15 août 2021

A propos du détournement des fonctions étatiques, et de l’abus de droit international s’agissant d’un organisme étatique

Le 16 mars 2020, Emmanuel Macron fait une « déclaration de guerre », dans laquelle aucun « ennemi » n’est clairement identifié, dans la mesure où l’on veut bien reconnaître qu’un virus ou une maladie n’est pas un « ennemi de type militaire ».

En conséquence de cette « Déclaration de guerre », apparaît la 1ère loi d’urgence sanitaire en date du 23 mars 2020. Nous ne reviendrons pas sur l’inconstitutionnalité de cette loi. Loi qui a, par ailleurs, engendré, généré, une incapacité du parlement à se réunir dans des conditions normales (ou même simplement satisfaisantes), et correspond donc à une loi d’exception institutionnelle, ayant mis entre parenthèse nos institutions nationales.

Mais ce n’est pas tout, car, parallèlement à l’édiction de cette loi dérogatoire, d’exception institutionnelle, le « pouvoir exécutif français » s’est senti justifié à instaurer, sur l’initiative d’un « conseil scientifique », dont la composition est en soi extrêmement contestable – et à ce titre dûment contesté par le professeur Didier Raoult comme étant en réalité un « Conseil des amis du professeur Delfraissy » (écouter vers la 11ème minute de la vidéo suivante), un « Conseil de Défense sanitaire ». Depuis lors, les décisions du gouvernement français sont soit initiées directement, soit passent par le prisme, de ce Conseil de Défense sanitaire, lequel agit comme un « usurpateur » du pouvoir politique français.

Or, ce Conseil de Défense repose sur un fondement extrêmement discutable :

“les recommandations d’un Conseil scientifique Covid-19 créé en mars 2020 à la demande du ministère de la Santé, formation autonome et indépendante composée de treize experts scientifiques.”

Il faut encore préciser que le président de ce conseil scientifique a, dès le 25 mars 2020, entretenu une correspondance amicale et politique, sinon strictement professionnelle, avec l’américain Anthony Fauci en charge des intérêts sanitaires américains. Correspondance dont on ne perçoit pas très bien la pertinence au regard des intérêts français; pour dire les choses autrement, cette correspondance pourrait très bien être analysée au regard de la collusion d’intérêts avec une puissance étrangère.

En résumé, le pouvoir politique français est désormais, en quelques sortes, accaparé par (dans le pire des cas) ou soumis à (dans le meilleur des cas) un Conseil de Défense, lequel a été institué à l’initiative d’un organisme, le conseil scientifique, dont la forme juridique n’est pas clairement établie, organisme réuni par le seul ministère de la santé, et dont la composition est hautement suspecte au regard des intérêts politiques français.

Quoiqu’il en soit de sa qualité intrinsèque, en l’occurrence très douteuse, un « conseil scientifique » ne saurait en aucun cas avoir l’autorité et/ou la légitimité politique de décider de la création d’un organisme, un Conseil de Défense, qui prendra désormais les décisions stratégiques au lieu et place du gouvernement français !

Il y a, fondamentalement, un problème juridique initial avec l’instauration de ce Conseil de Défense.

Et ce n’est pas tout !

Étant en guerre, la France désormais régit par un Conseil de Défense est, par voie de conséquence, soumise à la propagande qui accompagne toute guerre ! Or, à l’évidence, cette « propagande de guerre » n’est pas franco-française, elle sévit au niveau européen et même international et concerne particulièrement les pays développés, eux-mêmes réunis au sein de l’OTAN.

Dès lors, la question juridique à poser est la suivante : un organisme international est-il légitime à diligenter et à gérer une propagande de guerre Nationale ? Alors qu’aucune « déclaration de guerre » officielle visant un ennemi militaire n’a officiellement eu lieu… Un virus n’ayant a priori pas de nature militaire (encore que nous ayons de plus en plus d’informations allant dans le sens d’un virus fabriqué en laboratoire et frôlant donc la qualification de « guerre bactériologique », mais c’est encore une autre histoire…).

