05 mars 2021

Qui a tué Karla Turner ?


L’histoire de Karla Turner est à l’origine de la série TAKEN produite par Steven Spielberg en 2002.

Un ouvrage qui, visiblement, inspirera le scénariste Leslie Bohem qui écrira Taken, une mini série de télévision du même nom produite par Steven Spielberg en 2002.

Une inspiration purement formelle, car si les ressemblances entre l’histoire de Pat (racontée dans Taken de Turner) et la petite hybride interprétée par l’enfant star, Dakota Fanning, ne sont évidemment pas fortuites, le scénario de la série trahira néanmoins la pensée de Karla Turner en présentant les enlèvements extraterrestres comme une évolution quasi mystique de l’humanité.

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Qui a tué Karla Turner ?

Qui a tué Karla Turner ? C’est un peu la question que l’on se pose spontanément en parcourant les évènements étranges qui ont rythmé la vie de cette femme exceptionnelle qui a marqué l’ufologie des années 90. Cette intellectuelle insoumise était ce que l’on appelle, dans le langage ufologique contemporain, une abductée, c’est-à-dire quelqu’un qui se souvient avoir été enlevée de force par des entités apparemment extraterrestres. Elle était surtout une chercheuse au parler vrai qui prit le risque de parler publiquement de son expérience et qui n’hésita pas à naviguer à contre courant des idées reçues pour défendre l’intégrité de ceux qui, comme elle, ont pénétré un monde inconnu. Elle laissera derrière elle, trois ouvrages clés encore mal connus et pourtant indispensables pour qui veut comprendre le phénomène des abductions : Into The Fringe, Taken et Masquerade of Angels. Trois livres que Karmapolis s’efforcera de traduire à commencer par Taken dont vous trouverez les premiers chapitres à la fin de cet article.

Avant de devenir un auteur respecté du cercle restreint de la recherche sur les enlèvements extraterrestres, Karla Turner menait une vie tout à fait conventionnelle. Mariée et mère d’un garçon, elle obtint sa licence à l’université de Californie à Sacramento, décrocha sa maîtrise à l’université de Nottingham et son doctorat à l’université du Texas de Denton où elle enseigna comme professeur de littérature avant de se dédier complètement à la recherche sur les rencontres rapprochées du quatrième type, à savoir les abductions.

C’est par la force des «choses» que Karla entrera, en mai 1988, dans un monde encore inimaginable pour beaucoup. En l’espace de quelques semaines, c’est la vie tranquille et bien organisée de toute une famille qui sera envahie par la résurgence de souvenirs incroyables, peuplés d’ombres fuyantes, d’entités reptiliennes, d’inquiétantes expériences «médicales», d’apparitions d’OVNIS et par la découverte d’ecchymoses et de cicatrices étranges au lever du lit. Un phénomène qui touchera Karla et Elton Turner, son mari, mais aussi leur fils et son copain de chambrée ainsi que Megan (pseudonyme), qui deviendra plus tard leur belle-fille. Pendant un peu plus d’un an, Karla Turner transcrira au jour le jour leurs expériences dans un journal qui servira de base à son premier livre, Into The Fringe (Berkley edition – 1992), qui est un compte rendu précis, vu de l’intérieur, de la vie quotidienne d’une famille sous l’emprise d’une force qui ne dit pas son nom.
Un livre témoin, dense et inattendu où Karla Turner annonce la couleur d’entrée de jeu : «Les gens qui figurent dans ce livre sont des victimes. Ils sont aussi ma famille, mes amis et ce qui leur arrive m’importe beaucoup. Je pense que tout le monde devrait partager mon sentiment car notre histoire démontre qu’aucune famille, aucun enfant ni aucun ami n’est à l’abri du phénomène des enlèvements et cela d’autant plus que les évènements vécus par notre petit groupe se répètent, à l’instant même, dans des milliers de foyers», expliquera-t-elle en introduction, comme pour se justifier de cette confession publique et forcément impudique d’une nouvelle vie qu’elle n’a pas choisie mais qu’elle embrassera avec force et détermination.

Pas question donc de voir ces intrusions comme un coup de pouce providentiel du génie génétique de nos «frères de l’espace» pour surmonter le chaos spirituel, politique et écologique d’un monde en déconfiture. Ce sera d’ailleurs son cheval de bataille car pour Karla Turner, une abduction n’a rien d’un accompagnement spirituel transcendantal, c’est un viol du corps et de la conscience : «Avant de croire en la bonté des extraterrestres, nous devrions nous demander pourquoi des entités évoluées opèrent de nuit pour prodiguer leurs «soins»? Pourquoi nous paralysent-ils et nous empêchent-ils de résister? Pourquoi des anges s’amuseraient-ils à voler nos fœtus? Pourquoi manipulent-ils les organes génitaux de nos enfants et pourquoi ont-ils besoin de sonder nos rectums? La peur, la douleur et la mystification seraient-elles compatibles avec leurs desseins soi-disant spirituels?» dira-t-elle en conclusion d’un article consacré aux séquelles des enlèvements.

Turner dressera un constat dur, sans concession et peut-être amer pour certains chercheurs, psychiatres et psychologues comme Leo Sprinckle, Richard Boyland ou encore John Mack et bien d’autres. Des personnalités qui ont défendu et défendent encore l’idée d’un partenariat spirituel avec les «extraterrestres», une sorte d’association symbiotique qui, au-delà des souffrances imposées par l’exercice, permettrait à un abducté de prendre conscience de sa relation «spéciale» avec ses ravisseurs, de développer une pensée évolutive et holistique ou mieux encore, une conscience écologique profondément concernée par la survie de la planète. A écouter Karla Turner, ces théories —tout comme celles d’autres chercheurs qui ont exclusivement voulu voir dans ces rapts une opération d’hybridation de notre espèce— sont fondées sur des données incomplètes car leurs auteurs ont opportunément choisi d’écarter tout ce qui ne collait pas avec leurs déductions.

Aux antipodes de la vision, quelque peu idéaliste, de l’extraterrestre bienveillant véhiculée par certains concepts new age, les aliens de Turner sont les «maîtres de l’illusion» : fourbes, menteurs, manipulateurs et obsédés par notre sexualité, ils possèdent une technologie qui leur donne les clefs de notre conscience, de notre mémoire et de notre univers émotionnel.
Raison de plus, dira-t-elle, de ne pas s’offrir le luxe de rejeter des témoignages ou des indices «gênants» sous prétexte qu’ils ne sont pas spirituellement corrects ou ne corroborent pas une thèse ou des hypothèses, aussi séduisantes soient-elles. Karla Turner se fera donc la porte-parole de ces témoins encombrants, de ces enlevés anonymes qui reviennent avec des problèmes gynécologiques, des maladies graves liés aux enlèvements et des histoires incroyables de transfert de consciences dans des clones. Des récits qui parlent aussi d’expérimentations mortelles dans de mystérieuses bases souterraines, de rapports sexuels forcés avec des aliens polymorphes ou illusionnistes et de la présence d’êtres humains aux côtés d’extraterrestres lors des abductions, pour ne prendre que quelques exemples d’une longue liste d’anomalies peu conformes avec les standards d’une abduction «classique».

L’ancienne enseignante universitaire devenue activiste ne se contentera pas de raconter son expérience. Guidée par le désir de comprendre et de trouver une réponse, elle assistera d’abord Barbara Bartholic qui, à l’époque, avait déjà réalisé plus de 250 régressions hypnotiques sur des abductés, dont la famille Turner. Rapidement, elle commencera ses propres recherches qui donneront naissance à Taken en 1994 : un deuxième livre qui expose la vie de huit américaines, huit histoires rythmées et ponctuées par l’ingérence d’une conscience extraterrestre insidieusement invasive qui, selon Turner, nous berce d’illusions à coup de réalité virtuelle pour endormir notre vigilance. Un peu comme l’ogresse des frères Grimm qui appâte Hansel et Grethel avec sa maison en pain de mie pour mieux les manger. Un ouvrage qui, visiblement, inspirera le scénariste Leslie Bohem qui écrira Taken, une mini série de télévision du même nom produite par Steven Spielberg en 2002. Une inspiration purement formelle, car si les ressemblances entre l’histoire de Pat (racontée dans Taken de Turner) et la petite hybride interprétée par l’enfant star, Dakota Fanning, ne sont évidemment pas fortuites, le scénario de la série trahira néanmoins la pensée de Karla Turner en présentant les enlèvements extraterrestres comme une évolution quasi mystique de l’humanité.

Dans la foulée de Taken, la militante multipliera les apparitions publiques et deviendra, par la qualité de ses interventions et la pertinence de ses arguments, une actrice incontournable de la recherche sur les enlèvements ainsi qu’un modèle d’authenticité et de combativité pour bon nombre d’abductés qui se reconnaîtront en elle. Certains comme Eva Lorgen (The Love Bite -ELogos & HHC Press) revendiqueront son héritage spirituel et d’autres tel James Bartley, iront jusqu’à se radicaliser : Excédés d’êtres stigmatisés par une presse qui les expose cyniquement comme des UFO believers et des conspirationnistes, ces abductés en territoires occupés ne cherchent plus à convaincre de la réalité de leurs expériences et disent «entrer en résistance» contre un cartel militaro-reptilien responsable, selon eux, du contrôle mental qu’il subissent et de l’entraînement secret de certains abductés, enrôlés contre leur gré dans des opérations spéciales. Si Karla Turner sera parmi les premières avec Melinda Leslie, Debby Jordan, Leah Haley, Katarina Wilson et Anna Jemerson à pointer du doigt le rôle des militaires dans le déroulement de certaines abductions, elle s’attachera aussi à démontrer que les «aliens» contrôlent la mémoire des abductés par l’implantation d’«images écran» et de fausses mémoires. Une réalité qu’elle s’efforcera de traduire lors de nombreuses conférences et conventions ainsi que dans son dernier livre, Masquerade of Angels, publié à compte d’auteur en 1994.

Deux ans plus tard, le 9 janvier 1996, Karla Turner s’éteindra d’un cancer fulgurant du sein en moins de six mois. Une mort prématurée et suspecte pour beaucoup parmi la communauté des enlevés qui voudront y voir un meurtre pour faire taire celle qui leurs inculquait, avec obstination, la volonté de résister contre la menace d’un prédateur invisible et redoutable pour la survie de l’homme. Des rumeurs conspirationnistes et paranoïaques? Peut-être, mais si Karla avait pu survivre à sa propre mort, c’est exactement dans ces termes qu’elle aurait dénoncé une conspiration contre sa propre vie

Source



Site dédié à Karla Turner : http://www.karlaturner.org/

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Avant-propos par Linda Moulton Howe : Créatrice, réalisatrice et productrice de l’émission de télévision : UFO Reports

Quand Karla Turner m’a demandé d’écrire la préface de son nouveau livre, Taken, elle savait qu’en tant que réalisatrice de documentaire, productrice de télévision et auteur, je tirais le diable par la queue pour comprendre ce qui se cachait derrière les nombreux phénomènes étranges qui affectent notre planète. J’ai moi-même enquêté sur les mystérieuses formations de crop circles qui apparaissent dans le monde entier, les mutilations animales et le syndrome des enlèvements extraterrestres. Je suis convaincue que l’humanité est en train de passer d’un paradigme, qui veut que nous soyons seuls dans l’univers, à un autre dans lequel nous ne serons plus seuls et où quelque chose d’extérieur à notre monde entrera en interaction avec nous, les animaux et le règne végétal, nous obligeant à percevoir une autre réalité.

La vraie nature et le but de cette intelligence, ou de ces intelligences, reste une énigme. Les huit femmes qui témoignent dans ce livre font état de communications qui vont de la télépathie à des rêves qui ressemblent à de la réalité virtuelle mais aucune vérité absolue ne se dégage de leurs expériences, ni de celles de centaines d’autres en relation avec le syndrome des abductions depuis les années 60. Les nombreux messages différents, souvent contradictoires, engendrent la confusion, la méfiance et la sensation d’être manipulé, que ce soit dans un sens positif ou négatif.

«Les extraterrestres sont tout à fait réels», affirmait une des femmes dans Taken, «et il semble que certains d’entre eux veulent nous aider et d’autres, nous tromper.»

Comme chaque cas est soumis à l’appréciation du lecteur, il y a des thèmes qui se répètent. Celui qui se dégage le plus est le prélèvement génétique de la vie sur terre pour créer une espèce hybride. Taken suggère que depuis l’aube des temps, une intelligence extraterrestre utilise la manipulation génétique dans le but de créer des espèces évoluant sur notre planète et que l’Homo sapiens sapiens pourrait bien être l’une d’entre elles. Si tel est le cas, nous serions, du haut de notre boîte de Petri, paradoxalement occupé à essayer de comprendre ceux qui justement sont en train de nous observer et nous étudier. Prendre conscience de cet Autre sans le craindre ni s’agenouiller devant lui sera peut-être une étape lourde de sens et inattendue pour l’évolution et la survie de l’homme.

Linda Moulton Howe : Créatrice, réalisatrice et productrice de l’émission de télévision : UFO Reports : Sightings et auteur de An Alien Harvest and Glimpses of Other Realities.

Source : http://www.karmapolis.be/pipeline/Taken_fr_part1.pdf
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Vous trouverez ici, la première partie de la traduction de Taken au format PDF. Les autres chapîtres seront disponibles en plusieurs étapes sur cette même page que nous mettrons régulièrement à jour.

