29 décembre 2020

Ivermectine : de l’indifférence scandaleuse au mensonge criminel


Fin novembre, FranceSoir était le seul journal à analyser attentivement la littérature scientifique et les preuves statistiques extrêmement robustes prouvant de manière quasiment irréfutable l’efficacité de l’ivermectine contre la Covid-19, à tous les stades: aussi bien en prophylaxie (divise les contaminations d’un facteur 10, efficacité comparable aux vaccins) qu’en traitement précoce ou tardif : division du risque de mortalité d’un facteur entre 2 et 6.

La méta-analyse du Collectif citoyen reprenait et mettait à jour celle du Dr Pierre Kory [1]. Nous confirmions déjà que d’après la douzaine d’essais randomisés existants, tous montrant des effets bénéfiques, il était immoral de ne pas administrer ce traitement, surtout au vu de l’infime risque d’effets secondaires graves.

Quelle fut notre surprise et notre choc suite à la publication de l’article de 20 Minutes ce week-end intitulé "Coronavirus : Non, l’ivermectine n’est pas un médicament « très efficace » contre la maladie." Cet article fait partie de la série d’articles “Fake off” se targuant de “fact-checker” les fake news

Malheureusement, il s’agit en réalité d’un travail de sabotage et de désinformation irresponsable, qui causera sans doute en France plusieurs milliers de morts évitables. 

Seuls deux experts ont été interrogés : Dominique Costagliola (épidémiologiste) et Mathieu Molimard (pharmacologue), qui ne connaissent visiblement pas bien la littérature clinique au sujet de l’ivermectine.

Molimard va même jusqu’à affirmer avec assurance “La piste de l’ivermectine n’a pas à être priorisée”. Ce constat sans appel est à peine croyable, sachant que nous disposons aujourd’hui de 40 études sur cette molécule, dont 11 essais cliniques randomisés, tous avec des effets positifs, souvent très importants et significatifs.

Pourquoi aucun expert défendant l’ivermectine dans le cadre de la Covid-19 n’a-t-il été interrogé, tel le Dr Gérard Maudrux, dont 20 Minutes cite pourtant l’article de blog

NDLR : chez Francesoir, nous sommes ouverts au débat, ainsi le Dr Pierre Kory fut l'invité d'un Debriefing il y a 2 semaines. 
 

Analyse des mensonges et tromperies de l’article de 20 minutes

1er argument : le modèle pharmacocinétique n’est pas bon

Pourquoi cet argument est logiquement irrecevable

D’après le pharmacologue interrogé, l’étude in vitro de l’université de Monash utilise un mauvais modèle: les cellules Vero ne reflètent pas bien ce qui se passe chez l’homme. De plus, ce modèle prévoit une concentration inhibitrice qui nécessiterait des doses toxiques d’ivermectine pour l’homme.

Cet argument est illogique, car auto-contradictoire. En effet, d’après Molimard lui-même, le modèle in vitro n’est pas pertinent pour savoir ce qui se passe in vivo. Pourtant, il se permet quand même d’extrapoler ces mêmes résultats sur Twitter (non pertinents, donc) pour en conclure que la concentration nécessaire pour un effet antiviral est inatteignable chez l’homme. L’auteur fait donc une grave erreur de logique : il part d’une hypothèse qu’il sait fausse pour en déduire une vérité qui serait factuelle.

— Mathieu Molimard (@MathieuMolimard) December 19, 2020

De plus, quel poids accorder à une étude in vitro datant de début avril, alors que des dizaines d’études cliniques sont parues depuis ces 8 derniers mois?
Il s’agit soit de diversion, soit d’ignorance. 

Deux études randomisées de Chaccour [3] et Ahmed [4] mesurant la charge virale chez l’homme montrent que les groupes traités avec ivermectine voient leur clairance virale significativement accélérée. Trois études randomisées [5] [6] [7] (sauf pour [7] qui n’est pas complètement randomisée) en prophylaxie comprenant un total de 1700 patients, vont dans le même sens, ainsi qu’un modèle animal qui observe bien un effet antiviral invivo de l’ivermectine.