La déclaration d’Emmanuel Macron selon laquelle « nous sommes en guerre » a eu pour objectif et pour effet de lancer toutes ces manœuvres de nature politico-militaires sans qu’aucun ennemi, au sens militaire du terme, n’ait réellement été déclaré ! Une déclaration de guerre ne doit-elle pas nécessairement désigner un ennemi militaire ? En tout état de cause, la situation étatique et militaire traditionnelle, antérieure à l’actuelle suspension de nos institutions politiques, était qu’une « déclaration de guerre » était accompagnée de la désignation d’un « ennemi militaire ».

On ne compte plus les vices, de fond et de forme, qui entourent les décisions politiques françaises depuis que nous sommes, de facto, dans un état de suspension de nos institutions.

Il résulte de cet état de fait, que le gouvernement français a, de facto, perdu toute fonction réelle, qu’il est aujourd’hui concentré dans les mains d’un Conseil de Défense dépourvu de tout fondement juridique sérieux et surtout de toute légitimité politique.

Du point du vue du droit international, l’État français, qui a été vidé de sa substance politique pour être mis au service d’organismes dominés par des intérêts non formellement identifiés, se trouve dans une situation de détournement institutionnel, d’abus de droit international public.

Il importe aujourd’hui d’agir au niveau international afin de faire reconnaître la scission entre le gouvernement français et sa population ; scission entraînant la fin de toute légitimité publique des décisions d’un gouvernement qui a, de facto, démissionné au profit d’un Conseil de Défense illégal et politiquement illégitime.

Les Français sont dans une situation de détournement de leur État et des fonctions étatiques régaliennes y afférentes. Non seulement le pouvoir globaliste a déclaré la guerre à notre système de droit continental traditionnel mais il a désormais également usurpé notre État, dont la qualification elle-même relève de ce système de droit.


Réforme des institutions : précisions et réponses

Le 9 août 2021 − Source Valérie Bugault

Réponse à ceux qui croient voir dans la REFORME DES INSTITUTIONS que je propose un rapport ésotérique avec le « Bohemian Club » et la franc-maçonnerie sataniste.

Voici la remarque désobligeante postée (copiée telles qu’elles, sans correction des fautes) sous mon article intitulé « A propos du détournement des fonctions étatiques, et de l’abus de droit international s’agissant d’un organisme étatique », relayé par le site « Profession Gendarme » :

Henry Q :

Toutefois, la difficulté est d’écarter toute contribution de sa part à un “vrai-faux renversement fabriqué au profit des mêmes”.

Pour ne citer qu’un exemple, je ferai référence au nouveau modèle de réforme des institutions prôné par Valérie Bugault sur son site : https://valeriebugault.fr/reforme-des-institutions.

Et en particulier, la représentation picturale de son nouvel état politique incite au questionnement : https://valeriebugault.fr/wp-content/uploads/2021/07/2-Etat-Politique.jpg .

On y trouve un état politique représenté sous la forme d’un ‘temple’ (maçonnique?) à 4 piliers, coiffé par un chef d’état tout puissant, et abritant principalement le droit, la monnaie, les forces de l’ordre et la langue française (symbole fort de l’identité nationale). Étonnamment, ce ‘temple’ est assis sur le peuple et la morale ! Pour couronné le tout, la toiture du ‘temple’ est coiffée par un hibou ou une chouette Minerve. Au niveau de compétences et d’expertises qui caractérise Valérie Bugault, peux-t-on réellement imaginer que ce symbolisme lourd de sens se résume à de simples maladresses de style?

J’ajoute que le présent article répond au commentaire ci-dessous, qui n’est pas désobligeant mais demande simplement des éclaircissements honnêtes sur mes intentions et sur ma Réforme des institutions :

Christophe Demaris :

Il faut effectivement des explications de l’intéressée sur ces symboles, comme sur l’absence de prévision d’une constitution limitant le pouvoir politique, ce que Chouard ne peut comprendre.

Voici mes réponses

Prolégomène

Ces explications sont données une fois pour toutes, étant entendu que j’en suis au moins – à peu de choses près – sur ces sujets brûlants à la dix millionième explication, y compris celles données à Etienne Chouard lui-même.

Celle-ci sera donc la dernière, une sorte de quitus donné à mes lecteurs. Pour le reste, j’invite les observateurs inattentifs à tenter de comprendre mes travaux en prenant le temps de les lire sans a priori ni arrière-pensée et sans me prêter d’intentions malveillantes.