Nous adressons tout particulièrement nos remerçiement à Jeff Polachek et Elton Turner de nous avoir permis de traduire Karla Turner et de pouvoir proposer les traductions françaises sur Karmapolis. Les versions originales des livres de Karla Turner sont sur karlaturner.org

Taken - première partie (format pdf - 226K) : http://www.karmapolis.be/pipeline/Taken_fr_part1.pdf
Taken - seconde partie: http://www.karmapolis.be/pipeline/Taken_fr_part2.pdf

La version originale gratuite en ipaper: Karla Turner - Taken -
Karmatoo - © Karmapolis - Mars 2006


Interview avec Karla Turner, Ph.D - Mai/Juin 1995 - atrocités des reptiliens



Interview avec Karla Turner, Ph.D - Mai/Juin 1995

Karla Turner fut une femme dévouée et bienveillante qui a aidé de nombreux abductés à mettre fin à leurs expériences d’abus par des extraterrestres, et ne craignait pas de dire la vérité, aussi bizarre qu’elle puisse paraître. Karla est passée sur l’émission de Montel Williams et d’autres programmes pour parler de ses recherches. Elle est décédée à cause d’une forme particulièrement fatale de cancer terminal. Elle nous manquera. Certains soupçonnent que le cancer fut induit par des radiations reçues d’abductions antérieures (Karla Turner avait été physiquement abductée peu de temps auparavant). C’est une interview assez étendue, donc nous ne nous concentrerons que sur les points majeurs.

INTRODUCTION :

CF : Vous êtes largement reconnue comme l’une des expertes phares dans le domaine des OVNI et de la recherche sur les "abductions-extraterrestres". Comment avez-vous commencé à étudier ces choses ?

KT : Ma famille ne savait rien sur le phénomène lorsque nous avons commencé à avoir des observations d’OVNIs et des abductions. Étant chercheur, je me suis tourné vers la littérature ufologique pour trouver une explication. Après avoir absorbé ce qui était disponible, je n’ai pas trouvé de réponses que je pensais sérieuses. J’ai jugé que la situation était critique pour ma famille (si ce n’est pas globalement), et la seule manière d’obtenir des réponses était de faire des recherches moi-même. Pour faire des recherches, dans ce cas, la seule possibilité était d’aller sur le terrain et de traiter des cas d’abduction.

HISTOIRE PERSONNELLE — "INTO THE FRINGE" :

CF : Est-ce qu’"Into the Fringe" en fut le premier résultat ? [Le premier livre de Karla]

KT : À vrai dire, "Into the Fringe" n’était pas un le résultat d’une recherche de réponses. C’est plutôt le témoignage de l’éveil de ma famille à ces expériences - et la façon dont elle y a fait face - pendant la première année et demi, lorsqu’elles furent vraiment intenses. Ce n’est qu’après que j’ai commencé à bifurquer et travailler avec d’autres personnes. J’ai travaillé avec Barbara Bartholic sur notre cas, et j’ai commencé à travailler avec elle sur d’autres cas. Elle est souvent venue au Texas (là où je vivais) et nous programmions des sessions de travail de quatre-ou-cinq jours, durant lesquels des personnes de cette région qui voulaient travailler avec elle venaient chez moi. Elle les interviewait et les mettait sous hypnose régressive. J’ai commencé à apprendre en agissant comme assistante. (Si les Ph.D. étaient disponibles dans ce domaine, Barbara en aurait certainement un. Travailler avec elle s’est avéré beaucoup plus pédagogique que ma carrière académique.) Puis les dossiers de Barbara sont devenus si lourds qu’elle n’était plus en mesure de s’occuper de ce problème. Ce n’était plus suffisant pour moi d’assister, et j’ai dû moi-même faire des travaux d’enquêtes préliminaires. C’est ainsi que mon implication s’est développée. (Note de Jurian : Depuis, Barbara Bartholic a chuté dans une mortelle désinformation)

ABDUCTIONS GÉNÉRATIONNELLES :

CF : Nous avons découvert, dans de nombreux cas, que les parents de la personne qui fait l’expérience d’abduction, parfois ses arrière-grands-parents, ont eu le même genre de rencontres qu’elle. Avez-vous constaté cela dans votre famille ?

KT : Oui, c’est absolument "transgénérationnel" dans la famille d’Elton. [Elton, le mari du Dr. Turner, avait reçu le pseudonyme de "Casey" dans les livres ’Into the Fringe’ et ’Taken’. Ils ne pensent plus que ce soit nécessaire de couvrir son identité.] Avant le décès de la grand-mère d’Elton, en 1990 ou 1991, la famille savait qu’elle était proche de la fin de ses jours ici, donc ils lui ont demandé de raconter certaines vieilles histoires, et ont filmé sa réponse pour la postérité... Ma grand-mère a refusé de dire quoi que ce soit, parce que c’était simplement trop effrayant pour elle. Elle n’avait même pas fini de lire "Into the Fringe". À chaque fois qu’elle lisait une page ou deux, elle en était si bouleversée qu’elle ne pouvait pas aller plus loin — ce qui me dit qu’il y a sans doute une raison à ses sentiments. Je me souviens qu’en 1965, lorsque j’étais candidate au baccalauréat au lycée, une grande vague [d’OVNIs] faisait la une de la presse nationale. Ce fut l’une des rares fois que je faisais attention à la question OVNI. Un jour, ma mère et moi écoutions la TV en faisant quelque chose dans la cuisine. Walter Cronkite parlait de la vague OVNI, et j’ai dit à ma mère que si un OVNI atterrissait dans l’arrière-cour, je monterais probablement dedans. Ma mère, qui était extrêmement douce, et qui n’haussait jamais le ton ni ne me frappait, s’est arrêtée de faire ce qu’elle faisait, m’a attrapé par les épaules et m’a secoué jusqu’à presque sentir que mes dents allaient tomber. Pendant tout ce temps, elle m’a dit, avec force, "Jure-le moi, tu ne t’approcheras jamais, jamais, jamais de l’un d’entre eux ! N’ose même pas le dire !" C’était le seul accès de colère que j’ai connu de ma mère de toute ma vie. Je sais maintenant — par mes recherches — que des réponses extrêmes comme celles-ci à ce phénomène sont souvent des indicateurs d’une personne qui a eu des expériences.

CHECK-LIST DES ABDUCTIONS

Les cas "vierges" - les personnes non-contaminées par la littérature ufologique - fournissent une image sidérante des contacts humains-extraterrestres. Ce qui suit est une vue d’ensemble de ces rapports "vierges", une liste d’expériences récurrentes qui, considérées globalement, nous donnent une vue rapprochée de ce que font les extraterrestres sur Terre. Ces données ne nous disent pas pour sûr quelles sortes de créatures sont les extraterrestres, ni quelles pourraient être leurs fins. Mais cela montre ce que les humains expérimentent et ce qu’ils observent des actions et capacités des extraterrestres. Chaque détail de la liste qui suit a été rapporté par plus d’un abducté, et dans de nombreux cas les détails apparaissent fréquemment.

Si ces rapports peuvent être crus - et il n’y a aucune raison de douter de l’honnêteté des témoins - le phénomène d’abduction comprend les détails suivants.

* Les extraterrestres peuvent altérer la perception de notre environnement.
* Les extraterrestres peuvent contrôler ce que nous pensons voir. Ils peuvent nous apparaître sous n’importe quelle apparence, ou formes.
* Les extraterrestres peuvent nous emporter — ou nos consciences — hors de nos corps physiques, désactiver le contrôle de nos corps, y installer une de leurs propres entités, et utiliser nos corps comme véhicules pour leurs propres activités avant de replacer nos consciences dans nos corps.
* Les extraterrestres peuvent être présents autour de nous dans un état invisible et peuvent se rendre seulement partiellement visibles.
* Les abductés reçoivent des marques sur leurs corps, autres que les fameux ’scoops’ et les cicatrices linéaires. Ces autres marques comprennent des points isolés, de grandes meurtrissures, des marques de griffes de trois ou quatre doigts, et des triangles de toute sorte possible. (Note de Jurian : les travaux récents d’Eve Lorgen montrent qu’il n’y a pas que ces marques mais aussi des signes visibles sous lumière UV).


* Les femmes abductées souffrent souvent de problèmes gynécologiques sérieux après leurs rencontres extraterrestres, et parfois ces problèmes conduisent à des kystes, tumeurs, cancer du sein ou de l’utérus, et à l’hystérectomie.
* Les extraterrestres prennent des fluides corporels de nos cous, échines, veines, articulations, les genoux et poignets par exemple, et ailleurs. Ils injectent également des fluides inconnus dans diverses parties de nos corps.
* Un nombre surprenant d’abductés souffrent de maladies graves qu’ils n’avaient pas avant leurs rencontres. Celles-ci conduisirent à des opérations chirurgicales, à l’épuisement, et même à des décès dont les causes ne peuvent pas être identifiées par les docteurs.
* Certains abductés expérimentent une dégénérescence de leur bien-être mental, social, et spirituel. Des comportements excessifs éclatent souvent, comme l’abus de drogue, l’alcoolisme, la boulimie et la nymphomanie. Des obsessions étranges se développent et provoquent la dislocation de la vie normale et la destruction des relations personnelles.
* Les extraterrestres montrent un grand intérêt pour la sexualité adulte, la sexualité des enfants, et infligent des douleurs physiques aux abductés.
* Les abductés se souviennent d’avoir été instruits et entrainés par les extraterrestres. Cet entrainement peut prendre la forme de leçons verbales ou télépathiques, diaporamas, ou utilisation pratique de technologies extraterrestres.
* Les abductés rapportent avoir été emmené dans des installations dans lesquelles ils rencontrent pas seulement des extraterrestres mais aussi des humains à l’allure normale, parfois en uniformes militaires travaillant avec les ravisseurs extraterrestres. (Note de Jurian : Lire le livre de Richard Sauder, Underwater and Underground Bases)
* Les abductés rencontrent souvent plus d’une sorte d’extraterrestre durant une même expérience, pas seulement les gris, ils peuvent voir toutes les combinaisons possibles de gris, reptoïdes, insectoïdes, blonds, et ’widow’s peak’ durant une abduction, à bord du même vaisseau ou dans la même installation.
* Les cas d’abductés "vierges" - rapportent avoir été emmenés dans des installations souterraines où ils voient des créatures hybrides grotesques, des nursery de foetus d’humanoïdes hybrides, et des cuves de liquides colorés remplis de morceaux de corps humains.


* Les abductés rapportent avoir vu d’autres humains dans ces installations être vidés de leur sang, mutilés, écorchés, et démembrés, et être empilés, sans vie, comme des bûches de bois. Certains abductés ont été menacé qu’eux aussi, s’ils ne coopéraient pas avec leurs ravisseurs extraterrestres, finiraient de la sorte.
* Les extraterrestres viennent dans les maisons et enlèvent temporairement de jeunes enfants, laissant leurs parents désemparés paralysés et impuissants. Dans les cas où un parent a été en mesure de protester, les extraterrestres insistent sur le fait que "Les enfants nous appartiennent."
* Les extraterrestres ont forcé leurs abductés humains à avoir des relations sexuelles avec des extraterrestres et même avec d’autres abductés alors que des groupes d’extraterrestres observent ces prestations. Dans de telles rencontres, les extraterrestres se sont parfois déguisés eux-mêmes pour obtenir la coopération de l’abducté, en apparaissant sous des formes telles que Jésus, le Pape, certaines célébrités, et même les conjoints décédés des abductés.
* Les enfants abductés présentent parfois un intérêt nouveau et obsessionnel pour leurs propres organes génitaux après des rencontres extraterrestres, affirmant que les ravisseurs qui viennent pendant la nuit ont touché ces parties de leur corps.
* Les extraterrestres effectuent des expériences ou procédures extrêmement douloureuses sur les abductés, disant que ces actes sont nécessaires mais n’en donnant pas la raison. Les yeux des abductés sont douloureusement retirés de leurs orbites, ce qui permet aux extraterrestres d’écorcher cette zone ou d’implanter des dispositifs dans la région qui se trouve derrière les yeux une fois retirés, par exemple. Certains abductés sont soumis à des constrictions (pressions), souvent autour de la tête, de la poitrine ou des extrémités. Des examens douloureux des parties génitales et anales sont réalisés, aussi bien aux enfants qu’aux adultes.
* Les extraterrestres prédisent une période imminente de chaos et destruction globale. Ils disent qu’un certain nombre d’humains — et le nombre varie considérablement selon les cas — seront ’sauvés’ de la planète afin de perpétuer l’espèce, soit sur une autre planète soit de retour sur terre après la fin de la destruction. De nombreux abductés rapportent qu’ils ne croient pas leurs ravisseurs extraterrestres et prévoient plutôt une utilisation beaucoup plus sinistre des humains ’sauvés’.
* Pour chaque cas de cette liste, il y a de multiples rapports de cas non reliés, ce qui confirme que des détails si bizarres ne sont pas le produit d’un seul esprit dérangé. Ces détails sont des preuves convaincantes que, contrairement aux affirmations de nombreux chercheurs ufologues, l’expérience d’abduction ne se limite pas à un modèle invariable d’évènements. Ce phénomène ne peut pas être simplement [et exclusivement] expliqué en termes d’expériences croisées ou de recherche scientifique sur la physiologie humaine.