Un vrai scientifique doute, et quand son modèle est contredit par la réalité, il doit corriger son modèle. Molimard fait l’inverse, il persiste à croire que son modèle pharmacologique est infaillible, et refuse de prendre en compte la réalité: c’est un superbe exemple de pseudo-science. 

Un vrai scientifique prendrait en compte la réalité et se poserait par exemple comme question : peut-être que l’ivermectine n’a pas un effet antiviral direct in vitro, mais qu’un de ses métabolites in vivo serait un puissant antiviral ? Ou peut-être est-ce que cet effet peu prometteur in vitro mais contredit par l’expérience est justement dû au fait que le modèle de la cellule Vero est faux ?

2ème argument : “preuve d’absence d’effet” chez le hamster et le macaque

Pourquoi il s’agit de “cherry picking” et pourquoi c’est statistiquement faux

Molimard nous dit : « Il y a aussi eu un essai d’ivermectine chez le hamster, qui a montré qu’il n’y avait pas d’activité antivirale. Chez le macaque non plus, on n’arrive pas à avoir les concentrations nécessaires, même en augmentant les doses. » 

Il s’agit de cherry picking pour deux raisons : d’abord, il ne parle pas de l’étude sur les souris [8] ni de celles chez l’homme [3] et [4] précédemment citées qui confirment l’effet antiviral (cherry picking par omission d’études). Mais pire que cela, l’étude sur le hamster [9] dont il parle,  produite par l’Institut Pasteur, est en réalité positive et trouve un effet significatif sur les symptômes ainsi qu’un effet immunomodulateur très important sur le rapport de cytokines IL6/IL10. Ainsi, l’ivermectine serait efficace au moins via son effet immunomodulateur, même si l’effet antiviral n’est pas confirmé. Il s’agit donc de cherry picking à l’intérieur même d’un article, en ne choisissant que les résultats qui confirment son avis.

Enfin, on a dans cette phrase l’existence d’un sophisme et d’une erreur de logique statistique : “a montré qu’il n’y avait pas d’activité antivirale”. Il y a ici une confusion grossière entre "absence de preuve” et “preuve d'absence". Avec 18 hamsters par groupe, pour observer un effet significatif sur la charge virale, il aurait fallu que cet effet soit très important et avoir de la chance. Or dans cette étude, qui contredit celles sur les souris [8] et l’homme [3], en analysant de près les résultats sur la charge virale, à la figure 5, page 20, on constate qu’il y a une tendance marquée de baisse de la charge virale, surtout chez les souris mâles chez lesquelles cet effet est même significatif sur le gène E (p=0.02). L’absence de preuve est donc dans ce cas très probablement due au manque de puissance statistique, et ne prouve absolument pas l’absence d’effet contrairement à ce qu’affirme péremptoirement le pharmacologue.

3ème argument : Des études observationnelles non concluantes

Pourquoi c’est trompeur

Dominique Costagliola cite deux études observationnelles qui seraient selon elle non concluantes, bien que les auteurs des études trouvent au contraire que l’utilisation de l’ivermectine est associée à une réduction significative du risque d’infection [10] et de mortalité [11]. Il y a ici un abus de langage : en statistique, la terminologie “non concluante" est utilisée quand les résultats sont non-significatifs. Un lecteur inattentif pourrait croire que les p-values associées sont p>0.05, ce qui est faux dans ce cas. 

En fait, Costagliola utilise ce terme pour dire que ces études ont des limitations qui ne permettent pas de prouver définitivement que l’ivermectine est efficace. Il est donc trompeur de sa part de les avoir qualifiées de non-concluantes, en tant que spécialiste de biostatistiques. Les études seraient plutôt concluantes, mais ne suffiraient pas à démontrer définitivement un lien de causalité.

Concernant l’étude de Ratjer [11] publiée dans Chest, deux critiques méthodologiques sont évoquées mais elles n’ont pas lieu d’être. 

