Haut Conseil de santé publique (HCSP) : les personnes complètement vaccinées peuvent retirer leur masque... chez elles !

Selon le Haut Conseil de santé publique (HCSP), les personnes complètement vaccinées contre le Covid-19 peuvent abandonner le masque en milieu intérieur fermé et privé. Elles doivent seulement le conserver en collectivité.

Dans un « cadre privé familial ou amical » en milieu fermé, les personnes peuvent retirer leur masque « si elles ont toutes bénéficié d’un schéma vaccinal complet ». Le respect des autres gestes barrières (lavage des mains, distanciation, aération et limitation du nombre de personnes à six) reste nécessaire. Il n’est donc toujours pas question de participer à des larges regroupements.

Les gestes barrières toujours essentiels

Cette recommandation ne s’applique pas si l’une des personnes concernées n’est pas complètement vaccinée ou est une personne à risque face au coronavirus. Dans le cadre collectif et les lieux publics, le HCSP préconise de continuer à respecter les gestes barrières, dont le port du masque et la limitation des déplacements.

La « prudence » reste d’actualité, souligne le HCSP dans un avis publié ce dimanche sur l’adaptation des gestes barrières. En effet, la situation au niveau national reste « défavorable », le pays est sous le coup d’une « saturation hospitalière » et il reste impossible « d’évaluer le risque pour les personnes ayant bénéficié d’un schéma vaccinal complet de contaminer d’autres personnes ».

Une reprise progressive de la vie sociale grâce à la vaccination

Pour le HCSP, des « campagnes de communication pédagogique » seraient nécessaires pour expliquer l’importance des gestes barrières aux personnes vaccinées. Il conseille également de « promouvoir des études de suivis cliniques et microbiologiques » des personnes vaccinées pour évaluer le risque d’infection par exposition à des personnes infectées et le risque de transmission.

L’intensification de la campagne de vaccination devrait « permettre la reprise progressive d’une vie sociale et économique dans la seconde partie de l’année 2021 », conclut le Haut Conseil. Cet avis, validé le 11 avril, avait été sollicité par la Direction générale de la Santé.

Source