On imagine que Dieu pourrait dire : “Ils M’ont cherché, ils M’ont trouvé”. Le M-majusculé signifie bien de quoi il est question et à qui nous avons affaire. Quoi qu’il en soit (on en verra plus là-dessus, plus loin dans les Temps qui viennent, qui nous réservent des surprises comme des rafales de Kalachnikov), quoi qu’il en soit, dans son texte ci-dessous John Waters démarre sur une idée qui nous a aussi fortement frappées, et que nous rappelions récemment encore de cette façon... Cette idée de la politisation extraordinairement évidente et aussitôt opérationnalisée, de la pandémie Covid19...
Nous nous permettons, majestueusement, à la première personne du pluriel, de Nous répéter, comme dirait Dieu Lui-même, mais tout de même pour notre compte avec une certaine joie bien terrestre devant la mise en place et en scène superbe des éléments les plus efficaces de la pièce :
« Ce qui est remarquable d’autre part dans le cas-Covid, et qui est absolument sans le moindre rapport avec aucune des pandémies du XXème siècle, et d’ailleurs de quasiment toutes les pandémies qui ont précédé, c’est son interprétation immédiate en termes politiques et même hyper-politique, ou ‘sur-politique’ comme l’on dit ‘surréaliste’. Nous ne parlons pas des effets et des conséquences politiques à terme (comme certains remarquent que la Grande Peste du XIVème siècle a eu des conséquences politiques et géopolitiques considérables.) Nous parlons de la perception immédiate, quasiment en temps réel ; et son interprétation idéologique quasiment immédiate elle aussi. Cela est absolument, complètement sans précédent ; et, par conséquent, on observe des conséquences politiques et psychologiques également immédiates et sans précédent dans cette situation, complètement hors-Covid19 ; par exemple sur les relations des USA avec la Chine, sur l’évolution de l’élection présidentielle aux USA et les troubles sociaux déstructurants graves depuis le 25 mai (Grande Emeute-2020). »
On remarquera, après lecture de Waters, que ce dont il signale la révélation qui nous en est faite, nous apparaît, à nous, comme presque instantanément, renforçant encore plus l’aspect politique de la crise comme nous la percevons : « Nous parlons de la perception immédiate, quasiment en temps réel ; et son interprétation idéologique quasiment immédiate elle aussi. »
La longue interprétation de Waters sur les réactions “de droite” et “de gauche” au Covid19, aux USA, est d’un effet assez intéressant. On peut lire ces réactions, par ailleurs incontestables puisque si évidentes, en employant la formule habituelle, – “tout se passe comme s’il y avait un complot derrière Covid19”. L’observation vaut à plein, sans pour cela qu’il soit nécessaire qu’il y ait effectivement ce complot ; dès lors, la question du “complot ou pas” du Covid19 devient absolument secondaire, car il apparaît que tout va beaucoup mieux dans le sens des effets politiques si n’y ajoute pas l’inutile hypothèse du “complot”.
En effet, typiquement, “droite” et “gauche” aux USA réagissent de leur point de vue politique, comme si Covid19 avait été suscité par eux-mêmes, – sans que cela soit le cas, et avec infiniment plus de force que si cela avait été le cas puisqu’il y a disons, comme un mouvement logique, une réaction “naturelle”, une force de la dynamique originelle dans le développement de la crise Covid19 jusque dans ses effets politiques. On pourrait donc croire que Codiv19 est l’effet d’un “complot” d’origine extérieure, suprapolitique, hors de la politique et sans aucun besoin d’être politique ni qu’il y ait “complot” d’ailleurs, et tout cela engendrant naturellement des effets politiques parce que tout cela aussitôt perçu d’un point de vue politique. Il y a comme l’aspect inattendu d’un certain ‘mouvement perpétuel’, les mêmes causes engendrant les mêmes effets qui engendrent les mêmes causes et ainsi de suite : non-“complot” politique engendrant des effets politiques comme s’il y avait “complot”, et ces effets politiques engendrant à leur tour des non-“complots” politiques, etc.
L’interprétation de Waters est incontestable, et si elle vaut pour les USA, elle vaut pour le bloc-BAO dans son ensemble, pour la modernité et pour la civilisation occidentale, et aussi pour la France qui connaît actuellement des effets de tangage et des inclinaisons de naufrage absolument remarquables. Peu nous importe ici que, pour le cas des USA, les marxistes-culturels exploitent la crise dans tel sens, les conservateurs et Alt-Right dans tel autre (le contraire). Cela est secondaire, sinon accessoire, outre d’être évident, – puisqu’agissant ainsi, ils ne font que développer leur position politique normale et habituelle. Le point essentiel est bien entendu celui de cette réaction politique, l’interprétation politique immédiate, instantanée, absolument nécessaire et suffisante des deux côtés qui sont en présence l’un de l’autre, en position d’affrontement : nul besoin d’un “complot” pour cela.