Premièrement, Molimard postule “40 % des personnes qui recevaient de l’ivermectine étaient aussi traitées par corticoïdes, à l’efficacité prouvée, contre 20 % dans l’autre groupe donc on ne peut rien en conclure”. Cette critique est totalement infondée : en effet, les cohortes ont été ajustées pour compenser ce biais, par matching par score de propension (voir tableau 1 de [11], colonne “matched cohorts”). Il s’avère qu'après cet ajustement l’odds ratio est inchangé et reste significatif. L'usage de corticostéroïdes n'a donc pas impacté la mortalité dans ces cohortes. 

Deuxièmement, Costagliola affirme qu’il y a un biais d’immortalité qui n’aurait pas été pris en considération par Ratjer. Mais rien ne permet d'affirmer cela. Au contraire, il y a eu un ajustement sur la sévérité au début de l’étude et les auteurs ont bien évalué la possibilité d'un biais de temps immortel à la fin de leur article. Ils trouvent que seul un des patients inclut dans l’étude est mort lors des 5 premiers jours, et que le fait de l’ignorer ne modifiait pas les conclusions de l’étude. Cet amateurisme laisse songeur, et on se demande si les experts Molimard et Costagliola ont bien lu les études qu’ils critiquent.

Pour l’infectiologue méthodologiste, les études observationnelles ne pourraient jamais permettre de conclure, seuls les essais randomisés le permettraient. Mais, en supposant qu’elle ait raison sur ce point très discutable, pourquoi ne cite-t-elle aucune des 11 études randomisées disponibles à ce jour, listées sur c19ivermectin.com ?

Pourquoi ne citer que deux études observationnelles alors qu’il existe au moins une dizaine d’études de meilleure qualité ?
Nous reparlerons de ce mensonge par omission plus loin.

4ème argument : la grande majorité des études sont des prépublications, qui n’ont pas été validées par leurs pairs

Pourquoi cet argument est dangereux

Il est vrai que la majorité des études randomisées sont encore au stade de pré-publications, mais cet argument est dangereusement irresponsable. Nous sommes en pleine pandémie, et l’hiver risque d’être très compliqué dans l’hémisphère Nord. Il faut savoir rapidement juger le rapport bénéfice-risque. Les pré-publications sont faites expressément pour cette raison: permettre une dissémination plus rapide de l’information. Sachant qu’un peer-reviewer n’a pas plus accès aux données brutes que le lecteur final, un lecteur attentif est donc également capable de détecter une fraude éventuelle, ou des erreurs de calcul ou d’outil statistique.

Nous observons d’ailleurs un "deux poids, deux mesures" : la dexaméthasone a été utilisée à grande échelle par les médecins sans même attendre la pré-publication de Recovery, un simple communiqué de presse de l’université d’Oxford avait été jugé alors suffisant à l’époque. Il en est de même pour les vaccins: les Britanniques ont commencé les injections avant toute publication officielle. Le processus de revue par les pairs prend habituellement plusieurs mois. Donc attendre que les articles soient publiés causera des centaines de milliers de morts dans le monde qui pourraient être évitées. Si Costagliola et Molimard sont de réels experts, il n’ont pas besoin d’attendre ce long processus pour juger de la qualité des différentes études. 

Ce "deux poids, deux mesures" s’expliquerait-il par une forme de discrimination académique inavouée ? En fait, parmi les 11 études cliniques randomisées disponibles à ce jour, 10 sont produites hors Occident : au Bangladesh, en Iran, en Irak, en Egypte, en Argentine, au Pakistan, etc.

La science ne serait-elle pas universelle, comme le suggère cette carte parodique ?


Au lieu de respecter leurs pairs des pays du Sud, et de les remercier pour leur précieux travail qu’ils ont été eux-mêmes incapables de produire, les "élites" scientifiques occidentales ignorent et dénigrent tous ces essais cliniques pourtant de qualité : randomisés contrôlés, sur un total cumulé de 3000 patients traités. Cela interroge aussi sur l'absence de stratégie et d’intérêt de l’Occident pour le repositionnement d’anciennes molécules qui ne sont plus sous brevet, donc peu chères. En France par exemple, on a vu que l’essai Discovery n’incluait initialement que des traitements brevetés coûteux : Remdesivir, Lopinavir, Interferon. Autre exemple, quand l’Institut Pasteur de Lille a demandé des fonds pour poursuivre une nouvelle piste thérapeutique (Colfoctol), l’Etat n’a pas souhaité subventionner ces essais… Finalement, ils ont été contraints de demander une aide financière auprès de donateurs privés.