Enfin, je précise (particulièrement à destination de toutes les personnes mal intentionnées ou me prêtant des intentions cachées) que je suis successivement accusée par certains d’être une catholique intégriste et par d’autres d’être une franc-maçonne. Je ne suis ni l’une ni l’autre ! Je fréquente tout le monde, en particulier les gens honnêtes, gentils, cultivés et moralement intègres.

Il peut arriver que certaines de mes relations soient étiquetées (nous vivons sous le règne malheureux des casuistes intégristes) « catholiques intégristes », pour la simple raison qu’ils se sont, fort heureusement et avec beaucoup de discernement, totalement désolidarisés du Vatican – devenu un innommable cloaque mafieux -, tandis que d’autres sont étiquetées, à tort ou à raison, comme « francs-maçons ».

Il faut néanmoins garder à l’esprit que, d’une façon générale, la franc-maçonnerie, comme le catholicisme, et plus largement le christianisme, comme d’ailleurs toute construction humaine, y compris les religions traditionnelles organisées (en particulier le judaïsme et l’islam), ne sont pas des principes uniques et homogènes. Ces constructions sont composées d’hommes et aucun humain n’est, à ma connaissance (et j’ajoute heureusement), identique à un autre.

Il existe des « francs-maçons » honnêtes, patriotes et courageux comme il existe des « catholiques intégristes » patriotes, honnêtes et courageux.

Il existe aussi, évidemment, des francs-maçons pervers et malfaisants ; il en existe d’autant plus que l’anonymat de la franc-maçonnerie ainsi que les pratiques occultes de ses dirigeants affiliés au rite écossais (qui semble, d’après ce que j’en ai compris, chapeauter toutes, ou la plupart des loges, toutes obédiences confondues) favorisent ce genre de dérive.

Mais il existe aussi des catholiques et des chrétiens hypocrites, particulièrement couards, corrompus et malfaisants.

Le même constat peut être fait pour toutes les personnes en fonction de leur religion officiellement revendiquée : l’appartenance à un cadre ou à un groupe ne présume pas des qualités intrinsèques des individus.

Je constate aussi qu’il existe surtout, quelle que soit la structure ou religion d’appartenance, des Français déboussolés, malheureux, dépourvus des repères historiques leur permettant de porter une juste appréciation sur les gens et les systèmes dans lesquels ils évoluent. Mon travail consiste surtout à apporter, ou tenter d’apporter, des réponses à cette catégorie de gens.

A titre personnel j’évite, autant que faire se peut (c’est-à-dire dans la mesure où je les identifie comme tels) de fréquenter les individus malfaisants, malhonnêtes, vicieux, méchants et couards.

1°) Concernant le symbole de la Chouette mis, à dessein, en avant sur mon site :

Je rappelle – puisque cela est malheureusement nécessaire – que la chouette, symbole de la déesse Athéna, représente, dans la tradition culturelle et politique européenne (qui est la mienne), la sagesse, la connaissance et la stratégie militaire.

La chouette utilisée et dessinée pour incarner la REFORME DES INSTITUTIONS que je propose, n’a, en particulier, rien à voir avec le « hibou » du Bohemian Club.

Quoiqu’il en soit de la chouette ou du hibou, il faut considérer les choses dans leur ensemble : ce n’est pas parce que des entités malfaisantes, issues de l’empire anglo-saxon et/ou d’ailleurs ou de plus loin dans le temps, subvertissent le droit, les symboles, les institutions et la langue (le sens des mots), qu’il faut en profiter pour renoncer à la vérité que portait notre droit, les symboles traditionnels de notre culture et le sens réel des mots de notre langue historique.

Il ne saurait être question de renoncer au concept d’État parce que le droit anglo-saxon l’a subverti pour le confondre avec celui d’entreprise !

Il ne saurait être question de renoncer au droit continental traditionnel sous le prétexte fallacieux que des « intégristes du mal », issus de l’empire britannique, ont perverti ce droit au moyen de l’imposition universel de leur propre réglementation commerciale anglo-saxonne.

De la même façon, il ne saurait être question de renoncer à l’état civil, fondateur de notre civilisation occidentale, sous le prétexte frauduleux que les Anglais, et par voie de conséquence tous les anglo-saxons à leur suite, ont estimé qu’il fallait considérer l’état civil comme étant une fiducie et l’individu comme étant un objet dans le commerce !

