02 décembre 2020

Comment le Conseil de l'Europe est financé par l'Open Society de George Soros et Microsoft de Bill Gates

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Dans un article, Valeurs Actuelles indique que le président de l'European Center for Law and Justice, le docteur en droit Grégor Puppinck, dénonce la perméabilité du Conseil de l'Europe aux financements privés. Le magazine, se faisant le porte-voix de l'expert juridique, nous met en garde sur l'indépendance politique de cette organisation mais aussi sur d'autres instances internationales dont celle qui ordonne aux gens comment vivre, respirer, voir leurs parents.

On apprend que Grégor Puppinck a révélé, il y a six mois le scandale George Soros à la Cour européenne des droits de l'homme et qu'il dénonce maintenant le rôle du financier au Conseil de l'Europe dont dépend la Cour européenne des droits de l'homme car, comme l'indique le magazine, ce dernier « a lui-même été financé par l'Open Society et Microsoft ». Grégor Puppinck explique qu'« à la lecture des rapports financiers annuels du Conseil de l'Europe, il apparaît que l'Open Society de George Soros et Microsoft de Bill Gates sont les deux plus gros donateurs privés de l'organisation » et que ces deux groupes « ont donné respectivement au Conseil de l'Europe près de 1 400 000 euros entre 2004 et 2013 et près de 690 000 euros entre 2006 et 2014 ».

On apprend que « l'Open Society soutient par ailleurs des initiatives du Conseil de l'Europe, notamment l'Institut européen des arts et de la culture roms » et que pour masquer ces financements, « depuis 2015, il n'y a plus trace de ces financements directs », mais qu'« en revanche, le Conseil de l'Europe a institué un fond spécial pour recevoir de telles contributions volontaires extra-budgétaires ». L'expert en droit souligne la gravité de l'affaire car « il est étonnant qu'une organisation politique intergouvernementale soit ainsi perméable aux financements privés ». Toujours selon le juriste, « un député du Conseil de l'Europe a saisi le comité des ministres à ce sujet pour demander aux 48 ambassadeurs qui le composent que soient rendus publics tous les documents relatifs à ces financements ».

L'OMS, l'Onu, la Cour pénale internationale, aussi. A la question de savoir si nous avons là une mise en cause du financement des instances internationales par quelques grandes ONG et fondations, Grégor Puppinck répond qu'« il est vrai que le problème ne se pose pas seulement pour le Conseil de l'Europe, mais aussi pour la Cour pénale internationale qui a reçu 115 000 dollars de l'Open Society en 2017, et plus encore pour l'OMS et même pour l'ONU ». On apprend même la confirmation que « la Fondation Gates est le deuxième financeur de l'OMS après les Etats-Unis, avec un versement de 530 millions de dollars en 2019 ».

Commentaire : Depuis que Trump a fait sortir les États-Unis des donateurs de l'OMS, Bill Gates est en fait devenu — à travers sa fondation — le premier d'entre eux.

Ce point de financement montre le manque d'autonomie de l'institution car « 80 % du budget de l'OMS repose sur des contributions volontaires », montrant bien que l'OMS sera, donc, dans ces décisions dépendante de ses financiers, prouvant la privatisation de l'instance entre les mains de certains financiers. Valeurs Actuelles nous fait savoir que cela touche aussi les gouvernements : « C'est-à-dire sur les dons de fondations et de gouvernements ».

Le juriste, lui, confirme que « ce mode de financement met évidemment en cause l'indépendance politique de ces organisations ». Il en rajoute en disant que « ces grandes organisations internationales sont des cibles de choix pour qui veut exercer une influence politique globale, car elles ont un pouvoir considérable, mais des ressources financières inférieures à leurs ambitions » et que « ces organisations sont donc vulnérables aux ''milliardaires philanthropes'' qui cherchent à exercer une influence politique globale ». En effet, « cette influence politique peut s'exercer, vous l'aurez noté, sans aucun recours aux mécanismes et aux contrôles démocratiques », et que « pour préserver ou restaurer l'indépendance de ces grandes organisations internationales, il est donc impératif d'examiner et de clarifier leurs modes de financement », exige-t-il.

De grandes ONGs forcent les portes. Nous assistons donc à l'existence d'un système bien rôdé qui permet à de grandes ONGs de rentrer dans les organisations internationales. Le président de l'European Center for Law and Justice raconte que « nous observons non seulement un phénomène d'entrisme, mais aussi de collusion qui peut s'expliquer lorsque l'on considère la puissance financière de ces ONGs », en rappelant que « l'Open society a été dotée de 32 milliards de dollars qu'elle a reversés et investis dans le secteur des droits de l'homme, des média et de la politique depuis 1984 » et que « le problème ne se limite pas à l'Open Society » car « il concerne aussi d'autres grandes fondations privées, telles que Gates, Ford ou Oak ».