5ème argument : Costagliola : l’effet immunomodulateur de l’ivermectine serait utile uniquement en phase tardive et non pas en précoce

Pourquoi c'est faux 

Il ne faut pas confondre l’effet immunosuppresseur des corticostéroïdes, qui s’accompagne d’un risque augmenté de surinfections, et dont le bénéfice l’emporte uniquement en phase de tempête de cytokines, donc à un stade assez avancé, avec l’effet immunomodulateur, qui est plus subtil, et ne réduit pas l’immunité d’une façon aussi brutale.

Différents traitements immunomodulateurs actuellement étudiés ont déjà montré des effets bénéfiques très prometteurs, même en précoce : c’est le cas par exemple de la fluvoxamine et de la colchicine. Le but de l’immunomodulation est justement d’éviter d’atteindre le stade d’emballement immunitaire donc a plus de sens en précoce.

Cette contre-vérité de Costagliola, peut-être involontaire, souligne en tout cas son incompétence sur ce sujet, vu qu’elle n’est pas clinicienne.

On aurait aimé qu’Alexis Orsini, le journaliste auteur de l’article de 20 Minutes, interroge un vrai clinicien pour éviter ce genre d’erreur grossière.

6ème argument : le site « Meta Evidence » permet de constater que l’ivermectine n’a pas fait ses preuves

Pourquoi c’est trompeur

Cette revue d’études est en réalité très pauvre, elle omet plusieurs dizaines d’études et n’étudie ni la prophylaxie pré-exposition ni la prophylaxie post-exposition, qui sont les stades ou l’ivermectine montre son effet le plus important, presque miraculeux: plus de 90% d’efficacité d’après les études contrôlées randomisées de Shouman [5], Elgazzar [6], et la quasi randomisée Carvallo [7] ainsi que d’autres études prospectives et rétrospectives détaillées dans la revue systématique de Kory [1]. Elle n’étudie donc pas tous les stades de la Covid-19, contrairement à ce qu’affirme 20 Minutes. 

On s’étonnera surtout qu’elle exclue certaines études de haute qualité sur patients hospitalisées, contrôlées randomisées en double aveugle (le plus haut niveau de preuve d’après la hiérarchie d’evidence based medicine), à l’instar de Niaee et Al [12] sur 180 patients, qui a observé une réduction de la mortalité d’un facteur 5.5 (p=0.001). 

De plus, la plupart des essais randomisés contrôlés inclus sur ce site sont considérés comme “à haut biais” mais avec des justifications très succinctes et souvent incompréhensibles. Par exemple, pour ElGazzar, qui étudie une cohorte de patients malades, la raison de la classification dans la catégorie “biais élevé” serait qu’il y a un biais dans la mesure de l’outcome principal : étonnant, car l’outcome mortalité est robuste et facile à mesurer dans ce cas...

En tout cas, ce site n’a rien d’exhaustif et manque de rigueur. Nous conseillons aux lecteurs intéressés de lire la revue détaillée de Kory et Al [1], bien plus fournie et sans cherry picking des études.

L’absence d’argument, la plus grande manipulation de "Fake off ": fake news par omission de nombreuses études positives de qualité

Les “experts” interrogés par 20 Minutes seraient-ils ignorants ? Incompétents ? Ou carrément racistes?

Vu leur réaction passée face au faux avéré du LancetGate, l’hypothèse de l’incompétence est plus que probable.

Réactions de Molimard et Costagliola à l’étude frauduleuse du Lancet, que FranceSoir avait à l’époque remis en question avant tous les autres médias.

Ces “experts” acceptent une étude observationnelle frauduleuse basée sur des données inexistantes pour disqualifier l’hydroxychloroquine définitivement, mais refusent d’admettre l’efficacité de l’ivermectine malgré 11 études randomisées montrant toutes des effets bénéfiques, souvent très significatifs.

