaincu que le
coronavirus fera désormais partie de notre quotidien.
Répondant à la question de savoir si le plus gros de l’épidémie est passé, Arnaud Fontanet dit "l’espérer":
"Tout
dépend si un nouveau variant, plus virulent, vient jouer les
trouble-fêtes. C’est un élément que l’on ne peut pas maîtriser."
Blablabla... L'objectif est l'imposition à tous de l'identité numérique, donc le laissez passer restera en place jusque là, même si ses modalités d'application changent. pour cela, l'épidémie doit durer éternellement...
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