RÉGRESSION HYPNOTIQUE :

CF : Vous avez mentionné l’utilisation de l’hypnose, qui fut sujette à de nombreuses controverses. Certains chercheurs ont dit que les personnes sous hypnose peuvent élaborer des scénarios qui ne sont pas arrivés, de manière à complaire à l’hypnotiseur. Certains ont dit que les niveaux multiples de l’expérience — où l’on peut percer des mémoires écrans et dénicher des souvenirs enfouis qui sont différents — sont des artefacts du processus de l’hypnose. Quelles sont vos opinions sur ces questions ?

KT : Je pense que ces positions sont complètement intenables, elles proviennent de ce que j’appelle la recherche de fauteuil. Je ne conçois pas qu’une personne qui a vraiment eu ces expériences puisse les adopter. S’ils les ont vécu et veulent revenir et parler de ce qu’il se passe vraiment lorsqu’ils expérimentent l’hypnose, pour voir ce dont ils se souviennent consciemment, alors nous aurons un dialogue. Pour le moment, ils parlent sans savoir. Ils parlent hypothétiquement, et leurs opinions sont basées sur des compréhensions erronées du phénomène, des expériences, et du contrôle exercé sur les abductés durant ces expériences. Il est facile de philosopher toute sorte d’explication, mais cela ne signifie pas que ces explications ont un quelconque lien avec ce qu’il se passe vraiment. Aussi, il y a de bons hypnotiseurs et de mauvais hypnotiseurs. Un mauvais hypnotiseur peut sans doute esquinter pas mal de choses. Je sais que des gens qui ont été voir des hypnotiseurs pour arrêter de fumer ou pour des problèmes de diète ont parfois souffert davantage après l’hypnose. Évidemment, certaines choses peuvent être mal traitées. Mais mon expérience avec l’hypnose et la véracité de ce qui est souvenu m’a prouvé que ce fut exact. J’ai été en mesure d’enquêter sur ces cas. Parfois, des éléments erronés apparaissent, ou sont créés à cause de la situation, mais ce n’est pas la norme. J’en conclus que l’hypnose est, dans l’ensemble, l’un des meilleurs outils dont nous disposons. Utilisé correctement, ce pourrait être le seul outil que nous ayons pour amener à l’état conscient certains éléments d’informations (ou niveaux d’information). J’ai pu vérifier de nombreux souvenirs en les comparant aux preuves extérieurs vérifiables, et ils se sont avérés corrects.

’MÉMOIRES’ ÉCRANS, CAMÉLÉONS ET ’NAZIS’ :

CF : Vous avez constaté, n’est-ce pas, que parfois il y a des niveaux multiples, comme les couches d’un oignon ? Un expérienceur est mis sous hypnose et apporte un scénario, puis, lorsqu’il est régressé plus profondément, il brise le premier niveau (vous découvrez que c’est une mémoire écran), et un différent scénario émerge.

KT : Oui, et il me semble que, dans certains cas, un niveau plancher peut être atteint.

CF : Combien il y a-t-il de niveaux ; à quelle profondeur pouvez-vous aller, et qu’il y a-t-il au fond ?

KT : Nous n’avons pas fait suffisamment de recherches pour répondre à ces questions sans être un philosophe de fauteuil. En général (pas toujours) le premier rappel porte le plus souvent sur l’information consciente. Quand le sujet est conduit à un niveau plus profond de l’état de transe et est invité à se concentrer, ce l’on rapporte souvent est que le sujet ne verra pas la même chose que lors d’un rappel conscient. Puis un processus de tâtonnement commence. Le sujet pense, "Ceci fut incorrect ; je sens que quelque chose était faux ; et quand je me concentre, je vois que ce n’est pas comme je pensais que ce l’était." C’est un niveau de transition. Il peut y avoir quelques niveaux seulement — comparé à, disons, vingt niveaux — mais il y a certainement un niveau de couverture, qui recouvre une fondation plus solide. Si l’on aide le sujet à programmer ses ordinateurs mentaux pour pénétrer l’illusion et ne dire que des énoncés véridiques, corrects, en réponse à, comme le disait souvent Barbara, "clarifiez la vision," alors ils se souviendront de scénarios radicalement différents — non pas des versions enrichies des premiers scénarios, mais quelque chose d’assez différent de ce que leurs dernières mémoires conscientes ont montré. Il y a au moins deux niveaux, et peut-être trois.

CF : Les gens nous ont dit qu’ils peuvent briser progressivement les mémoires écrans jusqu’à obtenir un scénario impliquant des reptiliens, et qu’ils ne peuvent pas aller plus loin. Est-ce bien le cas ?

KT : Dans les quelques cas que je connais très bien, lorsque la "ligne de base" est atteinte, les reptiliens sont impliqués.

CF : Est-ce que les gris sont toujours impliqués au plus haut niveau ?

KT : Parfois le premier niveau implique des gris, parfois des humains, parfois des Pléiadiens, parfois des animaux étranges.

CF : Les abductés nous disent avoir vu des êtres — des Nordiques angéliques, par exemple — et ensuite, lorsqu’ils se concentrent et essayent de se focaliser sur les mémoires qu’ils ont de ces êtres, ils disparaissent et derrière eux il y a les "types lézards".

KT : Il y a un certain nombre de cas que je ne connais pas bien. J’ai entendu d’autres chercheurs parler de la même chose. Dans un cas que je raconte dans "Into the Fringe," James avait surtout des souvenirs conscients et n’a quasiment pas [eu besoin] d’hypnose. Il se souvient avoir été entrainé à proximité d’une superbe femme "Pléiadienne", qui était très attractive et tendre, et presque séduisante. Elle voulait qu’il vienne l’embrasser. Lorsqu’il vint dans son étreinte, et pensait qu’elle allait l’embrasser, elle a entièrement disparu et ce qu’il restait à la place était un personnage noir-violacé, grumeleux, d’une apparence presque visqueuse avec des traits assez asymétriques. J’ai rencontré ce même type de créature dans plusieurs autres cas. L’entité était très forte. Au lieu d’embrasser James, la créature l’a jeté au sol et a pressé un tube de soixante centimètres par sa gorge, dans son estomac, et en a retiré des sucs gastriques. Le jour d’après, il avait encore un certain goût de bile, l’intérieur de sa gorge était endolorie, et il a découvert des griffures des deux côtés de son cou, là où il a été tenu. Quoi que l’entité fusse, elle avait des sortes de griffes (qui, bien-sûr, correspondent aux reptiliens). Peut-être, qu’il n’a pas vu le personnage entier car il était trop près de lui. Mais il pouvait voir un peau grumeleuse, qui pourrait correspondre à l’apparence rugueuse, écailleuse, qui est considérée comme reptilienne. C’est bosselé, strié, osseux, fort, lacéré.

CF : Apparemment ces êtres ont la capacité de projeter des images différentes.

KT : Certaines personnes disent qu’ils se transforment — qu’ils mutent ou changent leurs propres vraies formes. Je ne considère pas cela exact. Je ne pense pas qu’ils ressemblent vraiment à une blonde, qu’ils font quelque chose pour vous tromper et puis qu’ils ressemblent soudainement à un reptilien. (Note de Jsf : Étant donné que la 4D est une zone de variabilité de la physicalité, le shape-shifting est une hypothèse certes envisageable.) Je pense que ce qu’ils modifient est la perception humaine. Ils peuvent certainement projeter de fausses images — tout comme lorsque la grand-mère de Ted [Ted Rice] vit son défunt mari, de façon à ce qu’elle consente à avoir une relation sexuelle. Le grand-père de Ted est mort depuis six ans. Et au milieu du rapport avec ce qu’elle pensait être son mari défunt, l’image a disparu — parce, je suppose, les extraterrestres voulaient prendre le "jus émotionnel" — et elle vit un ’reptoïde’ sur elle. Nous avons également entendu des histoires sur des militaires présents lors d’abductions, et lorsque les personnes focalisent leur concentration sur eux, ils changent. Budd Hopkins raconte une histoire sur une personne qui a vu un policier militaire. Il se demandait pourquoi donc ce policier militaire était là, et tenta de se concentrer avec beaucoup d’attention sur lui. En faisant cela, le policier militaire se changea, devant ses yeux, en un officier de haut rang, puis ensuite en un officier NAZI. (Note de Branton : Sous hypnose régressive, Barney Hill — qui avec sa femme a affirmé avoir été abducté par des ’gris’ reptiliens de Zeta Reticuli — a également rapporté avoir vu un officier militaire "Nazi Allemand" dans le vaisseau, travaillant avec les extraterrestres. Cela suggère que la CIA a plus ou moins hérité du plan de collaboration des extraterrestres qui fut initié par les ’Baveriens’ en ou autour de 1933). Les extraterrestres ne peuvent pas nous permettre d’interagir avec eux dans notre état normal de conscience car nous serions sous notre propre contrôle, et ce n’est pas ce qu’ils désirent.


[D’autres exposés de Karla Turner classés par sujet] :
admn : l'image n'est plus disponible

Scène de stockage des corps dans un vaisseau des Gris, dans le film Fire in the sky, basé sur des faits réels

MENACES VIA L’UTILISATION DE CLONES

"...On lui a dit, ’si tu ne coopères pas, nous te remplacerons par ceci et personne ne saura la différence.’ Lorsque Ted était adolescent, lui et de nombreux autres adolescents furent abductés ensemble et on leur montrèrent des copies de leurs corps. Dans ce cas, aussi, les clones sont utilisés comme menaces."

L’UTILISATION EXTRATERRESTRE DES CLONES

"Ted se souvient d’une opération dans laquelle son corps original fut tué. Ils lui ont d’abord donné à boire une substance luisante, verte, brûlante. Ça l’a rendu très nauséeux. Il a vomi immédiatement, et alors ils lui ont coupé sa tête [et son fluide vital fut drainé de son corps vers un récipient]. Lorsque son énergie d’âme — ou appelez ça comme vous voulez — vint hors de son corps, elle est restée attachée au corps à cette zone de liquide grumeleux, luisant, et vert. Il semblait être incapable de s’en libérer. Ils ont aspiré cela dans une petite boite noire, qui fut posée sur un comptoir pendant que les pendant que les extraterrestres préparaient son nouveau corps cloné. Puis ils mirent des implants dans les épaules, le cou et les pieds du nouveau corps pour l’activer. Une fois qu’il a commencé à respirer, l’énergie d’âme pouvait y être insérée. Son énergie d’âme, qui avait été entreposée dans la petite boite noire après la mort de son premier corps, fut introduite dans le nouveau corps, et puisque le corps respirait, elle y fut piégée."

(Note de Branton : Durant cette abduction, Ted rencontra deux autres ’clones’, un jeune garçon et une fille. Ceci se déroula dans une ÉNORME station spatiale, de couleur verte foncée avec des ’pointes’ qui en sortent comme on peut en voir sur une vielle ’mine’ flottante de la seconde Guerre Mondiale. De plus petits vaisseaux entraient et sortaient via ces extensions en ’tube’. Il n’a rencontré que quelques humanoïdes sur ce vaisseau gigantesque, une femme aux cheveux roux avec peu ou pas d’expression émotionnelle, un ’homme’ de type hybride aux des cheveux foncés ayant des dispositions malveillantes, et un homme ’gentil’ avec des sortes de cheveux courts et blonds qui tenta de dissoudre toutes ses appréhensions. Bien qu’il y avait dans cette énorme station des sortes de gens de type ’Bigfoot’, des humanoïdes poilus nains, de grands insectoïdes ’Mantes’ avec des traits faciaux remarquablement ’humains’, et de nombreux êtres bizarres et grotesques qui semblaient être des hybrides génétiques avec des caractéristiques humaines et animales, la grande majorité des extraterrestres étaient de la variété commune des ’Gris’ reptiliens-insectoïdes.)

LES DRACOS ONT-ILS ’BESOIN’ D’ÉNERGIE ÉMOTIONNELLE COMME NOURRITURE ?

"Évidemment, un corps qui a eu une énergie d’âme en lui — un qui absorbe certaines sortes d’énergie émotionnelle — est plus nourrissant qu’un corps ’plat’ qui n’a pas été au travers des processus de la vie. Disons que, à huit ou neuf ans, vous en avez déjà vécu, et vous avez une sorte de stockage émotionnel qui est déjà en marche. S’ils tuent votre corps nutritif ’absolument délicieux’ pour leur utilisation et mettent le matériel de votre âme dans un corps clôné qui n’a pas eu d’expériences de vie, alors ils peuvent vous laisser aller plusieurs années de plus dans ce corps pour qu’une énergie émotionnelle se construise en lui. Alors, pour eux, il sera prêt à manger, et ils peuvent reproduire ce processus de nombreuses fois."

VAMPIRES PSYCHIQUES ET TRAUMA ÉMOTIONNELS INDUITS :

"Les abductés sont soumis à d’autres types de programmations et contraintes. Le seul point commun que je peux voir en eux tous, jusqu’à présent, c’est qu’ils provoquent de grandes tourmentes et produisent de grandes quantités d’énergie émotionnelle. Et peut-être des corps plus savoureux. Mais certainement une production d’énergie immédiate."