Le fait que la plupart des essais cliniques viennent de pays du Sud doit jouer, sinon comment expliquer que de simples communiqués de presse aient suffi pour les autorités de santé comme niveau de preuve pour recommander l’utilisation de la dexaméthasone ?

Pourquoi aucune des études randomisées sur l’ivermectine n’est-elle évoquée dans l’article de 20 Minutes ? 

Certaines personnalités n’hésitaient même pas à expliciter publiquement leur racisme académique par rapport à l’évaluation de l’hydroxychloroquine, il semble que c’est la même histoire qui se répète cette fois, avec un traitement encore plus efficace, puisqu’il fonctionne à tous les stades de la maladie - contrairement à l’hydroxychloroquine. 

Exemple d’occidentalo-centrisme décomplexé 

Concernant l’ivermectine, après la désinformation criminelle de 20 Minutes, on a donc affaire de nouveau à un effroyable silence assassin par rapport à tout ce qui ne vient pas de pays du Nord. Ce même type de désinformation vient de paraître aujourd’hui dans CheckNews (Libération).

Nous ne détaillerons pas toutes les études, nous disposons désormais d’une montagne d’évidence en faveur de l’ivermectine qui croît de semaine en semaine. Nous évoquerons uniquement les grands essais randomisés les plus importants pour donner une idée au lecteur, qui pourra se référer à notre analyse statistique de fin novembre pour plus de détails sur les autres études randomisées et observationnelles, ces dernières étant trois fois plus nombreuses !

Études randomisées et prospectives en prophylaxie

D’abord en prophylaxie, trois grands essais cliniques permettent de conclure qu’en prévention, l’ivermectine a une efficacité presque miraculeuse, comparable au vaccin, d’environ 90%.

La première étude randomisée est l’étude de Shouman [5] de l’université de Zagazig (Egypte) : les familles de 83 personnes ayant été testées positives ont reçu soit de l’ivermectine (n=203) soit un placébo (n=101) dans les 24h après confirmation PCR du malade. La prise d’ivermectine a été renouvelée au 3e jour. Dans le groupe traité, seulement 7.4% des cas contacts ont développé des symptômes de la Covid-19 dans les 2 semaines après inclusion, contre 58.4% dans le groupe contrôle. Ceci correspond à une réduction du risque de 87% très significative (p<0.001).

La deuxième étude est un autre essai contrôlé randomisé égyptien d’Elgazzar [6] (Université de Banha), comporte (entre autres) 200 personnes dans l’entourage familial de malades testés positifs, dont 100 traités avec ivermectine en 2 doses, 1 dose par semaine. La réduction du risque de transmission  est de 80% par rapport au groupe contrôle.

Le troisième grand essai en prophylaxie est l’étude de Carvallo [13] prospective multicentrique en prophylaxie pré-exposition, sur des personnels hospitaliers argentins, souvent exposés à des patients Covid. Cette étude est observationnelle non randomisée mais prospective, ce qui empêche tout biais de temps immortel, et l’aspect multicentrique évite certains biais. C’est donc au total une étude observationnelle de grande qualité, qui se rapproche d’une étude randomisée par clusters. Les personnes traitées prenaient une dose unique de 12mg d'ivermectine chaque semaine, en plus d'un spray nasal de carraghénane 4 fois par jour. Le carraghénane est une algue rouge qui a aussi un effet antiviral sur le Sars-Cov-2. L’effet est sans appel au bout de trois mois: aucun personnel sur les 788 (0%) du groupe traité n’a eu la Covid, contre 237 sur 407 (58%) du groupe contrôle. Un effet de 100% (p<0.0001). Le rôle du spray au carraghénane n’est pas clair, il a peut-être aidé à passer d’une efficacité de 90% à une efficacité de 100%. Des études complémentaires sont nécessaires. D’après l’auteur, le Dr Carvallo, une étude est en cours en Argentine avec l’ivermectine seule comme agent prophylactique, et il semble que les résultats soient similaires, donc la carraghénane ne serait pas essentielle.

