Cinq personnes en France, dont une dans la région de Perpignan, sont décédées peu après avoir reçu le vaccin anti-Covid. Chaque cas est analysé même si tous les cinq étaient âgés et souffraient de comorbidités.
Cinq personnes sont décédées en France peu après avoir reçu une dose du vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19. Les effets indésirables graves liés au vaccin sont-ils en cause ? Pas de réponse pour le moment.
Un des décès a été signalé par le centre régional de pharmaco-vigilance de Montpellier, trois par celui de Nancy et un par celui de Tours.
Une expertise est en cours pour déterminer s'il y a un lien avec l'injection d'une dose de vaccin
Jean-Luc Faillie, responsable du centre de pharmaco-vigilance de Montpellier, précise que le signalement effectué par le centre concerne "une personne très âgée et très fragile", qui "vivait près de Perpignan". "Une expertise est en cours pour déterminer s'il y a un lien avec l'injection d'une dose de vaccin, précise-t-il. Le décès est survenu "quelques jours après l'injection".
Jean-Luc Faillie ne fait pas état d'autres "signalements préoccupants", une quarantaine d'effets indésirables non graves ont été signalés au centre de pharmacovigilance de Montpellier depuis le début de la vaccination.
L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) confirme ce mardi soir que ces cinq personnes âgées décédées résidaient en Ehpad ou en résidence vieillesse et présentaient toutes des maladies chroniques et des traitements lourds. "Au regard des éléments dont nous disposons, rien ne permet de conclure que ces décès sont liés à la vaccination", ajoute-t-elle.
Surveillance renforcée
Depuis le début de la vaccination, 139 cas d'effets indésirables ont été déclarés avec le vaccin Pfizer-BioNTech, dont une vingtaine d'effets indésirables graves qui seront discutés dans le cadre d'un comité de suivi jeudi 21 janvier.
L'ANSM indique qu'elle a mis en place un dispositif de surveillance renforcée et en temps réel avec le réseau des 31 Centres régionaux de pharmacovigilance pour identifier les effets indésirables qui pourraient survenir après la vaccination à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé ou par les personnes vaccinées.
Chaque décès déclaré chez un patient vacciné est analysé par le Centre régional de pharmacovigilance en charge du signalement et discuté collégialement dans le cadre du comité de suivi hebdomadaire qui se réunit chaque jeudi, indique l'ANSM.
Un premier rapport hebdomadaire sur l’ensemble des cas rapportés en France sera publié cette semaine à l’issue du troisième comité de suivi, promet l'ANSM.
Vu le nombre de décès dans le monde et tous les effets secondaires graves recensés, le hasard n'est plus de mise...
Vont-ils encore continuer longtemps avec leurs comorbidités ? Pourquoi continuent-ils à vacciner les personnes immunodéprimées ? Essais phase 3 en cours...
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