COMMENT LES EXTRATERRESTRES PEUVENT CONTRÔLER LES DIRIGEANTS :

"Personnellement, je pense que l’on peut contrôler plus facilement les dirigeants avec des implants. Maintenant, s’ils voulaient utiliser l’une de leurs propres âmes, peut-être pour occuper le corps d’un politicien et à plein temps par le biais de celui-ci, ce pourrait être réalisé. Peut-être qu’ils pourraient simplement retirer l’âme et y attacher une autre. Ils ont la capacité de récupérer ce que nous appelons l’âme, la stocker dans un récipient, et puis la replacer dans un autre corps. Ils peuvent la mettre dans le corps qu’ils souhaitent, n’importe lequel." (Note de Jsf : Laura Knigh-Jadczik, auteur de Ces mondes qui nous gouvernent, réfute la possibilité que l’âme d’un reptilien puisse occuper l’âme d’un humain, d’où les tentatives de création d’une race hybride.)

AUCUN E.T. (ÉTHIQUEMENT) POSITIF ?

"J’accepte qu’il y ait des forces intelligentes qui peuvent nous contacter et nous informer — peut-être pour nous aider nous-mêmes."

SPIRITUELLEMENT AVANCÉS ? :

"Et il devient clair à partir de ces détails que que les êtres qui font de telles choses ne peuvent pas être vus comme spirituellement avancés, avec le meilleur intérêt à l’esprit pour la race humaine. Quelque chose d’autre se passe, quelque chose de bien plus douloureux et effrayant, dans beaucoup, beaucoup de rencontres d’abductions. Il y a une théorie actuelle dans la recherche ufologiques qui dit que les abductés perçoivent leurs expériences d’une façon négative seulement parce qu’ils ne sont eux-mêmes pas spirituellement ou psychiquement avancés. Les personnes avec un développement cosmique ont des rencontres extraterrestres positives, prétend la théorie, et ceux qui ont des expériences douloureuses ou effrayantes ont simplement des Néanderthals spirituels. C’est une théorie chouchoutée par de chercheurs qui affirment que les extraterrestres, qu’ils soient objectivement réels ou non, servent de ’miroirs’ à notre nature spirituelle, sur une base individuelle ou étendue à l’espèce. Strieber a exprimé cette théorie, par exemple, dans Majestic, lorsqu’il dit, ’Dans les yeux des autres [les extraterrestres], nous qui les avons rencontrés nous sommes vus nous-mêmes. Et là, il y avait des démons’.

(Note de Branton : Dans une partie de l’émission STRANGE UNIVERSE TV, Whitley Strieber a commenté une cassette vidéo d’un interrogatoire militaire d’un ’gris’ reptilien de la Zone 51. Strieber a montré une extrême colère et a déclaré en substance qu’il était stupéfait que l’une de ces "personnes magnifiques" pouvait être dans une telle situation, et que l’interrogatoire fut l’un des actes ’les plus malfaisants’ de l’histoire humaine. Strieber a maintes et maintes fois rapporté dans ses écrits de la terreur absolue et de la malfaisance qu’il a rencontré en relation avec les extraterrestres. Il a également affirmé que la terreur et douleur l’a consumé à un tel point qu’il ressentait que le ’vieux’ Whitley disparaissait et quelque chose d’autre prenait sa place. Serait-il possible que ’Whitley Strieber’ ne soit plus à la maison, en un sens, et que la ’personne’ qui a réagi à la vidéo n’était PAS exactement le même ’Whitley’ qui résidait là avant que ses expériences majeures d’abduction aient commencé ? L’utilisation de la douleur, la torture et la terreur est un moyen commun et bien connu de mind-control et fragmentation mentale parmi les ’insiders’. Dans les affres de la douleur et de l’intensité émotionnelle ou même la stimulation sexuelle, il est facile d’induire une programmation hypnotique ou même une personnalité alterne ou "alter" chez un sujet mind-controlé.).

Ayant travaillé avec tant d’abductés décents, honnêtes, positivement orientés, je crois cependant que cette théorie est fausse. Elle est pire que fausse — elle est infâme, aussi infâme que de blâmer la victime d’un viol pour les violences commises à son encontre. Cette attitude [qu’ils ont des expériences négatives parce qu’ils ne sont pas suffisamment spirituellement développés] fait éprouver aux nombreux abductés le sentiment d’avoir été doublement violé, d’abord par les extraterrestres qui les ont enlevés, puis par les chercheurs ufologues envers qui ils cherchent de l’aide et des explications. Mais il est facile de comprendre pourquoi une telle théorie serait si populaire. Les humains ont un besoin profond de croire en la puissance du bien. Nous avons besoin que les extraterrestres soient une bonne force, car nous nous sentons si démunis en leur présence. Et nous avons besoin qu’une force supérieure nous offre un espoir de salut, à la fois personnellement et globalement, lorsque nous considérons le triste état du monde. Je pense que les extraterrestres savent cela de nous — ils savent que nous voulons et espérons qu’ils soient des créatures bienveillantes — et ils UTILISENT nos désirs de bonté pour nous manipuler. Quelle meilleure manière d’obtenir notre coopération il y a-t-il, que de nous dire que les choses qu’ils font sont pour notre propre bien ? (Note de Jsf : c’est exactement la désinformation que répand Barbara Bartholic aujourd’hui) Mais examinons les actions, les résultats de l’interférence extraterrestres comme la longue liste ci-dessus. Il y a une grande différence entre ce que nous désirons d’eux et ce qu’ils nous font."

On nous dit aussi que les extraterrestres sont ici pour nous sauver de la destruction de notre planète à cause de la violence, des drogues, des maladies épidémiques, de la pollution, du délabrement des ressources. Et peu importe si ces problèmes se sont amplifiés et ont empiré depuis que les ETs ont commencé à nous rendre visite.

KIDNAPPING BIENVEILLANT ?

"Les rapports d’abductions ne sont pas tous remplis d’évènements effrayants et douloureux, bien sûr. Beaucoup de gens disent que leurs rencontres extraterrestres furent ressenties comme bienveillantes, que leurs ABDUCTEURS les ont traité gentiment ou du moins avec un détachement scientifique. Certains abductés se souviennent d’avoir entendu qu’ils étaient ’spéciaux,’ qu’ils avaient été ’choisis,’ et qu’ils avaient une tâche importante à accomplir pour le bien de l’humanité. (Note de Jurian : S’ils sont choisis, alors ils sont "plus" importants que les autres, ce qui induit une hiérarchie, ce qui induit la création d’un système pyramidal, et c’est effectivement comme cela que fonctionne la politique ou les religions organisées.) Devant de tels messages positifs, les abductés peuvent dénier la peur et la douleur de leurs rencontres et se convaincre eux-mêmes et les autres qu’il existe un motif supérieur sous-jacent à l’expérience d’abduction. Et, en certains cas, tout ce dont se SOUVENT un abducté est une rencontre bienveillante de sorte qu’il n’y a donc aucune raison de supposer que des actions négatives se soient produites."

DAVANTAGE SUR LES MÉMOIRES ÉCRANS :

"Une recherche Intensive montre qu’il y a au cœur de l’interaction humaine-extraterrestre une nette tendance à la MYSTIFICATION. Nous savons, par exemple, que les "mémoires écrans" sont souvent utilisées pour masquer une abduction extraterrestre. De tels témoignages abondent, dans lesquels une personne voit un animal familier et cependant incongru [au-mauvais-endroit], comme un cerf ou hibou, un singe ou un lapin, et puis fait expérience d’un missing time [temps manquant]. (Note de Jurian : Cf. une scène de Taken, minisérie inspirée des travaux de Turner) Souvent, la personne se réveille en trouvant après une cicatrice inexpliquée sur son corps. L’appréhension de la rencontre va persister, cependant, et de très différents souvenirs peuvent commencer à faire surface dans des rêves ou flashbacks ; la personne recherchera ensuite de l’aide pour expliquer son malaise. La régression hypnotique est fréquemment utilisée pour retrouver les évènements derrière les "mémoires écrans," et c’est alors qu’une abduction extraterrestre typique émerge. Les recherches les plus récentes dans lesquelles je fus impliquée montrèrent une seconde sorte de processus de camouflage. Si cela se révèle être exact, alors des milliers de cas d’abductions ont un besoin urgent de ré-inspection. Le scénario typique du passage par l’hypnose régressive est la pénétration des premiers souvenirs bloqués. L’abducté se souvient ensuite d’une rencontre, jusqu’ici oubliée, comme un examen physique d’une certaine sorte, peut-être avec des tissus corporels enlevés ou un examen gynécologique. D’autres rapports typiques comprennent la prise de sperme et d’ovule, le fait d’être informé d’une tâche importante à réaliser, ou recevoir un avertissement de la catastrophe prochaine. Et dans la plupart des cas, à la fois l’abducté et l’enquêteur sortent de la session d’hypnose avec le sentiment qu’ils ont découvert la vérité sur l’expérience. La rationalisation conduit à croire que les fins des extraterrestres doivent être scientifiquement objectives ou bienveillantes. Moins les souvenirs rappelés sous hypnose sont menaçants, plus ils sont bienveillants, plus l’enquêteur et l’abducté sont satisfaits. "Ce n’était pas si mal, finalement, n’est-ce pas ? Ces êtres sont nos amis, ou du moins ils ne sont pas nos ennemis." Et tout le monde s’en va avec un sentiment de soulagement. J’attends encore d’entendre un chercheur qui met en doute les premiers scénarios découverts. Mais dans plusieurs cas récents, il est apparent que ces mémoires rappelées pourraient aussi être un autre écran, masquant des évènements qui sont beaucoup plus répréhensibles. Je vais vous exposer un de ces cas, pour clarifier la question."


Suite de l'interview 1995


UN RAPPORT ÉTRANGE

"Un homme à la fin de la quarantaine vint nous voir pour faire des recherches sur plusieurs évènements liés aux extraterrestres dans sa vie, et dans son interview il a parlé d’un étrange épisode qui l’a hanté depuis son enfance, bien qu’apparemment non orienté sur les extraterrestres. Lorsqu’il avait dix ans, sa grand-mère vint le voir chez lui, et puisque la maison était petite, elle partagea son lit lors de la première nuit de sa visite. Pendant la nuit, le garçon fut réveillé par une forte voix d’homme. Il ne pouvait pas comprendre ce que disait la voix, mais elle semblait en colère et s’adressait à sa grand-mère qui était allongée près de lui. Le lendemain matin, il a demandé à sa grand-mère, "Quelle était cette voix dans la chambre à coucher la nuit dernière ?" Sa grand-mère, les larmes aux yeux, le pressa contre elle et a dit, "C’était le diable." Elle n’a rien dit de plus sur cet épisode, mais elle insista que son fils la ramène chez elle immédiatement. C’était une demande déraisonnable, et son fils tenta de lui parler. Mais la grand-mère était catégorique, et finalement son fils accepta de l’emmener chez elle le jour suivant. Toute la famille fit un voyage de plus de cent soixante kilomètres jusqu’à la ferme de la grand-mère, et une heure après son arrivée, la grand-mère fut victime d’un fort accident cérébral et mourut. Depuis cet évènement, l’homme avait senti un lourd fardeau de culpabilité associé à la mort de sa grand-mère. Pourtant, il n’y avait pas de raison consciente pour lui de ressentir cela. Tout l’évènement était poignant et rendait perplexe, mais dans toutes les rencontres extraterrestres qu’il a ensuite subi, il avait ressenti que les extraterrestres l’aidaient à élargir ses capacités psychiques.

Une session de régression fut organisée, et durant l’hypnose, il a été invité à regarder cette expérience de son enfance. Ce dont il s’est souvenu fut une abduction dans laquelle lui et sa grand-mère furent emmenés dans un vaisseau en compagnie d’extraterrestres reptiliens. Il s’est rappelé que les extraterrestres dirent à sa grand-mère qu’ils étaient intéressés par sa connaissance des plantes médicinales, et ils lui ont proposé d’échanger des informations médicales.

Ils donnèrent au garçon et à la grand-mère un liquide à boire, expliquant que c’était bénéfique et que cela rajeunirait la grand-mère et la rendrait de nouveau attirante. Donc eux deux burent le liquide, et l’homme se souvint d’avoir effectivement vu sa grand-mère paraître beaucoup plus jeune. Telle fut l’étendue de ses souvenirs.

Lui-même et Mme Bartholic, qui conduisait la régression, furent intrigués par cela, parce qu’il n’y avait rien dans cet épisode qui puisse expliquer la culpabilité qu’il ressentait pour la mort de sa grand-mère. Donc Mme Bartholic a approfondi le niveau de transe de l’homme et lui a demandé de revoir la scène avec une vision clarifiée. Et ce dont il s’est alors rappelé était bien plus troublant.

L’abduction, au début, succédait à ses premiers souvenirs. Mais lorsqu’il a bu le liquide, il s’est maintenant souvenu d’une très forte sensation de changement dans son corps. Et il vit que sa grand-mère n’avait pas réellement l’air plus jeune. Au lieu de cela, elle fut placée sur une table et était approchée par l’un des extraterrestres reptiliens qui voulaient avoir une relation sexuelle avec elle. Le liquide avait agi comme un aphrodisiaque, bien que la grand-mère résistait et disait que depuis la mort de son mari elle n’allait plus avoir de rapports sexuels avec quiconque. Le reptilien a ri et a momentanément disparu de la chambre. Lorsqu’il est revenu, il était accompagné d’un homme qui ressemblait exactement à son défunt mari.