En droit continental traditionnel, l’État, l’état civil, et les individus sont définitivement et initialement hors du champ commercial. Ils y seraient restés si nous n’avions pas été subvertis de l’intérieur pour nous faire renoncer à notre système de droit et à notre civilisation. Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain : je vous propose de jeter l’eau du bain anglo-saxon et de garder le bébé, en l’occurrence notre civilisation européenne.

En d’autres termes et d’une façon générale : il ne saurait être question de renoncer à nos symboles traditionnels positifs, à nos racines politiques et culturelles et à notre civilisation pour la (très mauvaise) raison que des mafieux, tout dominants soient-ils, ont subverti lesdits symboles !

Notre devoir est, tout au contraire, de nous dresser afin de revivifier notre civilisation en retrouvant ses racines et son intégrité morale et politique.

Les notions de libertés et de droits humains sont directement issues de la civilisation européenne occidentale formée de différentes strates : les apports gréco-romains auxquels se sont ajoutés les apports du droit canon issus des grands penseurs de la chrétienté durant toute la période du Moyen-Âge.

Par la suite, cette civilisation n’a pu perdurer et continuer d’exister que parce qu’il existait un équilibre des forces normatives entre d’une part le pouvoir temporel (Roi et Seigneurs) et d’autre part, le pouvoir spirituel alors représenté, en Europe, par la papauté installée à Rome.

En d’autres termes, notre droit continental, support exclusif de ce que l’on appelle la « civilisation occidentale », n’a pu se développer en tant que principe d’équilibre au service du développement du groupe, et fonder ainsi une « civilisation », que sur la succession des trois apports historiques que sont la Grèce antique, Rome et la Chrétienté du Moyen-Âge. Il ne saurait être question de renier l’un de ces trois apports historiques sans renier l’existence même de la « civilisation occidentale », qu’on se le tienne pour dit ! Il ne saurait non plus être question de donner la prééminence aux règles issues de l’empire romain sur celles issues de la république romaine et sur celles issues des autres sources de notre droit, en particulier les grands penseurs, légistes, catholiques du Moyen-Âge !

Pour cette raison, je revendique sur mon site internet et à titre personnel l’usage de la chouette et la véracité du message athénien dont elle est porteuse. Cette chouette est d’ailleurs probablement annonciatrice d’un message de mort à destination de tous les assassins, les mafieux, les pervers et les escrocs de tous gabarits (les pervers institutionnels se trouvant au premier rang de cette catégorie maléfique) ! Ce qui peut aussi expliquer qu’elle soit si décriée par certains…

2°) Concernant ma récusation complète et définitive du terme de « Constitution » :

La France a vécu des millénaires sans « Constitution », sans se porter aucunement plus mal que depuis qu’elle en est affublée. Et surtout sans se porter plus mal qu’aujourd’hui…

Ceci vient d’une raison très simple : la « Constitution » est née, en France, au moment où le parlementarisme anglo-saxon associé à une pseudo séparation des pouvoirs s’y est implanté. Pour un petit rappel de ce qu’est ce parlementarisme, je vous renvoie à l’une de mes conférences (cf. https://odysee.com/@valeriebugault:c/Derriere-le-liberalisme,-la-dictature-des-institutions-britanniques:6 ; et pour la version écrite : https://valeriebugault.fr/pourquoi-le-modele-britannique-est-il-anti-democratique).

La « Constitution » remplie essentiellement deux rôles :

Le premier est d’organiser les relations entre des pouvoirs prétendument séparés (voir à cet égard ma conférence suivante : https://odysee.com/@valeriebugault:c/Crise-des-institutions-fran%C3%A7aises-et-piste-pour-une-refondation–Partie-01–15-sept-2020:e?r=2MCpWY9WYfMgYeCktK9KJ48f3izkbLr1 et https://odysee.com/@valeriebugault:c/Crise-des-institutions-fran%C3%A7aises-et-pistes-pour-une-refondation–Partie-02—15-sept-2020:7?r=2MCpWY9WYfMgYeCktK9KJ48f3izkbLr1) ;

Le second est de reprendre, à titre de pétition de principe, les grands principes de liberté et d’égalité issus de notre civilisation occidentale, c’est-à-dire de notre droit continental traditionnel, mais subversivement et malicieusement orientés dans le sens quasi exclusif de la liberté du commerce.