L'homme de loi s'appuie sur « le récent livre de Gaétan Cliquennois sur la privatisation des droits de l'homme (Cambridge, 2020) pour argumenter. D'ailleurs, grâce à l'article publié par Valeurs Actuelles, on apprend que « l'ancien secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjørn Jagland, parlait de George Soros comme de son « bon ami », tandis que le Commissaire aux droits de l'homme, Nils Muižnieks, fut directeur des programmes ».

Commentaire : L'article de Valeurs actuelles ajoute ceci :
« L'emprise de ce réseau s'illustre désormais de manière publique et débonnaire. Nombre de dirigeants aiment à montrer leur proximité avec messieurs Soros père et fils. C'est le cas par exemple de Jean-Claude Juncker, l'ancien Président de la Commission européenne ou de Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme depuis 2018, photographiée dès sa prise de fonction avec George Soros et son fils. » Et plus loin : 

« George Soros et ses lobbyistes ont bénéficié de pas moins de 64 entretiens avec des Commissaires et des hauts responsables de la Commission européenne ; c'est plus, paraît-il, que ce dont bénéficient les chefs d'États européens. » À la question : « Qu'en est-il des suites de votre rapport sur l'emprise des ONG de Soros sur la Cour européenne des Droits de l'Homme ? », Grégor Puppinck répond : 

« Ce rapport (accessible ici), qui n'a jamais été contesté sur le fond, a eu un énorme impact en Europe et dans le monde ; plusieurs gouvernements et de nombreux responsable politiques s'en sont saisi. C'est le cas notamment de la Russie et de la Bulgarie. J'ai le sentiment que l'opinion publique est à présent informée et sensibilisée. Ce rapport prouve qu'au cours des dix dernières années, parmi les 100 juges permanents qu'a compté la Cour, 22 sont issus de sept ONG actives auprès de cette même Cour, et que 18 d'entre eux ont siégé dans des affaires impliquant « leur » ONG, en violation des règles élémentaires de la déontologie judiciaire. Parmi ces sept ONG, le réseau Open Society se distingue par le nombre de juges qui lui sont liés (12) et par le fait qu'il finance les six autres organisations citées dans le rapport. » Et à la question « Qu'en est-il des instances de Bruxelles qui ont aussi été saisies ? », le docteur en droit répond :

« De nombreux députés de divers partis politiques ont voulu se saisir de ce sujet, mais la crise sanitaire a bouleversé les agendas. Plusieurs députés au Parlement européen ont toutefois, eux aussi, adressé des questions parlementaires à la Commission européenne et au Conseil européen.

La Commission européenne a répondu par la voix de l'une de ses vice-présidente, Věra Jourová :

« La Commission n'a aucun doute quant à l'intégrité et à l'indépendance de la Cour européenne des Droits de l'homme. » Circulez, il n'y a rien à voir ! » Et pour finir, à la question « Avez-vous fait l'objet de représailles suite à vos révélations sur l'emprise de Soros à la CEDH ? », il répond :

« Pas immédiatement, sauf un article du Monde. En revanche, nous sommes maintenant régulièrement la cibles d'attaques médiatiques. La dernière, et la plus importante, fut orchestrée par l'organisation Open Democracy, membre de la galaxie Soros, avec le soutien des lobbys de l'avortement. Cette organisation a publié il y a quelques semaines une pseudo-enquête contre l'ECLJ qui fut relayée simultanément dans une cinquantaine de journaux à travers le monde, dont Time Magazine et EuroNews. Open democracy mobilisa « Tracking the Backlash », son propre réseau informel de journalistes militants créé pour « traquer la réaction [conservatrice] ». Il s'agit pour eux d'entacher la réputation numérique de leurs adversaires politiques. D'après tous ces articles, l'ECLJ serait une menace majeure, qualifiant ses juristes de « croisés » et d'« armée secrète », « infiltrés dans nos institutions démocratiques », comme des « loups déguisés en agneaux ». Les propos de cette organisation sont évidemment outranciers, comme le fut son appel en mars dernier à « l'abolition de la famille », mais ils démontrent toutes la puissance de ces réseaux.

Ce type d'attaque confirme, s'il en était besoin, la nécessité d'exposer de façon objective les réseaux de pouvoir qui constituent le nouveau système de gouvernance, à la fois mondiale et post-démocratique. » 

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