À ce moment-là, la grand-mère a accepté d’avoir une relation sexuelle, mais alors que l’acte était en cours, elle réalisa soudainement que l’image de son mari défunt était une illusion cruelle. C’était en fait le reptilien sur elle, et elle cria dans une vive résistance de la laisser seule. Une fois qu’il en avait fini avec elle, il a soulevé le petit garçon et l’a placé dessus la grand-mère, la forçant à avoir un autre acte sexuel sur eux deux.

Puis la grand-mère fut retiré de la table et le petit garçon fut lui-même victime du reptilien, forcé d’avoir des relations anales et orales. La grand mère a violemment protesté, repoussant le reptilien de son petit-fils et s’interposant entre les deux. "Par Jésus," cria-t-elle, "tu ne toucheras pas à ce garçon !"

Ce devait être une mauvaise chose à dire, parce que le reptilien est devenu très en colère et l’a menacé. "Tu vas mourir pour ça !" lui a-t-il dit, et les deux personnes retournèrent à la chambre dans laquelle ils avaient été enlevé. Le lendemain matin, la grand-mère a dit au petit garçon que le diable avait été là la nuit précédente, et c’est alors qu’elle insista pour revenir chez elle. Et, comme cela s’est avéré, elle est morte juste après.

C’était donc la raison du sentiment de culpabilité de l’homme au sujet de sa mort. Il avait été forcé d’avoir des relations sexuelles avec elle, et sa mort avait suivi peu de temps après. Mais rien de cela ne serait apparu si Mme Bartholic n’avait pas fait ce que la plupart des enquêteurs ne font pas et avait abandonné la régression après avoir mis au jour l’histoire de l’échange de connaissance médicinale.

Il existe d’autres cas dans nos dossiers qui présentent des mystifications similaires à l’œuvre dans le premier rappel hypnotique. Nous ne pouvons pas faire confiance à cette première mémoire ; il est clair que, comme dans bien d’autres expériences d’abduction, il peut y avoir une dissimulation des évènements.

Avant de nous laisser croire en la bienveillance de l’interaction extraterrestres, nous devrions nous demander pourquoi des êtres spirituellement avancés ont besoin du couvert de la nuit pour accomplir de bonnes actions ? Pourquoi ont-ils besoin de nous paralyser et nous rendre impuissants à résister ? Pourquoi est-ce que des "anges" ont besoin de voler nos fœtus ? Pourquoi ont-ils besoin de manipuler les organes génitaux de nos enfants et de sonder nos rectums ? La peur, la douleur et la mystification sont-elles compatibles avec de hautes motivations spirituelles ?

[L’interview continue. En réponse à une question sur la nature de ’vampire psychique’ des extraterrestres, Karla déclare] :

KT : ...Oui. Maintenant vous en arrivez à ce qui pourrait être le point essentiel de la ’moisson.’ Il se peut qu’ils n’aient pas seulement besoin d’énergie émotionnelle, mais qu’au moins une de leurs factions utilise effectivement nos corps physiques [et si je devais deviner, je dirais que ce sont les reptoïdes]. Ils tentent avec difficulté de nous détacher de nos propres corps en nous disant que ce sont "seulement des containers." Pourquoi ? Parce qu’ils mangent nos corps. Si une vache savait que vous alliez la manger, vous voudriez dire à cette vache [si elle pouvait comprendre], "Ton corps n’est pas important. Il ne compte pas."

[En réponse à une question sur la nature spirituelle des Gris et des Reptiloïdes] :

KT : Je pense qu’il faut réfléchir à cela. Je ne crois pas que les gris ont des âmes, mais qu’ils sont plus comme des ’Frankensteins’ ou ’zombies’ ou le terme que vous voulez employer pour "mort vivant." Lorsque je fus avec eux, j’eus le sentiment écrasant qu’ils ne sont pas en vie — qu’ils sont morts. (Note de Branton : Ou... comme l’enquêteur Val Valerian le dit, qu’ils ont une "anti-vie")

Le Dr. Gregory L. Little a ajouté ceci au sujet des expériences de Karla Turner :

Karla disait qu’elle rentrait chez elle lorsqu’un être a saisi son bras. La créature lui a dit qu’elle était sa mère, mais Karla a déclaré qu’elle ressemblait à une sauterelle géante. Une autre fois, Karla rentrait chez elle par son arrière-cour quand elle sentit avoir comme "...heurté une clôture électrifiée. Je ne me sentais pas bien...ne bougeais pas bien ...il y avait une lueur partout...je me suis arrêtée...et j’ai vu quatre êtres gris se tenir côté à côté dans mon jardin. Je supposais que c’était une hallucination (mais) j’étais réveillée — pourquoi ? Je sentais que je pouvais voir à travers eux et ils m’ont parlé par télépathie.

"’Salutations, nous sommes vos ancêtres,’ ont-ils dit. ’Nous sommes une partie de vous, mais nous sommes réels.’

"Je ne pouvais pas bouger normalement," a poursuivi Karla. "Puis deux femelles derrière moi se sont approchées - elles ont commencé à bourdonner."

"’Elles vous donnent des instructions,’ m’ont-ils dit."

Karla et Casey [son mari] se sont associés à divers enquêteurs du MUFON depuis la découverte de leurs souvenirs et ils conduisaient eux-mêmes diverses enquêtes. Ils se sont en quelque sorte spécialisés dans les abductions sexuelles et ont été influencé par les livres populaires Intruders, Missing Time, et d’autres...

Les extraterrestres ’modernes’ liés aux abductions sexuelles semblent maintenant se diviser en trois grandes catégories. Les gris traditionnels sont quasiment toujours présents. Les gris masculins s’engagent rarement dans des rapports sexuels, mais les gris féminins le font. Les gris branchent souvent des appareils bizarres sur les organes sexuels des abductés et insèrent des aiguilles dans la tentative apparente de recueillir des échantillons de sperme et d’ovule. Puis il y a les créatures plus sinistres décrites comme étant les reptiliens, les (sortes de) sauterelles et les (sortes de) mantes. Ces créatures, dont les organes sexuels sont décrits comme étant glacés, ont souvent des rapports sexuels avec les humains. Finalement, il y a des créatures qui, à l’exception de leurs vêtements, seraient indissociables des humains. Elles sont parfois décrites comme ayant une apparence Nordique — grands blonds avec des yeux bleus. Ces abducteurs ont eu parfois des rapports sexuels avec les abductés.

(Note de Branton : Ici, le Dr. Little tente de combler le fossé entre les aspects technologiques et métaphysiques du phénomène OVNI en révélant les liens directs entre de nombreuses rencontres OVNI modernes et les anciennes rencontres avec des incubes, succubes, fées, élémentaux, et d’autres êtres du genre démons et les nombreuses similarités qu’il y a entre ces anciennes abductions ’démoniaques’ et les abductions ’extraterrestres’ modernes.)


"Tout comme le font les abducteurs OVNI modernes, les démons recueillaient des échantillons de sperme des victimes masculines depuis longtemps. Selon les anciens rapports, les succubes recueillent le sperme des victimes masculines de sorte que le démon puisse pleinement accomplir l’acte sexuel et parfois féconder sa victime féminine en se comportant comme un incube. Saint Thomas d’Aquin, dans le livre Somme Théologique écrivait au 13ème siècle :

"Les diables collectent en effet la semence humaine à l’aide de moyens capables de produire des effets sur le corps [...] Ils peuvent transférer la semence collectée, et l’injecter dans d’autres corps"

"’...si parfois les enfants sont nés de rapports sexuels avec les démons, ce n’est pas à cause du sperme émis par eux, ou des corps qu’ils possèdent, mais à cause de sperme pris de certains hommes à cette fin, voyant que le même démon qui agit en tant que succube pour un homme devient un incube pour une femme.’"

"...Pendant plusieurs années il y a eu des rapports d’abductions extraterrestres à des fins sexuelles. À cause du nombre de rapports venant des membres de la jeune église, une grande attention fut accordée à ce phénomène durant le 13ème et 14ème siècle. Voici quelques extraits de l’église de ce temps :

"De Trinitate : ’Les démons recueillent effectivement le sperme humain... de ce fait les démons peuvent transférer le sperme qu’ils ont recueilli et l’injecter dans le corps d’autres personnes.’

"Bonaventura écrit : ’Les démons sous la forme de femmes désarment les hommes et reçoivent leur sperme ; par une ruse habile, les démons en conservent son efficacité sexuelle, et après,...ils deviennent incubes et le déversent dans le réceptacle féminin.’

"Tout comme dans les témoignages modernes d’OVNIs, les incubes qui désirent avoir des relations sexuelles avec un homme ajusteront leur forme afin d’abaisser la résistance de la victime. En 1698 Johann Klein rapportait une affaire dans laquelle une femme affirmait avoir été fécondé par son mari mort depuis longtemps. Une créature adoptant sa forme lui était apparue la nuit dans sa chambre, elle n’a tout simplement pas pu y résister. Beaucoup d’autres victimes d’incubes affirmaient que l’incube leur apparaissait en tant que personne (décédée) qu’elles connaissaient et aimaient. (Note de jsf : pour plus de témoignages historiques, lire cet article de Jean Sider.)

LE CONTE D’HANSEL ET GRETEL

L’histoire d’Hansel et Gretel apporte une leçon que chaque abducté devrait écouter avec attention. Ces enfants innocents, errants, perdus et effrayés dans la forêt, rencontrèrent un maison en pain d’épice qui semblait leur offrir abri et nourriture. La propriétaire de la maison, une vieille femme flétrie, les effrayait au début, mais leur faim les a poussé à accepter sa proposition de venir à l’intérieur et de se nourrir.

Ils entrèrent dans la maison en pain d’épice et devinrent rapidement les captifs de la vieille femme. Gardés dans des cages, les deux enfants étaient abondamment nourris. Ce n’était pas à leur avantage, cependant. En fait, ils étaient engraissés pour le four ! Le caractère trompeur de la maison en pain d’épice et l’offre de la vieille femme ont assez bien fonctionné.

C’est le caractère trompeur de cette histoire qui contient un avertissement pour les humains qui sont abductés par les extraterrestres. Comme Hansel et Gretel, nous sommes d’abord terrifiés par les extraterrestres, mais dans de trop nombreux cas, notre peur est domptée par les mots de nos ravisseurs et par les pensées et expériences qu’ils nous présentent.


Commentaire final : Le phénomène d’abduction est beaucoup plus répandu que nous le pensons, et il nous concerne tous — c’est, en somme, ce qu’il nous faut retenir. Il ne s’agit pas de quelques "excentriques". J’ai d’ailleurs moi-même eu une telle confrontation. Si les abductions "réussies" sont comme ’effacées’ de la mémoire, alors nous pourrions imaginer qu’une personne sur deux a déjà subi une abduction. Que penser alors du nombre d’observations d’OVNIs en forte augmentation de nos jours ? Que cela veut-il dire ? Il y a-t-il une race, sous nos pieds, plus "nutritive", qui pourrait nous remplacer ? Les implications sont gigantesques et je laisse au lecteur le soin de formuler ses propres questions.

Traduction J.

source : http://fr.sott.net/article/2337-Karla-Turner-a-la-fin-de-sa-vie-parle-des-atrocites-reptiliennes



Karla TURNER - Le Programme Génétique Alien : une Tromperie ?


Jurian Sterk ou NOT qui a traduit l'article précédent "Karla Turner, à la fin de sa vie, parle des atrocités reptiliennes" le 19 mars 2008, propose un article de Maat qui a récemment traduit un autre article de Karla Turner ici :

http://rencontre.r.4.free.fr/alienencounters/articles.php?lng=fr&pg=2182

Je le reproduis ci-dessous :

Le Programme Génétique Alien : une Tromperie ?

Le travail fructueux de Budd Hopkins a le premier montré les procédures reproductrices récurrentes réalisées sur les abductés à bord d’ovnis ou dans des installations aliens. Et puisque les récits collectés par les chercheurs suivants ont confirmé ces données, c’est devenu une « évidence » - un fait de l’ufologie, que l’objectif premier du contact alien est de croiser ou d’hybrider une nouvelle version soit des aliens eux-mêmes, soit de nous...

Mais est-ce un fait solide, une hypothèse sûre ?
Les preuves sur lesquelles cette hypothèse se base sont triples. Premièrement, les récits disent que des matériaux génétiques et reproducteurs sont prélevés sur les abductés. Deuxièmement, les abductés disent que des foetus ont été implantés en eux puis ont été ensuite retirés. Pour finir, les récits comprennent des scénarios impliquant une « nursery de foetus » et la présentation de bébés ou d’enfants à l’apparence hybride à l’abducté, généralement avec des affirmations que le bébé est la descendance de l’abucté.

Toutes ces preuves proviennent des récits d’enlèvement, remémorés à la fois consciemment et sous hypnose régressive. A ce jour, cependant, il n’y a pas de vrai enfant hybride sous garde humaine donc le « fait » dans son entier est basé seulement sur les récits de rencontre. L’exactitude de ces récits est discutable étant donné la nature du scénario d’enlèvement. Dans chaque rencontre, tous le système perceptif de l’humain est contrôlé et fréquemment altéré, facilement manipulé pour donner à l’humain un événement « créé » à se rappeler et un ensemble programmé de réponses tactiles, émotionnelles et intellectuelles. Cela signifie que ce que nous, abductés, pensons et ce dont nous nous souvenons des rencontres peut ne pas refléter exactement les évènements réels de la rencontre.