Revenir à des institutions politiques viables nécessite, par principe, de s’affranchir méthodologiquement de ce carcan institutionnel, chapeauté par une « Constitution », imposé par les dominants financiers d’aujourd’hui ; lesquels ne pensent qu’à instaurer un gouvernement mondial totalitaire à leur service exclusif.

Dans les institutions que je propose, il n’y a pas de « Constitution » car celle-ci est remplacée par un changement de paradigme en termes d’organisation politique et sociale.

Il existe en revanche une Charte des valeurs intangibles (cf. https://valeriebugault.fr/charte-des-valeurs-intangibles-de-la-france), qui sert de guide et qui réaffirme les grands principes issus de notre civilisation occidentale portés par le droit continental traditionnel, lequel était adossé au droit naturel.

Cette REFORME DES INSTITUTIONS, qui est une Évolution (et non une Révolution) des institutions, propose en conséquence de réinvestir de manière sérieuse le droit naturel en suivant une certaine méthodologie, elle-même précisée.

Par ailleurs, toute la réorganisation sociale que je décris dans cette réforme repose sur une réappropriation du principe politique par chaque ressortissant de l’État sous la forme de leur participation politique à des GROUPEMENTS D’INTÉRÊTS. Ces GROUPEMENTS D’INTÉRÊTS sont autodéterminés par leurs participants à l’exception de deux grands principes auxquels ils ne peuvent contrevenir : le principe de subsidiarité et le mandat impératif de leur représentant, quelle que soit par ailleurs la mission de ce dernier.

Ce que la plupart des gens mettent mentalement et idéologiquement dans le terme « Constitution » peut donc être écrit, sous la forme d’une « Charte », d’un « mode d’emploi », d’un « Règlement interne ou intérieur » ou d’une quelconque autre dénomination (peu importe le terme utilisé), à l’intérieur de chacun des GROUPEMENTS D’INTÉRÊT.

A cet égard, chaque GROUPEMENT a en effet la charge d’édicter ses propres règles de fonctionnement, sur le modèle – pourquoi pas – des ateliers constituants développés par Etienne Chouard ; tout type de modèle peut y être mis en œuvre pour la désignation des responsables ou des représentants techniques ou territoriaux : tirage au sort, vote, nomination…

L’autodétermination suppose justement qu’aucune règle extérieure aux membres dudit groupement ne s’imposent à lui en termes d’organisation (à l’exception des deux mentionnées plus haut).

De ce point de vue, cette réforme institutionnelle n’est pas « directive », elle permet la coexistence, via les nombreux GROUPEMENTS D’INTÉRÊTS, d’une multitude de modèles de développement différents, adaptés aux thématiques, aux us et coutumes et à la volonté propre des participants auxdits groupements.

Les plus instruits d’entre mes lecteurs reconnaîtrons dans les Groupements d’Intérêts le modèle des corporations d’Ancien Régime qui, quoi que certains en disent (à tort), n’ont strictement rien à voir avec le modèle des corporations du gouvernement de Vichy ! Mais la différence avec les corporations d’Ancien-Régime vient du fait que cette méthode est élargie à toutes les activités humaines : les GROUPEMENTS D’INTÉRÊTS que je propose ne sont pas limités aux activités artisanales et commerciales, ils concernent toutes les activités humaines, y compris les activités spirituelles. Ces GROUPEMENTS D’INTÉRÊTS ont l’avantage de faire disparaître le concept d’anonymat, porteurs de toutes les dérives de notre époque, au profit d’institutions formelles dans lesquelles les objectifs et les individus qui y souscrivent sont clairement identifiés et relèvent tous, à titre personnels et collectif, du droit commun de la responsabilité rénové (c’est-à-dire tel qu’il était conçu avant sa dénaturation catégorielle).

De ce point de vue également, cette REFORME DES INSTITUTIONS fait le lien entre l’Ancien et le nouveau Régime ; elle permet aux Français de renouer avec leur histoire sans en renier aucun de ses moments.