Appréciée autrement, nous dirions que cette réaction correspond à l’anormalité extraordinaire de l’époque, à la formidable tension interne, aux déchaînements des haines et des antagonismes. Dans cette situation, il était impossible que la réaction ne fût pas politique, pour donner toute leur raison d’être à la haine et à l’affrontement qui en sont les caractères. La dimension politique de la crise n’est nullement créée, ni par ces réactions politiques, ni par ses spécificités qui les favorisent ; elle préexiste à tous les effets qu’elle provoque, puisque dans son cas, la logique transcendantale étant retrouvée, l’essence précède l’existence.
Les laborieux et sympathiques tâcherons qui nous expliquent comment il y a eu un complot qui continue bien entendu à être, qu’“on” l’a voulu ainsi, ceux-là s’épuisent bien inutilement. La réalité, qui désintègre la fiction bien plus qu’elle ne la dépasse, nous propose un enchaînement de causalités qui induit parallèlement et comme par effet miroir d’inversion, un déchaînement des haines et des affrontements politiques, portant instantanément une aggravation structurelle de la situation, d’autant plus forte que le virus est, bien plus et bien au-delà d’un complot, un artefact sanitaire qui institue une situation absolument incontrôlable.
Là-dessus, il faut donc aller plus loin... Lorsque les “complotistes” viennent nous expliquer que tout cela est voulu et contrôlé (par le Système), ils apparaissent comme d’utiles auxiliaires du Système, – de véritables “idiots utiles”, disons, mais plutôt “idiots” qu’“utiles” dans la circonstance. Ils tentent de faire d’un accident cosmique qui compromet absolument la maîtrise du monde par le Système, une manœuvre surhumaine du Système pour conserver le contrôle du monde. Dans cette situation générale, les “complotistes” sont effectivement les auxiliaires du Système, et d’ailleurs ils ne cessent d’être sollicités par le Système qui dénonce partout la présence d’un complot pour justifier sa propre position, et sa réaction face à la crise. Les “complotistes” vont donc jusqu’à parer le Système de capacités supra-humaines pour justifier leur propre explication, et recommander in fine aux gens qui subissent cette crise de s’incliner devant la puissance du Système qui est figuré comme d’essence supra-humaine.
En, d’autres mots encore : qui contrôle qui dans cette occurrence ? Le fait est qu’il y a d’abord un prisonnier, et que c’est le Système, qui découvre que toute sa démarche, tous ses projets, – tous ses “complots” si vous voulez, – dépendent d’une bestiole nommé Codiv19, qu’il n’a pas vu venir et dont il ne sait que faire, et qui sert de fanion de ralliement à tous les mécontentements, à toutes les mises en cause. Certes, le Système en ‘profite’ paraît-il, pour instituer diverses mesures, diverses contraintes, etc., qui tendent à renforcer sa position de contrôleur des actes du troupeau ; sauf que, ce faisant, et face à la maigreur de ces mesures relativement à la tâche entreprise, il confirme qu’il est bien le faiseur de simulacre du troupeau, bien exposé, bien éclairé comme éventuel objet d’une accusation et d’une dénonciation, alors qu’il l’était jusqu’ici en sous-main, subrepticement et si efficacement. Drôle de “complot” s’il vient du Système, qui force le Système à quitter sa position sécurisée, pour mettre bas les masques, lui, et donc s’exposant aux dangers de l’infection en avouant piteusement qu’il avait mis en place un “complot” qui marchait bien, qui marchait vraiment très bien jusqu’à la venue de ce fucking-Codiv19.
Codiv19 est bien un “briseur” de “complot” plutôt et au contraire d'en être l'instigateur. Il brise le “complot” comme les “gestes-barrières“ sont supposés faire de l’enchaînement des infections.
Car en l’occurrence, si le quidam est obligé de porter un masque, le Système, lui, n’en porte plus et devient la cible privilégiée de l’infection. Bientôt, un membre de ces forces de l’ordre dont on fait le parangon du coup d’État chargé de mettre en œuvre l’affirmation fasciste du “complot” réussi, l’interpellera pour non-respect du “geste-barrière” essentiel qu’est le port du masque, et l’enverra au Goulag du “complot” moderniste.
Bref, nous ne devons pas parler du même “complot”, non ? Car c’est simplement qu’il y a quelque chose d’inarrêtable, comme une force d’attraction irrésistible...