Cependant, certains chercheurs insistent pour prendre les récits d’enlèvement pour argent comptant mais même si nous admettons la véracité des récits, il y a toujours des problèmes pour accepter le « fait » d’un programme d’hybridation. Il y a d’autre explications vraisemblables aux données utilisées pour soutenir la théorie de l’hybridation qui doivent être considérées.

Tout d’abord, le matériel génétique prélevé sur les abductés peut être destiné à certains autres usages qu’une espèce alien améliorée. Par exemple, des clones totalement humains, généralement nus ou inertes et inactifs, sont relatés par les abductés. Le matériel génétique pourrait être utilisé pour leur production.

Une autre possibilité est que, comme certains abductés racontent qu’on leur a dit ou montré, les « ouvriers » petits Gris sont des robots androïdes produits en série, pas des individus ayant une âme et donc pas « vivants » tel que nous comprenons le terme. Les Gris présentent une forte physiologie foetale, comme l’ont affirmé de nombreuses descriptions. Et avec une maîtrise suffisante de la génétique, le matériel reproducteur humain pourrait être altéré de façon à ce que son apparence ressemble au type Gris, bien que strictement humain en composition, plutôt qu’un mélange humain-alien. Les Gris, en effet, pourraient être des corps humains grossièrement modifiés, dénués de ce que nous appelons âme et programmés mentalement comme un ordinateur dédié.

De façon similaire, les foetus dont on parle pourraient être destinés à des objectifs de non hybridation, notamment les mêmes qu’on vient d’évoquer. Souvenez-vous, il n’y a pas de preuve tangible que les foetus sont réellement faits à partir d’une combinaison alien-humain, seulement une supposition basée sur des apparences externes et les déclarations des aliens.

A ce propos, les récits d’implantations foetales temporaires chez les abductés sont reproductivement étranges, c’est le moins qu’on puisse dire. Il y a des récits d’hommes abductés recevant des implants foetaux, un dans l’abdomen et l’autre par voie rectale. Les deux implants furent retirés plus tard, tout comme dans les cas de femmes enlevées. On rapporte même des cas d’enfants prépubères ayant reçus des implants foetaux.

Il y a aussi des preuves que les foetus, quelle que soit leur origine, ne sont pas toujours traités comme s’ils étaient des expériences précieuses vitales pour la survie soit de notre race, soit de celle des aliens. Dans quelques cas, les abductés relatent avoir observé des aliens détruisant délibérément des foetus dans le scénario de « nursery foetale ». Dans un cas, on a dit à l’abductée qu’elle ne devait pas être bouleversée parce que le foetus n’était pas vraiment vivant et que tout son matériel physique serait utilisé, pas gâché. Dans un autre cas, on a dit en fait à l’abducté que le travail reproducteur et les foetus étaient utilisés pour la fabrication des ouvriers Gris. On lui a aussi dit que les aliens préparaient des « ouvriers » pour un temps de destruction à venir parce qu’ils auraient besoin d’ouvriers dépourvus d’émotion.

Et les « présentations de bébé » ont d’autres interprétations possibles que les soins à la descendance hybride, ce qui est ce que les aliens prétendent généralement. Cela pourrait, en effet, être un événement réel mais le bébé pourrait être un produit strictement humain, pas un hybride. L’objectif ici pourrait ne pas être un processus d’attachement puisque de nombreuses abductées disent qu’elles ne ressentent aucun lien maternel pour les bébés. Une femme a dit qu’elle ne croyait pas du tout que l’évènement avait pour but pour l’attachement mais était plutôt un processus de torture destiné à être émotionnellement traumatique pour le « parent » en tant que partie d’un certain plan de programmation.

D’un autre côté, la présentation pourrait ne pas être réelle du tout. Cela pourrait être un scénario de réalité virtuelle. Dans un tel cas, le bébé pourrait être entièrement quelque chose d’autre ou purement une image projetée sans réalité physique. L’évènement pourrait être conçu pour nous désinformer, nous tromper sur la vraie nature de leur programme génétique, et en effet, sur la vraie nature de nos relations et de notre valeur pour les aliens. Si le plan nous semblait répréhensible, cela répondrait à leurs objectifs de nous en maintenir ignorant et de nous fournir à la place une « histoire de couverture » plus acceptable.

Pour semer encore davantage la confusion, les aliens ont indiqué quatre explications contradictoires à leurs travaux génétiques. Tout d’abord, ils ont dit que cela était nécessaire pour améliorer leur race en déclin. Ils ont aussi dit que c’était nécessaire pour modifier l’espèce humaine afin qu’elle puisse survivre à un scénario de destruction future. Troisièmement, ils ont dit à certains abductés qu’ils servaient le plan de Dieu en préparant de « nouveaux corps » pour la résurrection à venir et le retour du Christ. Et pour finir, ils ont dit qu’ils fabriquaient des clones de certains individus par lesquels ces individus pourraient être remplacés.

Étant donné les explications alternatives possibles et le large corps de données contrerévélatrices, ainsi que les explications contradictoires fournies par les aliens, pouvons-nous de façon sûre admettre l’hybridation comme objectif premier au coeur du plan des aliens ? Ou devrions-nous être plus sceptiques sur leurs intentions avouées ?

Les preuves montrent que les aliens exploitent vraiment beaucoup de nous de nombreuses manières, émotionnellement et énergiquement de même que physiquement. On rapporte même des scénarios d’installations dans lesquelles des corps humains sont « conditionnés » et nombre de ces rapports émanent de gens qui ne connaissent pas la littérature ufologique.

En effet, si nous sommes une ressource polyvalente pour les aliens, une qu’ils veulent continuer à utiliser, pourraient-ils accomplir des procédures génétiques/reproductrices afin de réaliser des modifications de leur « bétail » qui servent mieux aux usages pour lesquels nous sommes exploités ? Une telle possibilité ne devrait pas être exclue. Il y a des raisons hypothétiques à pourquoi ces modifications peuvent être nécessaires à cette époque spécifique.

Si les aliens savent par exemple que des catastrophes prochaines ou des changements terrestres décimeront leur troupeau en grand nombre, ils pourraient oeuvrer furieusement pour accumuler des provisions avant la pénurie et aussi peut-être essayer de produire une variante humaine plus apte à la survie dans un certain nouvel environnement sur cette planète. En fait, les aliens aiment bien faire des prédictions de changements terrestres catastrophiques bien qu’ils insistent généralement sur le fait que leurs intrusions génétiques sont altruistes, pour notre bénéfice.

Considérez ceci : et si les aliens réalisaient que leur troupeau montre des signes de changements qu’ils ne voulaient pas et n’appréciaient pas ? Ils pourraient travailler avec acharnement à enrayer ce processus de transformation. Ils peuvent craindre que le troupeau se réveille, acquiert de nouvelles capacités perceptives et apprennent que son but n’est rien de plus que d’être du bétail. Après tout, le troupeau pourrait être si mécontent de la situation qu’il pourrait décider d’y résister. Quelle serait la réponse des aliens à une telle situation ? Si tout le bétail que nous utilisons sur cette planète se réveillait soudainement et décidait qu’il ne veut plus « servir l’homme », acquiescerions-nous tranquillement et deviendrions-nous végétariens ?

Karla Turner


Karla TURNER - ses livres en téléchargement gratuit pdf (en anglais)


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Taken
(version originale)
http://www.viewzone.com/ebooks/KarlaTurnerTaken.pdf

Taken
(traduction francaise des deux premiers chapitres)
http://www.karmapolis.be/pipeline/Taken_fr_part1.pdf
http://www.karmapolis.be/pipeline/Taken_fr_part2.pdf

Masquerade of Angels
(version originale)
http://www.bibliotecapleyades.net/archivos_pdf/karlaturner_masqueradeofangels.pdf

Into the Fringe
(version originale)
http://www.bibliotecapleyades.net/archivos_pdf/karlaturner_intothefringe.pdf


Barbara BARTHOLIC prend la suite de Karla TURNER - Régressions hypnotiques


 merci à Karmatoo © Karmapolis - mai 2007 Source: http://www.karmapolis.be/pipeline/interview_barbara.htm

Barbara BARTHOLIC
"Quoi de plus important que d’identifier une organisation extraterrestre qui possède une telle supériorité technologique qu’elle peut se permettre d’agir au grand jour sans être reconnue."[/b][/color]

Sainte pour les uns, paranoïaque pour d’autres, Barbara Bartholic engage à la polémique et c’est peut-être l’effet recherché. En quête du contact impossible, sillonnant les routes de l’Arkansas avec Jacques vallée aux temps héroïques où nos chers scientifiques pensaient encore pouvoir résoudre rapidement l’énigme extraterrestre, combattante de l’ombre et mentor de nombre d’enlevés dont feu Karla Turner, le parcours peu connu de cette autodidacte de la recherche sur les enlèvements qui compte plusieurs centaines de régressions hypnotiques à son actif a de quoi surprendre.

Début des années 70, après des études artistiques à Tulsa, en Oklahoma, Barbara Bartholic se lance dans la vie active par une brève incursion dans le mannequinat à New-York. Un parcours professionnel qui s’avèrera très éclectique puisque de retour au bercail à Tulsa, un an plus tard, elle interrompt sa carrière de top modèle mais continue néanmoins à exploiter sa fibre artistique en créant une petite galerie d’art, The Barking Dog. Simultanément, elle animera une émission culturelle pour une télévision locale dont elle finira par se faire éjecter pour avoir, lors d’une interview, laissé deux artistes «divaguer» à propos de l’influence extraterrestre sur l’art rupestre des premiers amérindiens.

Pas découragée pour autant, elle arrive à se faire engager par une boîte de production TV régionale pour réaliser des interviews et documentaires à destination des télévisions locales et réalisera son premier reportage en 1976 sur Bo and Peep alias Bonnie Lu Nettles et Marshall Applewhite. Deux leaders charismatiques d’un étrange culte ufo ascensionniste dont les disciples attendent d’être un jour téléportés à bord d’un vaisseau extraterrestre pour partir sur une autre planète. Une histoire de soucoupe qui peut faire sourire mais qui fait surtout froid dans le dos quand on sait que Marshall Applewhite finira par créer un groupe appelé Heaven’s Gate (La porte du paradis) au début des années 90 et qui à l’instar de Jim Jones et sa secte à Jonestown en Guyanne, se terminera par le suicide collectif de ses adeptes le 26 mars 1997.

Suite à cette rencontre avec ce couple bizarre et leurs disciples qui déjà évoluaient dans la clandestinité, Bartholic se sentira en quelque sorte investie de la responsabilité d’informer sur tout ce qui touche de près ou de loin aux ovnis. L’année suivante, en 1977, Bartholic rencontrera Jacques Vallee lors d’une conférence sur les phénomènes paranormaux à Saint-Louis, dans le Missouri. Une rencontre difficile à imaginer. Elle : grande, blonde, provinciale, extravertie, tête en l’air et un brin superstitieuse. Lui : grand, pas vraiment causant, un astrophysicien français déjà célèbre par ses positions avant-gardistes sur le phénomène ovni, par sa couverture dans la presse internationale et qui inspira Spielberg pour le rôle du scientifique français incarné par François Truffaut dans Rencontre du troisième type.
Un drôle d’équipe qui pourtant travaillera ensemble pendant sept ans sur le phénomène des mutilations animales qui à l’époque commençait à pourrir la vie des fermiers de l’Oklahoma et de l’Arkansas. Des morts étranges qui frappaient aussi le cheptel des propriétaires terriens du Minnesota, du Dakota, du Nebraska ou encore du Colorado. Une affaire qui finira par être prise en charge par le FBI lorsqu’une cinquantaine de mutilations seront répertoriées au Nouveau-Mexique, dont certaines dans des réserves indiennes.

Fin des années 80, après avoir appris l’hypnose avec un ostéopathe, Bartholic passe de l’investigation sur le terrain à des recherches plus «subtiles» en pratiquant des séances de régressions hypnotiques pour explorer la mémoire des abductés qui, selon elle, sont manipulés par des forces négatives reptiliennes. Très vite, son nom circule sous le manteau et des centaines de personnes finiront par remettre leurs souvenirs incroyables entre les mains de l’apprentie hypnothérapeute. On pourrait s’étonner de ce manque apparent de «professionnalisme», mais à y regarder de plus près, il aurait difficilement pu en être autrement quand on connaît la répugnance de la communauté scientifique à étudier objectivement des évènements qui sortent du cadre de ce qui est rationnellement acceptable. Pour ceux qui n’avaient pas la chance d’êtres reçus par les stars de la recherche sur les enlèvements ou par les trop rares psychiatres «ouverts», Barbara Bartholic était comme une oasis dans le désert. Un endroit où l’on pouvait se retrouver, parler naturellement de ses expériences et peut-être rencontrer d’autres personnes vivant la même situation confuse, sans être regardé de haut ni jugé dément et en soi, c’était déjà beaucoup.