L’effet cumulé des différentes études en prophylaxie est de 96%, donc plus efficace que tous les vaccins connus à ce jour. Un tel effet est miraculeux ! Une telle efficacité prophylactique se traduit-elle en une efficacité thérapeutique chez les patients déjà malades ? La réponse est oui, aussi bien en traitement précoce que chez les patients présentant déjà une forme sévère de la maladie, d’après de nombreux essais randomisés.

Essais randomisés contrôlés en traitement

Nous citerons les quatre études randomisées contrôlées les plus importantes à ce jour.

D’abord, en traitement précoce, l’étude de Mahmud [14] (Bangladesh) sur 400 patients non hospitalisés. 200 patients traités avec ivermectine et doxycycline et 200 patients constituant un groupe contrôle. Au bout de 7 jours, il y a 61% de guérison dans le groupe traité, contre 44% dans le groupe placébo, la différence est significative (p<0.03). Au bout de 12 jours, il n’y a plus que 23% de malades avec ivermectine contre 37% dans le groupe contrôle, ici la différence est très significative (p<0.004). Le nombre de patients ayant vu leur état s’aggraver est double dans le groupe contrôle au bout d’un mois (8.7% contre 17.8%, p=0.01). Aucun patient sous ivermectine n’est décédé alors que 3 sont morts dans le groupe contrôle. Les effets secondaires sont rares et sont probablement plus liés à la doxycycline qu’à l’ivermectine. Dans cette étude, une seule dose d’ivermectine de 12mg a été donnée aux patients, le premier jour. Les résultats auraient pu être encore meilleurs avec plusieurs doses, comme le suggère l’étude randomisée sur la charge virale d’Ahmed [4].

Deuxièmement, l’étude randomisée d’Elgazzar [6] précédemment citée dans la partie prophylaxie, comporte aussi 400 patients hospitalisés, dont 200 dans un état modéré, et 200 gravement malades. Deux bras sont comparés à chaque fois : un bras ivermectine de 100 patients et 100 autres patients prenant de l’hydroxychloroquine. Ici encore, les résultats sont sans appel et sont significatifs : 

Hydroxychloroquine, formes modérées: 74% amélioration, 4 décès 

Ivermectine, formes modérées: 99% amélioration, 0 décès 

Hydroxychloroquine, formes sévères: 50% amélioration, 20 décès 

Ivermectine, formes sévères: 94% amélioration, 2 décès

La troisième étude d’ampleur est l’étude iranienne de Niaee [12]. Cette étude, ignorée par le site “Meta evidence” cité par 20 Minutes, est pourtant de qualité : randomisée en double aveugle sur un total de 180 patients hospitalisés, comparant différents marqueurs biologiques, et différents dosages d’ivermectine. Un bras contrôle avec 2 sous-bras: une sous-cohorte avec traitement standard (n=30), et une sous-cohorte avec hydroxychloroquine (n=30). Le bras ivermectine (n=120 au total) comporte 4 sous-groupes : 30 patients prenant une seule dose de 0.2mg/kg de poids de corps, 30 prenant 0.2mg/kg d’ivermectine le premier jour et le troisième, 30 autres prenant une seule dose de 0.4mg/kg et finalement 30 autres en prenant 0.4mg/kg à la fois à J1 et J3. Les nombres de patients par bras sont assez faibles mais on n’observe pas de différence notable sur la mortalité en fonction des différents dosages d’ivermectine, donc une seule dose semble suffisante, contrairement à ce que suggérait l’étude d’Ahmed [4] (d’autres études sont donc nécessaires pour déterminer la dose optimale d’ivermectine). En résumé, les résultats sont très en faveur du bras ivermectine : seulement 4 morts sur 120 dans le groupe ivermectine, contre 11 morts sur 60 dans le groupe contrôle (5 avec hydroxychloroquine et 6 en traitement standard). On a donc une réduction de 82% de la mortalité, très significative (p=0.001).

Citons enfin l’étude de Hashim [15] irakienne, randomisée contrôlée sur 140 patients, dont 70 traités avec ivermectine et doxycycline. Parmi les patients sévères, 0% de décès dans le groupe ivermectine, contre 27% dans le groupe contrôle (p=0.05). Dans le groupe modéré, le temps médian de guérison est de 6.3 jours avec ivermectine, contre 13.6 jours sans ivermectine, cette différence est très significative (p<0.001).

