Orne : faute de candidats, la campagne de vaccination à bord du Médicobus est reportée

Une dizaine de personnes auraient dû être vaccinées à bord du Médicobus, ce mardi 2 mars. | ARCHIVES OUEST-FRANCE 

Les premières doses anti-Covid devaient être administrées ce mardi 2 mars 2021, à Nocé (Orne). La journée de vaccination a dû être reportée, à la suite de l’annulation de plusieurs candidats, sceptiques quant à l’efficacité du vaccin AstraZeneca.

Une dizaine de personnes auraient dû être vaccinées contre le Covid-19 dans le Médicobus, ce mardi 2 mars 2021, à Nocé (Orne), marquant ainsi le début de la campagne de vaccination à bord de ce cabinet ambulant. Mais plusieurs candidats à la vaccination ayant annulé leur rendez-vous, la journée de vaccination a été reportée d’une semaine.

« La problématique, c’est qu’il faut onze patients pour utiliser un flacon sans gaspiller de dose », explique le docteur Jean-Michel Gal, président de l’Ordre des médecins de l’Orne et de l’association qui gère le camion. 

Une organisation complexe en amont

Ces personnes ne voulaient pas du vaccin AstraZeneca, considéré au début de la campagne de vaccination comme moins efficace que les autres. « Dans quelques semaines, on l’utilisera autant que le Pfizer », prédit le Dr Gal, qui se veut rassurant sur l’efficacité du produit utilisé.

Pour lui, le défi de cette campagne de vaccination à bord du Médicobus, c’est l’organisation en amont : « Nous allons vacciner des personnes âgées de 50 à 64 ans, présentant des facteurs de comorbidité. Il faut les contacter et qu’elles soient d’accord pour être vaccinées. Mais cela va se mettre en œuvre », conclut-il, confiant.

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