C’est la raison pour laquelle j’affirme que cette REFORME DES INSTITUTIONS correspond à une Évolution, en aucun cas à une Révolution : elle est une synthèse historique permettant de prendre les meilleures composantes des différents systèmes politiques ayant eu cours sur notre territoire depuis les 1000 dernières années.

3°) Concernant la formalisation de mes schémas (de la Réforme institutionnelle) qui, semble-t-il, pose problème à certains :

Encore une fois, je commence par un constat sous forme d’anecdote : certains voient des « temples maçonniques » là où d’autres voient des colonnes grecques.


Ces schémas ont été fait, gracieusement, par mon webmaster, Christophe, qui a très gentiment et avec beaucoup de dévouement, fortement amélioré mes propres schémas initialement et uniquement réalisés avec les seules formes géométriques disponibles. Mes propres schémas n’étaient ni très esthétiques ni très présentables pour un public non averti ; je remercie donc encore Christophe d’avoir donné de son temps pour les rendre présentables.

Christophe étant l’auteur des schémas décriés, je vous joins ci-dessous sa propre réponse à la remarque désobligeante faite par Henri Q, et reprise par d’autres commentateurs sur différents supports (sites internet) :

Bonsoir messieurs Henry Q, Dujardin, Desmaris et masque de Chair …

Je m’appelle Christophe C., je suis né le 19 juillet 1977, en France et je suis l’auteur des « représentations picturales » que vous analysez (pardonnez-moi) si mal.

Pourquoi moi ? Bonne question. Et si je prends le temps d’y répondre c’est pour éclairer le sombre chemin sur lequel vous vous égarez.

J’ai contacté Valérie Bugault après avoir lu ses livres et visionné ses conférences. Si vous l’aviez fait, vous sauriez grâce à vos regards aiguisés de vieux briscards que le talent de Valérie ne s’exprime pas dans les arts graphiques ou dans le numérique. Pas plus dans le marketing de ses propos ou de ses ouvrages. Encore moins dans les réseaux sociaux ou le buzz médiatique. Bref, loin de toutes les sophistications dont sont si souvent friands les énergumènes auxquels vous voudriez la rattacher.

Moi, je ne suis personne. Pas vraiment de talent. Juste une capacité de travail et de sueur. Mais surtout une envie de faire et de construire plutôt que de critiquer, seulement. Alors je me lance. Je contact Valérie Bugault. Pas facile. Une fois deux fois, trois fois, rien à faire. On imagine que chat échaudé craint l’eau froide, que madame Bugault se protège des perturbateurs endocriniens. Grand bien lui fasse, elle a raison.

Mon intention est réelle. Je veux aider. Je peux aider. Alors je tente à nouveau et cette fois je produis quelque chose à lui montrer. Puis deux. Puis trois… puis la fameuse « représentation picturale » de l’état politique. Puis une chaîne, puis deux, puis un site… etc.

Je suis un prolo de province, classique… épargne à – 20 000, emmerdes à + 20 000.

Pas franc maçon, jamais encarté, jamais syndiqué.

TOUTES LES REPRÉSENTATIONS PICTURALES dans la réforme de institutions présentes sur le site de Valérie Bugault, ont été faites par moi. L’INTÉGRALITÉ du site a été fait par moi.

Et TOUTES les images d’articles de Valérie sont créées par moi à partir d’images libres de droit récupérées sur des sites spécialisés, gratuitement et légalement.

Les instructions de Valérie pour réaliser ces illustrations sont dans ses livres et ses articles. Dans les schémas initiaux faits par Valérie, les états et les citoyens sont représentés par des CARRÉS et des RECTANGLES. Très primaire et peu esthétique. Certes, mais on est loin des symboles maçonniques et de toute cette merde. Vous en conviendrez, j’espère. Pour ma part je récupère des images libres de droit que je transforme, coupe, modifie en forme et en couleur, bref. Rien de particulier. Mais une fois de plus tout ceci est dénué d’une culture que je n’ai pas messieurs, celle du symbolisme.

Et puis je vais vous dire, je m’en cogne. Ce n’est pas parce qu’une bande de tarés a décidé de prendre telle ou telle forme comme symbole qu’on va retirer les carrés ou les triangles de la géométrie et du dessin.

Le logo de la réforme des institutions devait initialement être composé avec un hexagone et un coq. C’était le souhait de Valérie.

