Mon dieu, c’est un film d’horreur économique auquel nous allons assister.
En effet, des entreprises zombies par milliers risquent de nous fondre dessus affamées et dévorant tout sur le passage… en raison d’aides d’Etat trop massives et trop généreuses.
Alors, oui, il est vrai que certaines entreprises allaient bien mal avant la crise et qu’elles auraient du faire faillite.
Les PGE (prêts garantis par l’Etat), le chômage partiel et l’ensemble des aides, ont permis à ces entreprises de tenir quelques mois de plus mais pas tellement plus.
Est-ce mal ?
Prenons le cas des PGE… ces prêts garantis par l’Etat à hauteur de 90 %. Lorsque vous avez comme banque des clients qui vont très mal à qui vous aviez prêté beaucoup d’argent, les PGE sont une aubaine encore plus pour la banque qui transfère à l’Etat son risque initial !!!
En aidant les entreprises zombies, l’Etat a donc sauvé les banques.
Je ne sais pas si c’était volontaire ou réfléchi mais ce sera l’un des résultats induit par cette politique. L’Etat en sauvant quelques mois de plus les entreprises zombies, en permettant aux banques de transférer le risque sur le contribuable vient de nous éviter une crise bancaire… mais, de nous alourdir d’un fardeau colossal d’une nouvelle dette qu’ils veulent nous forcer à rembourser.
Alors, le sujet des entreprises zombies est-il si important que cela ?
N’est-il pas l’arbre qui cache la forêt ?
Et puis, ne vaut-il pas mieux sauver tout le monde ou presque le temps que la poussière retombe ?
Le dégel va avoir lieu en 2021.
La crise économique n’a pas encore commencé.
Elle arrive.
Des « entreprises zombies » risquent de toucher la France en raison des aides d’État
L’épidémie et les mesures prises par les autorités afin de freiner sa propagation ont frappé de plein fouet toute une série d’entreprises. Pour prévenir les faillites, l’État a offert des prêts. Certaines sociétés allant mal bien avant la crise, le risque d’émergence d’«entreprises zombies» existe, explique Marianne.
Avec une année marquée par la pandémie, l’État a multiplié les mesures d’aide aux entreprises pour empêcher qu’elles ne fassent faillite, rappelle le magazine Marianne dans une analyse.
Rien que concernant les prêts garantis par l’État (PGE), le gouvernement s’est engagé encore au printemps à en garantir jusqu’à 300 milliards d’euros, une offre très généreuse vu que l’Allemagne s’est « contentée » de 40 milliards et le Royaume-Uni de moins de 60, est-il souligné. 122 milliards ont déjà été distribués à plus de 590.000 sociétés, indiquent les chiffres du ministère de l’Économie et des Finances.
Or, explique l’auteur de l’article, la sélectivité lors de l’accord des prêts a été faible.
« Des entreprises qui allaient mal avant la crise ont été soutenues, au risque de créer des sociétés surendettées et incapables de rembourser leurs dettes, des entreprises zombies ».
Et en cas de faillite de la société ayant bénéficié du PGE, l’État ne sera pas remboursé.
Bercy était conscient du danger
Or, cité dans l’article, Bercy se montre conscient des risques encourus: « Nous étions parfaitement conscients des risques. L’objectif était, et est toujours, d’accroître la trésorerie des entreprises pour leur donner davantage de manœuvres dans un contexte très particulier ».
Les jeunes sociétés ayant elles aussi bénéficié des PGE -selon les données d’Early Metrics-: 65% d’entre elles ont bénéficié en moyenne de 360.000 euros, le risque que certaines d’entre elles se transforment également en entreprises zombie est présent, poursuit Marianne.
Quoi qu’il en soit, le ministère n’exclut pas des pertes de 4 à 5 % des PGE, précise encore l’article.
«Beaucoup de sociétés vont renégocier leurs dettes ou demander des abandons de créance», avance Me Lavrilleux-Carboni, avocate spécialisée en restructuration des entreprises. Et prédit qu’il faudra, pour que le gouvernement atteigne ses objectifs, un second plan d’État.
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