Si dans son autobiographie, Bartholic parle volontiers de sa relation privilégiée avec le scientifique français, elle se garde pourtant d’expliquer ce qui les sépare. En effet Jacques Vallée n’a pas fait mystère du peu d’estime, et c’est peu dire, qu’il porte à la recherche sur les enlèvements et plus particulièrement sur les régressions hypnotiques qu’il désapprouve totalement.
«Les enquêtes sur les enlèvements extraterrestres sont non seulement indignes de la science, mais elles sont révoltantes d’un point de vue moral parce que l’hypnose est utilisée de manière incompétente pour forcer le témoignage des victimes dans un cadre qui n’est ni vérifiable, ni scientifique», dira-t-il lors d’une conférence sur les enlèvements.
L’astrophysicien affirmera aussi dans un de ces livres que «en ce qui concerne les détecteurs de mensonges qui sont habituellement utilisés par les ufologues et les médias pour ‘prouver’ que les abductés ‘disent la vérité’, leur efficacité est pratiquement nulle comme on pourrait le démontrer par une longue liste de références scientifiques. Une étude récente de la faculté de médecine de Harvard montre que ceux qui disent la vérité échouent plus souvent au test du détecteur que ceux qui mentent vraiment. Cela pourrait s’expliquer par le fait que celui qui est innocent réagi au stress du test tandis que le coupable fait tout ce qui est en son pouvoir pour rester calme.». Si tel est vraiment le cas, pourquoi les services secrets dépensent-ils du temps et de l’argent pour entraîner leur personnel spécialisé à passer le test du détecteur? Des entraînements d’ailleurs fort bien illustrés par le film hollywoodien, La recrue, de Roger Donaldson, un bon pop-corn movie de propagande pour le compte de la CIA.

Pour appuyer ses dires, Jacques Vallee se réfère, entre autres, aux recherches du psychiatre Robert Lindner cofondateur de l’hypnoanalyse qui est une méthode d’investigation psychique basée sur la psychanalyse et les états modifiés de conscience induits par l’hypnose. Le psychanalyste aurait soigné Kirk Allen (pseudonyme) dans les années 50, un scientifique envoyé par les services du FBI qui, selon eux, semblait ne plus faire la distinction entre son monde intérieur et la vie réelle puisqu’il croyait mordicus qu’il venait d’une autre planète et qu’il pouvait s’y rendre quotidiennement par le pouvoir de la pensée. Allen écrira des milliers de pages sur son existence sur cette autre planète, le tout accompagné de centaines de dessins, cartes et croquis dont la précision et la cohérence blufferont Robert Lindner. Le psychiatre couchera cette expérience fascinante dans un chapitre de son livre, The Fifty-minute Hour, un récit unique qui constituera la base de K-PAX, un roman de Gene Brewer qui sera plus tard adapté pour le grand écran.
Après avoir un temps considéré l’hypnose pour soigner Kirk Allen, Robert Lindner aurait rejeté le procédé arguant de sa dangerosité car risquant de renforcer irrémédiablement le patient dans ses délires imaginaires. Un outil pas vraiment adapté pour se souvenir d’évènements réels «oubliés» en conclura Vallée, surtout quand il est utilisé par des «fous», référence faite à certaines dérives sectaires de l’ufologie et aux recherches menées en dehors de tout contrôle psychiatrique.
Si on peut concéder à Vallee la faiblesse de l’encadrement professionnel de la recherche sur les enlèvements, principalement à cause du manque d’intérêt et des à priori des professionnels de la santé mentale, il ne faut cependant pas jeter le bébé avec l’eau du bain : les psys n’ont pas le monopole de l’éthique et la compétence, loin de là. Le travail remarquable de Bud Hopkins, un artiste new-yorkais, en matière de régression hypnotique est là pour en témoigner.
Par ailleurs, environ 30 % des récits correspondant aux critères d’une abduction sont obtenus sans hypnose (Bullard, 1989 - J.E. Mack, Personal communication, June 1995).
De plus, pour prendre John Mack en exemple, un psychiatre reconnu qui n’a pas eu de scrupules à utiliser cette technique, parmi les abductés qui se sont fait hypnotiser par ce dernier, 60 à 70 % de l’information collectée l’a été avant l’hypnose (R . Colasanti, personal communication, June 1995). Un phénomène qui n’a pas non plus avantage à être particulièrement psychiatrisé car rappelons tout de même que, tests psychiatriques à l’appui, les enlévés ne souffrent pas d’une quelconque déficience mentale comme pourrait le laisser suggérer le cas de Kirk Allen repris par Jacques Vallee.

Si nous avons choisi de réaliser une interview avec la très controversée Barbara Bartholic –mais qui ne l’est pas dans ce domaine?–, c'est évidemment pour rôle particulier qu'elle a joué dans le petit monde des enlevés, mais également parce qu’elle a été soutenue par Karla Turner, une femme qui a fait ses preuves en termes d’intégrité et d’intelligence en matière de recherche sur les enlèvements. Paradoxalement, c’est aussi parce que les idées qu’elle véhicule font partie d’un «courant de pensée» très réactif aux Etats-Unis que certains qualifieront peut-être de paranoïaque voire d’irresponsable, mais qui trouve toute sa place dans nos colonnes car nous sommes bien décidé à vous présenter toutes les tendances d’une recherche qui, à ce jour, n’apporte toujours aucune réponse définitive. Même si nous avons pu contacter directement Madame Bartholic, cette interview n’a pas vraiment été conduite comme nous l’aurions souhaité et cela pour des raisons techniques et de disponibilité. Nous remercions donc très chaleureusement Shannon Hall de nous avoir servi d’intermédiaire et sans qui cette interview n’aurait pu se faire. Une interview exclusive d’une enquêtrice hors norme qui accepte pour la première fois de se livrer sur son «combat».

INTERVIEW BARBARA BARTHOLIC

Vous avez réalisé un grand nombre de régressions hypnotiques sur des abductés. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous consacrer à la recherche sur les enlèvements extraterrestres ?

C’est en 1984 que j’ai rencontré pour la dernière fois Jacques Vallée, un scientifique brillant de réputation internationale. Inspirées par lui, mes recherches sur le contrôle et l’influence extraterrestres sur l’être humain ont prouvé l’hypothèse qu’il présentait dans son livre, Le collège invisible : «Le phénomène ovni pourrait être un système de contrôle». Qu’est-ce qui me pousse à continuer, sous de terribles contraintes, ces recherches sur le sujet le plus important qui soit?
Ça me paraît évident. Quoi de plus important que d’essayer de dévoiler ce que j’appelle, le «système de contrôle général» qui défie toutes les protections, les forces de l’ordre, les théories de la physique, les gouvernements et surtout, les droits de l’homme. Quoi de plus important que d’identifier une organisation extraterrestre qui possède une telle supériorité technologique qu’elle peut se permettre d’agir au grand jour sans être reconnue. Une force qui peut même induire les gens à refuser de croire en son existence et dont le pouvoir de manipulation sans égal est en train de transformer le cours de nos destinées.

Nous sommes confrontés et dominés par une intelligence qui peut :
  • Enlever une voiture et ses occupants sur la route sans que personne aux alentours ne remarque quoi que ce soit;
  • s’introduire dans l’esprit d’un être humain ou dans son habitat de jour comme de nuit ; manipuler des bébés encore dans l’utérus ;
  • enlever des jeunes enfants dans leur lit ou sur les plaines de jeux sans êtres vue ;
  • modifier la dynamique des liens affectifs et interférer dans les relations amoureuses ;
  • Provoquer des maladies ;
  • Induire des désordres psychiques et susciter des dépendances aux drogues ;
  • Provoquer des guerres et des mutations générationnelles comme avec leur programme pour nous «enlever l’amour».
Ce sont là juste quelques exemples de la capacité des aliens à modifier notre constitution et notre comportement. Des gens se sont tournés vers moi pour chercher de l’aide, comme guidés par une sorte de «main invisible» pendant les vagues d’apparitions d’ovnis et d’enlèvements au début des années 80 et 90.

Non, les soucoupes volantes NE FONT PAS des allers-retours pour atterrir et décoller à toute bringue, le trafic aérien deviendrait infernal. D’ailleurs, l’histoire du crash d’ovni et des extraterrestres morts au Nouveau Mexique est une vieille histoire qui masque la vraie menace qui pèse sur notre monde.

On pourrait comparer le phénomène ovni à la découverte des microbes. Avant le microscope, il y avait ces «choses invisibles» qui semaient la maladie et la mort. Bien sûr, il y avait aussi des bons germes mais n’oubliez pas que ces toxines auraient très bien pu anéantir notre civilisation. Il en est de même pour l’emprise extraterrestre

Certains psychologues sceptiques pensent que les histoires d’enlèvements ne sont que le fruit de mémoires imaginaires et nombre de psychiatres semblent adopter la théorie des “fausses mémoires” défendue par la False Memory Foundation. Selon cette fondation, un vrai traumatisme n’est pratiquement jamais oublié et les souvenirs refoulés retrouvés par hypnose sont toujours faux et induits par l’hypnothérapeute. En définitive, l’hypnose est-elle une bonne technique pour explorer les souvenirs refoulés des enlevés ? Comment pouvez-vous être certaine que les souvenirs ramenés par hypnose sont des résurgences d'événements réels ?

On espère qu’en 2007, la False Memory Fondation financera la plus importante des recherches ; la problématique des enlèvements extraterrestres. De nombreux spécialistes de la santé mentale font preuve d’obscurantisme en ce qui concerne la réalité des enlèvements extraterrestres. De nos jours, c’est encore diagnostiqué comme une maladie mentale.
L’histoire des trois séduisantes infirmières psychiatriques travaillant dans le même service hospitalier et qui avaient décidé de passer leurs vacances d’été ensemble au Nouveau-Mexique, illustre assez bien cet archaïsme.
Alors qu’elles admiraient le magnifique panorama montagneux, elles décidèrent de quitter la route principale et de prendre ce qu’elles pensaient être un raccourci vers leur destination, une station thermale. Effrayées à l’idée de s’être perdues en chemin après plusieurs heures de route, elles s’arrêtèrent devant une boutique au milieu de nulle part. C’était, en fait, l’entrée d’une installation souterraine camouflée par une vieille devanture de magasin. L’hypnose a dégagé trois récits décrivant la même base reptilienne souterraine. Quand les infirmières quittèrent le magasin, elles étaient désorientées, incapables d’articuler une phrase normalement et c’est à peine si elles ont pu rejoindre leur point de destination. L’une d’entre elles, à l’arrière de la voiture, souffrait d’intenses douleurs au dos. Elles m’ont supplié de travailler avec elles pour voir ce qui leur était arrivé. Après une série de régressions hypnotiques approfondies, elles furent toutes d’accord pour dire qu’elles furent enlevées et abusées, mentalement et physiquement.

J’étais curieuse de savoir si elles iraient jusqu’à demander de l’aide à leurs supérieurs pour soigner leur stress post-traumatique. Elles répondirent à l’unisson, «nooooon ! ils ne nous croiraient pas et nous prendraient pour des hallucinées. C’est un milieu très spécialisé, nous serions ostracisées et rejetées par nos pairs en tant qu’infirmières en soins psychiatriques et travailleuses sociales.»

Les professionnels de la santé mentale auxquels vous faites référence ne sont pas du genre à penser par eux-mêmes. Ils ont appris à ne pas sortir du cadre de référence de leur terrain de prédilection. On leur a inculqué ce qu’ils devaient penser et comment ils devaient réfléchir.

Il est tout à fait logique que des enfants victimes d’abus sexuels ne puissent pas se souvenir de leurs terribles expériences. Évidemment, ils (La communauté psychiatrique) n’ont pas entrepris la moindre recherche sur les enlèvements extraterrestres. La guérison passe par la vérité qui n’a rien à voir avec les «fausses mémoires». Pour guérir d’un système destructeur alimenté par l’addiction aux médicaments, la peur et les phobies liées à des expériences d’enlèvement, il faut décortiquer les différentes phases d’une mise en scène trompeuse destinée à occulter la réalité. Pour réaliser ce processus, l’hypnotérapeuthe doit être un spécialiste et avoir plusieurs années d’expérience derrière lui. Utilisée correctement, l’hypnose est un outil quasi miraculeux.

Quatre-vingt-dix pourcent des enlevés, après avoir pris conscience de la vérité, ne désirent plus d’autre expérience avec nos soi-disant «frère de l’espace». Certains, dotés d'un ego plus développé, sont conditionnés à se sentir spéciaux et cherchent le contact dans l’espoir d’être un jour reconnus de par leurs relations exceptionnelles et privilégiées avec les aliens.

Les choses se compliquent avec la théorie de Karla Turner qui explique que certains évènements associés à des expériences d’abduction sont en fait des “scénarios de réalité virtuelle” implantés par des aliens. Selon vous, quel serait le but de ces manipulations.

Jouer aux entremetteurs et détruire les liens affectifs entre les gens est une source d’amusement pour les aliens. Leur contrôle mental et leur capacité à manipuler le temps dépasse l’entendement de nos plus grands esprits. Après cinq années de recherches sur les expériences d’enlèvement de sa propre famille, Karla me pressait de publier mes recherches et de donner des conférences. A cette époque, le nombre de cas [ndtr : d’enlèvements] que j’avais à traiter était si lourd que je lui ai proposé de présenter mon travail par des livres et des conférences. Elle a donc quitté son travail d’enseignante à la North Texas University pour commencer cette aventure qui finira par provoquer prématurément sa mort. À partir du moment où elle dévoilait publiquement la face sombre des enlèvements extraterrestres, ses jours étaient comptés.

Pendant qu’elle menait ses propres recherches, elle a observé que des scènes de réalité virtuelle projetées dans les esprits, que ce soit chez des amis, la famille ou même ses proches, pouvaient saper la stabilité d’une relation. Les aliens connaissent nos points faibles les mieux cachés et les attaquent avec détermination. C’est dans une de ces scènes qu’elle fut informée par un alien qu’elle était en attente d’un «réajustement» et c’est à partir de ce moment-là que le processus d’élimination de Karla Turner a commencé pour de bon. Son assassinat a débuté par une guerre psychologique.