J’ai alors commencé à travailler en ce sens (j’ai toutes les planches à votre disposition). On ne va pas se mentir le résultat était pourri.

Nous avons alors reçu de l’aide d’une jeune fille d’une vingtaine d’année à peine. Pas banquière, pas maçonne, pas milliardaire. Une jeune graphiste qui a simplement travaillé à partir de ma dernière version produite. C’est donc à elle et à son talent que nous devons le logo actuel de la réforme des institutions où figure une chouette.

La Chouette était un symbole de sagesse avant d’avoir été pervertie par une bande de tarés dégénérés.

Voilà l’histoire de ces représentations picturales. Celle de deux citoyens lambda qui veulent aider une lanceuse d’alerte. Une histoire d’artisans besogneux, qui comme l’emblème de leur pays, ce putain de gallinacé, parviennent à travailler les pieds dans la merde. Loin des clichés imbéciles. Loin de tout réseau occulte. Tout simplement. Nous sommes très loin de réseaux franc maçon et autres conneries de ce genre.

Il n’y a pas d’équipe Valérie Bugault. Il n’y a pas de financement. Il n’y a aucun conflit d’intérêt de quelque sorte que ce soit. Parce que l’indépendance et l’autonomie sont à ce prix. Il n’y a qu’une volonté : Pouvoir continuer à défendre sa nation et sa famille avec le courage de ses positions assumées depuis si longtemps.

Aucun intellectuel français n’a fait le job comme Valérie l’a fait. Elle est la seule à proposer une voie de reconstruction viable et réfléchie. Il suffit de lire les travaux de chacun pour se rendre compte que ce que propose Étienne Chouard comme bien d’autres n’est qu’un morceau de la solution. La seule à faire le lien et le liant pour que tout ça tienne de façon pérenne, c’est la proposition de réforme des institutions que propose Valérie Bugault.

Pour finir, nous n’avons aucun lien de parenté, aucun lien contractuel, aucun lien commercial, aucun lien moral.

Je veux juste que mes enfants aient un avenir. Qu’ils ne soient pas déçus par mon manque de courage et d’action, qu’ils soient même fiers de moi, pourquoi pas.

Je ne pense pas pouvoir leur apporter cela avec une pancarte sur les boulevards parisiens.

Je fais ce que mon cœur me dicte. Lui et ma tête sont d’accord avec l’ensemble du reste de mon corps : cette femme est une bénédiction. Son courage et son dévouement sont des exemples pour nous tous. Son travail, son combat, son engagement et ses sacrifices sont faits pour vos enfants messieurs, comme pour les miens. Notre devoirs chers amis, dans cette merde généralisée, c’est au moins d’être assez malin et lucide pour reconnaître nos amis de nos ennemis.

Rien ne vous empêche de vous intéresser au travail de Valérie, à ses publications depuis 10 ans. Rien ne vous empêche de voir la cohérence des propos, la constance des positions, la justesse des observations, la vérification dans le temps des analyses qu’elle a pu faire.

Ne vous trompez pas de combat ni d’ennemi. Soyez justes.

Je pourrai continuer encore longtemps, car j’ai tant à dire sur le sujet…

J’espère avoir au moins apporter quelques éclairages à vos questionnements.

Je me suis autorisé cette réponse pour la raison suivante.

Lorsqu’on fait ces choses-là, animé par nos intentions, avec zéro moyen, un max d’emmerdes, beaucoup de fatigue… ça fait mal de lire certains commentaires quand ils sont à ce point à côté de la plaque.

Je nous souhaite à tous d’avoir une Valérie Bugault à côté de nous.

Je nous souhaite à tous d’avoir un dixième de son courage et de son intégrité.

Je tiens à votre entière disposition TOUTES les esquisses et les travaux intermédiaires que j’ai réalisés pour obtenir les versions définitives que vous voyez sur le site de Valérie Bugault.

Bien à vous,

Amicalement

Christophe C.

Enfin, j’ajoute, à titre personnel, que nous attendons avec impatience que des personnes bienveillantes et disponibles ayant des compétences de graphiste nous rejoignent afin d’améliorer bénévolement la lisibilité et l’esthétique des graphiques présentant ma Réforme des Institutions…

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