Il existe 7 autres études randomisées, de plus petite taille sur l’ivermectine (entre 24 et 100 patients inclus), ainsi que des dizaines d’études observationnelles incluant plusieurs milliers de patients.

Toutes ces études trouvent des effets bénéfiques dans le groupe ivermectine, très souvent significatifs et importants.

Il n’y a aucun doute depuis novembre: la balance bénéfice-risque est très largement en faveur de l’ivermectine désormais. 

La désinformation anti-ivermectine des grands médias tels que 20 Minutes, Libération et Franceinfo est criminelle. 

Le dénigrement des études orientales sur l’ivermectine par l’Occident, lui-même incapable de produire de telles études, est sans doute un signe de déclin civilisationnel.

Ne pouvant croire qu’une incompétence suffise à expliquer cette collusion parfaite de la presse avec (toujours les mêmes) experts, on pourrait s’intéresser aux 6 milliards de raisons qui sauveraient leur compétence au détriment de leur intégrité, illustrées ci-dessous :

 

Montants versés par les sociétés pharmaceutiques à l’ensemble des professionnels de la santé et aux différentes sociétés savantes médicales. Source : www.eurosfordocs.fr

Au total, sur ces 6 dernières années, les entreprises pharmaceutiques ont versé 6 milliards d’euros en conventions, avantages et rémunérations, à la presse, aux médecins proches de l’industrie et à leurs associations et sociétés savantes. Soit 1 milliard d’euros par an : ce montant est équivalent au budget annuel de l’INSERM.  Ces 6 milliards expliqueraient-ils aussi les deux poids deux mesures de nos autorités de santé entre l’ivermectine et le remdesivir ? 

On peut légitimement se poser la question, vu la façon odieuse dont le ministère de la Santé a rejeté la demande d’autorisation d’utilisation de l’ivermectine contre la Covid-19, formée par Me Jean-Charles Teissedre :

Il est hélas entré dans les mœurs d’admettre que les milliards versés par les industriels à la presse et aux sociétés savantes sont pure philanthropie sans contrepartie obligée.
Or, sans qu’il y ait besoin d’un pacte, cet adage éternel nous le rappelle :

« Tu ne mordras pas la main qui te nourrit. »


Références

[1] Kory et Al, Review of the Emerging Evidence Demonstrating the Efficacy of Ivermectin in the Prophylaxis and Treatment of COVID-19 : https://covid19criticalcare.com/wp-content/uploads/2020/11/FLCCC-Ivermectin-in-the-prophylaxis-and-treatment-of-COVID-19.pdf 
[2] RCT Mahmud : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04523831 
[3] RCT Chaccour : https://assets.researchsquare.com/files/rs-116547/v1/362c43d8-cfa9-463c-b0d3-1da8a1c48676.pdf 
[4] RCT Ahmed: https://www.ijidonline.com/article/S1201-9712(20)32506-6/fulltext 
[5] RCT Shouman : https://clinicaltrials.gov/ProvidedDocs/61/NCT04422561/Prot_SAP_000.pdf 
[6] RCT Elgazzar : https://www.researchsquare.com/article/rs-100956/v2 
[7] Quasi RCT (prospective multicentrique) Carvallo : https://medicalpressopenaccess.com/upload/1605709669_1007.pdf 
[8] Arévalo : effet antiviral de l’ivermectine observé chez la souris https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.11.02.363242v1 
[9] Dias de Melo : https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.11.21.392639v1 
[10] Bernigaud : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S015196382030627X?via%3Dihub 
[11] Rajter : https://journal.chestnet.org/article/S0012-3692(20)34898-4/fulltext 
[12] Niaee : https://www.researchsquare.com/article/rs-109670/v1 
[13] Carvallo : https://medicalpressopenaccess.com/upload/1605709669_1007.pdf 
[14] Mahmud : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/results/NCT04523831?view=results 
[15] Hashim : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.10.26.20219345v1 

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