Des résultats "encourageants" pour les formes graves de la maladie Covid-19
Ce médicament, l'anakinra (nom commercial : Kineret), initialement destiné à des maladies rhumatismales, avait donné des résultats "encourageants" pour les formes graves de la maladie Covid-19 en réduisant de "façon significative" le risque de décès et le besoin d'être mis sous respirateur en réanimation, selon une étude d'une équipe médicale française du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph (GHPSJ), parue dans la revue spécialisée The Lancet Rheumatology.
Un médicament toujours efficace pour d'autres pathologies
Cette information de sécurité ne remet pas en cause le rapport bénéfice/risque de l'anakinra lorsqu'il est utilisé dans les indications validées de son autorisation de mise sur le marché (AMM) comme par exemple pour la polyarthrite rhumatoïde, souligne l'ANSM. "Les patients pris en charge pour l'une de ces pathologies peuvent donc poursuivre leur traitement". "En cas d'apparition de symptômes évocateurs du Covid-19", l'agence sanitaire les invite à consulter leur médecin.
Une surmortalité précoce
L'essai ANACONDA-COVID-19 conduit par le CHU de Tours porte sur une trentaine de patients. Le revue intermédiaire des données a montré une surmortalité précoce dans le groupe de patients traités par anakinra par comparaison avec le groupe qui ne recevait pas ce médicament. "Un effet délétère de l'anakinra ne peut être exclu dans la mesure où les informations disponibles à ce stade ne permettent pas d'expliquer cette différence" entre ces deux groupes de patients, note l'ANSM.
L''anakinra cible, pour la bloquer, une des cytokines, l'interleukine-1 (IL-1) impliquées dans la "tempête inflammatoire" qui débouche sur un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) nécessitant l'assistance d'une ventilation artificielle avec l'utilisation de respirateur. Sont également suspendus les autres essais cliniques avec l'anakinra autorisés en France dans l'indication Covid-19. Ces essais cliniques étaient cependant déjà arrêtés ou n'avaient pas encore débuté, précise l'agence sanitaire.
Enfin, l'ANSM "rappelle aux professionnels de santé qu'à l'heure actuelle, aucune étude ne permet de montrer l'intérêt de son utilisation dans la prise en charge des patients Covid".
Ils sont têtus à vouloir commercialiser à tout prix toutes sortes de substances hors de prix et dangereuses, alors qu'il existe des traitements efficaces et fiables à deux sous : Ivermectine et Hydroxychloroquine...
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