L’opération avait été évoquée brièvement par Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, il y a un an. Elle est aujourd’hui imminente. Selon La Tribune, les négociations seraient proches d’aboutir. Il s’agit du rachat par des entreprises françaises menées par EDF des activités nucléaires de General Electric (GE), héritées du rachat d’Alstom énergies en 2014. On trouve notamment dans la corbeille les fameuses turbines à vapeur Arabelle (voir ci-dessus), les plus puissantes au monde. Elles équipent les nouvelles centrales construites par EDF, comme les deux EPR d’Hinkley point au Royaume-Uni, mais aussi des projets menés par le russe Rosatom en Turquie, en Bulgarie et en Egypte.
L’opération, si elle se concrétise, présente de multiples avantages de nature très différente. D’abord, elle envoie enfin un message clair de soutien à la filière nucléaire et d’intervention du fameux «Etat stratège» pour reprendre le contrôle d’une activité stratégique. Elle permet au passage d’apporter un soutien à EDF très affaibli, quoi qu’on en dise, par l’échec et le report aux calendes grecques du plan de restructuration Hercule rebaptisé pompeusement Grand EDF. Cela redonne à EDF la maîtrise de la filière.
L’opération, si elle se concrétise, présente de multiples avantages de nature très différente. D’abord, elle envoie enfin un message clair de soutien à la filière nucléaire et d’intervention du fameux «Etat stratège» pour reprendre le contrôle d’une activité stratégique. Elle permet au passage d’apporter un soutien à EDF très affaibli, quoi qu’on en dise, par l’échec et le report aux calendes grecques du plan de restructuration Hercule rebaptisé pompeusement Grand EDF. Cela redonne à EDF la maîtrise de la filière.
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