Existe-t-il des indices physiques prouvant la nature extraterrestre du phénomène des enlèvements?

Oui, il existe bien des objets tangibles, mais il n’y a ni moyens, ni argent pour des analyses approfondies.

Cependant, la plupart des contacts sont interdimensionnels de nature. Certains affirment avoir été complètement conscients alors qu’ils montaient à bord d’un vaisseau spatial qui semblait initialement plus petit pour ensuite se révéler aussi grand qu’un hôpital, avec de longs corridors et des salles d’examens.

Dans les cas de dédoublement ou de NDE, l’esprit de l’individu est séparé du corps tout en restant conscient. De façon très similaire, il semble que les aliens possèdent une technologie pour séparer la conscience du corps et la projeter dans leur environnement. Apparemment, le corps de l’abducté se réassemble dans leur base. Sont-ils enlevés dans un vaisseau quelque part dans l’espace ? S’agit-il d’une illusion ? Je n’en sais pas plus que vous.

D’autres expériences se déroulent au domicile même de l’enlevé. La mise en scène d’un scénario [ndtr : virtuel] peut servir à contrôler l’esprit d’une personne pour lui faire croire n’importe quelle histoire. Certains témoignages font référence à des environnements souterrains que les abductés ont identifiés comme tels par l’humidité ambiante et l’odeur de moisi. D’autres encore, disent avoir été amené quelque part sous une montagne ou dans un endroit sous la mer. Les vaisseaux sont interdimensionnels mais peuvent aussi apparaître physiquement.

Est-il possible d’éviter le trauma d’une abduction?

Tout dépend du type de contact que vous expérimentez. Si c’est traumatisant, vous serez forcément traumatisé. Écoutez, je ne vois pas comment vous pourriez éviter le trauma si vous ne savez même pas qu’ils sont là, cela me semble logique. Franchement, ils se nourrissent de vos réactions. Ils se nourrissent de vos traumatismes comme d’une friandise, c’est la vérité.

Vous ne les entendrez pas toquer à la porte pour vous annoncer gentiment, «Bonjour Madame! Nous sommes ici pour un prélèvement de sperme et d’embryon! Au programme de ce soir, nous avons prévu des examens vaginaux et rectaux. Surtout pas de panique, vous ne vous souviendrez de rien. De toute manière, les comprimés pour la tension, les antidouleurs, les somnifères, les antidépresseurs, l’alcool, les sédatifs et les excitants sont très efficaces pour masquer les éventuels effets secondaires résiduels. Bonne nuit !»

Les êtres humains sont de la chair inanimée sur une table d’examen ; ils appartiennent à des aliens qui font d’eux ce qui leur chante. Cela peut se passer chez vous, dans votre maison. S’ils veulent changer notre orientation sexuelle, ils le font. Le soir, vous vous couchez avec Bob, votre mari et le lendemain matin vous vous réveillez avec Betty. S’ils veulent le voir copuler avec le voisin de l’autre côté de la rue, que ce soit un homme ou une femme, ils les emmènent ensemble sur un autre niveau dimensionnel. Dans le même laps de temps vous pourriez tomber désespérément amoureuse du jeune gars qui fait le ménage à l’épicerie du coin.

N’est-il pas temps de se demander, «qui tire les ficelles ?» Pourquoi, d’un point de vue «cosmique», sont-ils autorisés à contrôler les êtres humains ? Nous devons tous nous réveiller et demander des réponses. En définitive, qui contrôle cette planète ?

Karla Turner pensait que le processus des abductions était particulièrement dangereux pour les êtres humains et, dans certains cas, pouvait même se révéler mortel. Un point de vue qui ne trouve aucun écho chez de nombreux enlevés et chercheurs comme Whitley Strieber ou encore Richard Boyland. Qu’en pensez-vous ?

J’ai beaucoup de respect pour les chercheurs, intellectuels et abductés qui, Dieu merci, sont à l’abri du danger alors qu’ils s’essayent courageusement à déchiffrer l’énigme, toujours non résolue, du phénomène ovni. Toutefois, les gens doivent savoir que les chercheurs qui travaillent pour le compte des aliens ont pignon sur rue et qu’ils sont très souvent récompensés de leurs efforts. Par exemple, Richard Boyland et Whitley Strieber sont tous les deux en très bonne santé alors que Karla Turner, souvent décrite comme une Jeanne d’Arc contemporaine, repose silencieusement dans sa tombe.

Ceux qui exposent le côté sombre du phénomène risquent leur vie quotidiennement. Beaucoup d’entre nous sont morts en s’y essayant et ont été étranglés par des difficultés financières, par des crises dans leur mariage et des problèmes de santé interminables. Non seulement, ces êtres chers sont morts, mais un nombre alarmant d’enlevés avec lesquels j’ai personnellement travaillé sont récemment décédés de tumeurs cérébrales exotiques.

Dean Warwick, un chercheur qui avait dernièrement décidé de raconter ce qu’il savait sur les nombreuses disparitions d’enfants et les bases souterraines, est mort sur scène avant même d’avoir pu atteindre le micro. C’est un avertissement : si vous allez trop loin, vous ne reviendrez pas indemne. Croyez-moi sur parole, n’essayez même pas !

Beaucoup de gens courageux menacés par des aliens, des entités non humaines, ont cherché pour trouver la vérité. Beaucoup ont été prévenus par les aliens que s’ils exploraient leurs expériences d’enlèvements, ils pourraient être sévèrement punis de leur désobéissance par la mort de leurs proches.Généralement, les informations venant d’entités aliens sont peu fiables mais dans ces cas, leurs menaces de mort se sont avérées exactes

À en croire certaines rumeurs, la mort de Karla Turner serait liée à sa recherche sur les enlèvements. Vous en pensez quoi ?

Kandy m’a appelé directement suite à une visite en urgence chez un spécialiste du cancer.

Ce matin-là, elle avait découvert au réveil, un symbole spectaculaire imprimé sur son ventre, grand comme une pièce de cinquante cents et avec un relief particulièrement soigné. Les angles étaient impeccables et le dessin était parfaitement dessiné.

Après l’avoir examinée, le cancérologue a affirmé, «vous avez certainement été visitée par des extraterrestres, parce qu’aucun docteur, ni aucun centre médical, n’est capable de faire ce genre de chose. Il n’existe aucun traitement médical pouvant générer ce type de réaction sur le corps.» L’incision de la cicatrice était si parfaite. Le médecin disait qu’aucune technologie ne pouvait provoquer une coagulation du sang dans des formes aussi parfaites. Ce spécialiste ne savait rien concernant ses expériences d’enlèvement extraterrestre. C’est le genre de chose dont on ne parle jamais à un docteur.

Jacques Vallee conseillait d’évaluer avec prudence les transmissions médiumniques. J’ai donc été formée dans ce sens et d’habitude je n’accorde aucune attention à ce genre de communication. Mais voilà, quelque chose d’inhabituel s’est passé quelques mois après la mort de Karla. Cette nuit-là, mon sommeil était perturbé car j’étais envahie par la certitude que jamais plus je n’entendrais sa voix enthousiaste. Ce matin du 19 mars 1996, j’ai été réveillée à sept heures du matin par le bruit d’une explosion fracassante. Un transformateur des environs avait grillé et provoqué une gigantesque coupure de courant. Évidemment, toutes les pendules électriques se sont arrêtées mais aussi l’horloge à pile de mon grand-père.

Plus tard dans la soirée, je recevais un appel téléphonique de Joanne Miller, une medium qui travaillait occasionnellement avec la police d’Atlanta. Elle n’avait vu Karla qu’une seule fois, lors d’une conférence à Atlanta. En ce jour particulier du 19 mars, elle était allée au drugstore. De retour dans sa voiture, elle fut submergée par la présence de Karla Turner, la pressant d’appeler Barbara Bartholic immédiatement. Ce qui suit est le message tel que je l’ai reçu du médium. Le fait que toutes mes horloges se soient effectivement arrêtées m’a poussé à prendre sérieusement ce message en considération. Je vous en parle de façon à ce que vous puissiez juger par vous-même :

Venant de Joanne. Elle a été assassinée. Message de Karla. Le mauvais fonctionnement de ton horloge est un signal pour te dire que je suis présente. Montre la réalité des faits. Continue ton travail. N’aie pas peur. Leur pouvoir vient de la peur. N’arrête pas de te battre. Je t’aiderai de là où je suis. Il y a des forces positives ici. Si vous ne parlez pas franchement, vous êtes tous complices. La mort n’est pas une fin. Je veillerai sur toi. Tu es témoin d’un crime. Je t’aime.

Terence Mc Kenna, décédé en 2000, pensait que l’absorption de substances psychotropes contenant du DMT, comme l’ayahuasca, permettait d’entrer en communication avec des entités extraterrestres évoluant sur d’autres plan de conscience. James Bartley va encore plus loin en affirmant que la consommation de metamphétamines (Le Crystal meth pour être plus précis) nous place sous l’influence d’entités extraterrestres négatives. Vos investigations mènent-elles à des conclusions similaires ?

À la fin des années 80, le nombre de jeunes drogués aux métamphétamines et qui, parallèlement, étaient sujets à des expériences d’enlèvements extraterrestres, croissait de façon quasi épidémique. Généralement, ces jeunes gens vivaient dans des communautés rurales pauvres. Ces effets secondaires par trop fréquents m’ont fait réaliser que les aliens pouvaient être responsables de ces addictions.

Actuellement, la métamphétamine est le problème numéro un des stupéfiants aux Etats-Unis. On l’appelle la drogue de la violence. Dès les premières prises, il devient presque impossible d’en décrocher. Elle ravage les familles. Cette substance décuple les capacités psychiques de celui ou celle qui la consomme. J’ai personnellement vu des consommateurs qui avaient la capacité de pouvoir lire les pensées d’autres personnes. Cette drogue ouvre grand les portes et donne la possibilité aux aliens de posséder et dominer l’utilisateur.

Des toxicomanes ont témoigné avoir développé un intérêt obsessionnel pour la pornographie à caractère pédophile. Plus important, de nombreux enfants nés de parents dépendant à ces drogues semblent avoir une structure cérébrale différente et beaucoup sont incapables d’empathie. C’est un programme dont le but est de nous éloigner de l’amour.

Alors oui, les toxicodépendants semblent interagir avec des formes de vie extraterrestre

Durant les années 90, des enlevés comme Katharina Wilson, Katie Davis ou Melinda Leslie ont dénoncé l’implication de l’armée dans le phénomène des enlèvements extraterrestres, A cette époque, ces témoignages étaient inhabituels et minimisés par les ufologues, Avez vous remarqué une augmentation de ce genre de témoignage ?

Non, je n’ai rien remarqué de particulier. Un bon nombre des cas que vous citez habitent à proximité d’une base militaire. Ces personnes « assiégées » ont été utilisées dans des expériences d’hybridation, des expériences sur la mort, les maladies et avant tout sur le contrôle mental. C’est une autre histoire dans laquelle des gens risquent également leur vie pour dire ce qu’ils savent.

Que devrait-on en déduire ? Que les services de renseignements et le gouvernement américain sont impliqués dans les enlèvements, le contrôle mental et le harcèlement des abductés ? Ou que ces événements sont des mémoires écrans implantée par des aliens pour brouiller les pistes?

Marianne Friedman, une femme qui, je l’avais pressenti, aurait pu suivre la même voie que Karla Turner, décéda après avoir «rêvé» qu’elle avait été enlevée et interrogée dans une sorte de base contrôlée conjointement par des militaires et des extraterrestres. Elle y fut torturée et il s’avère que suite à ce traitement inhumain, elle devait normalement subir une intervention chirurgicale au cou. C’était une battante ; elle a dévoilé tellement d’informations sur l’esprit humain mais aussi sur l’utilisation et le fonctionnement des «implants». Elle était intuitive et n’était pas novice en ce qui concerne les objectifs médicaux des aliens. Pour autant, elle n’aurait pas pu savoir si des aliens avaient pu donner le change par le truchement d’images mentales et l’utilisation de contrôle mental pour lui faire croire en l’implication de personnels militaires. Elle admettait d’ailleurs qu’elle se souvenait d’entités reptiliennes vêtues d’habits militaires américains ; des souvenirs qui brouillent les pistes.

Maintenant, nous ne saurons jamais. Peu de temps après avoir été menacée par des aliens pour briser sa résistance obstinée, son chien est mort d’un cancer. Elle le suivit très rapidement, succombant soudainement à une attaque cérébrale à l’âge de 47 ans.

Selon vous, quelle a été la contribution de Karla Turner à la recherche sur les enlèvements ?

Karla Turner connaissait les risques, ce qui ne l’a pas empêché de commencer à dire ce qui se passait vraiment, sachant que cela lui coûterait peut-être la vie. Avec la ténacité inflexible qu’on lui connaissait, elle était concentrée et déterminée à rester dans la course, même après avoir su pour son cancer du sein. Elle a écrit des livres et donné des conférences dynamiques qui ont changé la vie de nombreuses personnes. Ses conférences, qui sont consultables en ligne, sont une source d’inspiration et de courage.

Au-delà de la mort, la légende de Karla Turner a poussé encore plus de jeunes gens à prendre la relève et à se battre pour démasquer cette mystification.

Karmatoo

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