Je vous disais hier, que Trump, ne faisait pas et ne ferait pas n’importe quoi.
Il y a ce qui se voit, et ce qui ne se voit pas.
En coulisse, les tractations sont intenses.
Les négociations sont acharnées.
L’objectif réel de Trump ?
Obtenir la concession… de Biden sans combat officiel, sans créer une guerre civile ou plutôt en évitant une guerre civile.
Trump est sans conteste le meilleur chef d’Etat actuel du monde en négociation, car c’est le seul à avoir une expérience de plusieurs décennies en négociation et avoir écrit d’ailleurs un ouvrage consacré à ce sujet et appelé « l’art du deal ». Tout un programme.
Pour cela, dans le secret des alcôves du pouvoir chaque camps avance ses pions.
Trouver une porte de sortie honorable pour les démocrates, et le premier pas a été fait par le général Flynn, fine gâchette de Trump, éminence grise militaire du président mis en cause dans les fausses histoires d’espionnage avec la Russie et gracié il y a quelques mois.
Que nous dit le général Flynn ?
Voici la traduction de ce message :
« Ne blâmez pas Joe Biden ce n’est vraiment pas sa faute. Je souhaite que son équipe permette au processus constitutionnel de se dérouler au lieu de prétendre que rien ne s’est passé ».
Ce que l’on peut en déduire, c’est que le deal proposé inclut une immunité pour Biden. Vous noterez que Kamala Harris n’est pas mentionnée. Et ce n’est sans doute pas un hasard, tant l’hypothèse du jeu à trois bandes est possible dans cette histoire. En effet l’Etat profond souhaitait porter au pouvoir Kamala, mais elle n’aurait jamais pu battre seule Trump. La victoire de Biden, le modéré, était plus crédible. Mais déjà affaibli, Kamala avait alors de fortes chances de devenir rapidement présidente, surtout en étant aidée par les révélations de corruption du fils Biden, et du clan au sens large éclaboussé fatalement par ces accusations.
Voici pour la partie émergée et visible de l’iceberg des négociations qui se déroulent actuellement.
Il y a un autre volet évidemment lié et ce dernier porte sur l’évaluation de la situation par le DNI, vous savez le Directeur National du Renseignement, John Ratcliff.
Tout le monde attend ce rapport qui doit être rendu dans les 45 jours, soit au plus tard demain !
Il ne sera pas rendu demain !! Vraisemblablement en tous cas.
Pourquoi?
Parce que l’Office du DNI, c’est-à-dire le « bureau » du DNI vient de demander publiquement et officiellement plus de temps pour compiler les données trop nombreuses !
Voilà pour la version officielle :
On peut traduire ces trois tweets de la manière suivante :
Amanda Schoch, la directrice de la communication stratégique de l’Office du DNI déclare que : « Cet après-midi, le DNI a été informé par des responsables du renseignement que la communauté du renseignement ne respecterait pas la date limite du 18 décembre, fixée par le décret et le Congrès pour soumettre l’évaluation classifiée sur les menaces étrangères ayant influé sur les élections américaines de 2020. La communauté du renseignement a reçu des rapports pertinents depuis l’élection et un certain nombre d’agences n’ont pas fini de traiter les informations. « Le DNI s’engage à fournir ce rapport dans les meilleurs délais. »
Officieusement, dans les coulisses on négocie et on s’étripe comme en fait écho ce discret article de la très sérieuse agence de presse Bloomberg qui n’a pas franchement reçu de publicité ni aux Etats-Unis ni en Europe… Ce qui est bien avec les rapports, c’est que leurs contenus, peuvent se « négocier ».
Que nous dit cet article ?
« Que le différend porte sur la profondeur du rôle de la Chine et survient alors même que le gouvernement américain tente d’évaluer les dommages causés par une attaque de piratage dévastatrice contre des agences gouvernementales attribuée à la Russie.
Certains analystes disent que les nouveaux renseignements montreront que les efforts de la Chine pour influencer les élections américaines ont été beaucoup plus importants que ce que les agences d’espionnage avaient précédemment rapporté l’année dernière, ont déclaré les gens.
D’autres, cependant, soutiennent que la Chine a pris des efforts minimes ou n’a jamais donné suite à ses plans.
Le rapport doit être remis sous forme classifiée aux législateurs 45 jours après les élections, une version non classifiée devant être rendue publique des semaines plus tard. Il résume les renseignements recueillis par des agences telles que le Federal Bureau of Investigation et la Central Intelligence Agency ».
Le suspens est à son comble.
Nous n’aurons probablement pas le rapport demain, à moins que le DNI Ratcliff ne rue dans les brancards et force le destin… ou la diffusion d’un dossier qui ne sera pas pleinement approuvé par toutes les agences, mais le FBI et la CIA nommées dans cet article, sont deux agences qui s’opposent frontalement à Trump depuis maintenant plus de 4 ans.
La tempête vient-elle ?
Ceux qui ont compris ce qui se joue retiennent leur souffle.
La pièce a été lancée.
Bien malin celui qui peut dire de quel côté elle va retomber et ce qu’il va advenir dans les prochains jours.
Mais Lin Wood, l’avocat de Trump vient d’insister à nouveau sur la nécessité d’être préparé…
Dernière chose, le DNI ne rendra peut-être pas tout de suite son rapport ou aussi vite que l’on pouvait le penser, mais cela ne l’empêche pas de faire quelques indiscrétions notamment sur CBS qui explique que selon le DNI, il y a bien eu des interférences étrangères!
Restez à l’écoute.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
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