« Presque personne n’était, – et n’est toujours pas, – assuré de ce ‘message subliminal’ mais pour une raison inexplicable, presque tout le monde sentait déjà que cela avait quelque chose à voir avec la façon dont le monde s’était ‘ouvert’ (‘globalisé’), et particulièrement au cours des cinq dernières années environ, d’une façon décrite et analysée depuis, diversement et exhaustivement, mais qui semble se résumer à, si l’on veut, l’existence un infranchissable fossé entre les gens qui prennent leur douche le soir et ceux qui la prennent le matin. »
En attendant et après avoir lu cette mise en jambes, lisez le texte complet de John Waters, du 30 octobre 2020 sur FrontPageMag.com.
dedefensa.org
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L’idéologie-Covid
Il s’agit donc d’un accélérateur de tout ce qui est cher au marxiste culturel moyen.
Depuis quelque temps, je me débattais avec une énigme : pourquoi la perception du Covid se range-t-elle plus ou moins précisément selon les clivages idéologiques ? cet aspect s’imposa à moi pensant un certain temps, sans que je ne m’interrogeasse à ce propos. Puis, j'ai réalisé que si une “pandémie” s'était déclenchée il y a une vingtaine d’années, alors que j'étais journaliste dans des journaux irlandais, il aurait été absurde d’organiser une conférence de rédaction où la question aurait été débattue comme si une question politique à identifier de gauche ou de droite, où l’attitude des participants aurait évoluée selon cette perception. C’est pourtant ce qui est advenu.
D'après les rapports et commentaires du monde entier, il semble que s’installe un classement presque universel selon lequel les intérêts, les groupes et les individus ‘conservateurs’ et ‘de droite’ sont opposés au confinement et ceux ‘de gauche’ y sont favorables. Cela signifie aussi qu’en général les gens de gauche croient à la réalité et à la dangerosité du Covid alors que les conservateurs tendent plutôt au sceptoicisme. Aux États-Unis, les gouverneurs et les maires favorables au confinement ont presque toujours été des démocrates. Les sceptiques ont tendance à être des républicains ou des blogueurs et vlogueurs plus ou moins proches de l’‘Alt-Right’. De même, dans toute l'Europe, les gouvernements qui verrouillent le plus violemment et le plus longtemps leur population sont dirigés par les tendances socialistes alors que les pays les plus ‘libéraux’ à cet égard, – le cas de la Suède mis à part, – sont dirigés par des partis de tendance populiste. Nous avons fini par considérer cette situation comme allant de soi, comme si les raisons en étaient évidentes ; en réalité, elles ne le sont pas du tout. Si Covid est, comme beaucoup d'autorités l'affirment, un problème de santé, pourquoi serait-il perçu de cette manière ? Pourquoi l’attitude de votre voisin en matière de santé est-elle prévisible pour des raisons politiques ? Pourquoi l’attitude de quelqu’un à l’égard du Covid permet-elle de présumer de tant d’autres de ces prises de position sur des sujets très différents ?
En partie, je crois que c’est parce que, dès le départ, il y avait cette forte perception sous-jacente que Covid concernait autre chose que la santé. Presque personne n’était, – et n’est toujours pas, – assuré de ce ‘message subliminal’ mais pour une raison inexplicable, presque tout le monde sentait déjà que cela avait quelque chose à voir avec la façon dont le monde s’était ‘ouvert’ (‘globalisé’), et particulièrement au cours des cinq dernières années environ, d’une façon décrite et analysée depuis, diversement et exhaustivement, mais qui semble se résumer à, si l’on veut, l’existence un infranchissable fossé entre les gens qui prennent leur douche le soir et ceux qui la prennent le matin.
Il se peut aussi, comme c'est le cas pour tant de choses de nos jours, que cela ait un rapport avec Donald Trump. Bien qu'il se soit empressé, fin janvier, de fermer l'accès de la Chine à l’Amérique, il a été dès le début sceptique quant à l'idée de confinement, avertissant à plusieurs reprises que “le remède ne devait pas être pire que la maladie”. Cela semble avoir imposé un clivage à la vie américaine, divisant en gros le pays en deux.
Il y avait un contrepoint intéressant à cette perspective. Au moment où Trump a commencé à faire ses séances d'information télévisées nocturnes à la Maison Blanche, début avril, il était clair que les cinq pires États américains en termes de nombre de cas et de décès étaient tous dirigés par les démocrates et représentaient ensemble les deux tiers du total des décès nationaux dus à la maladie du Covid. Parmi les dix États les plus touchés par les décès, les États démocrates comptaient environ 13 fois plus de décès que les États dirigés par les républicains. En termes de pourcentage (nombre de décès en pourcentage des cas, – une mesure statistiquement inutile mais néanmoins révélatrice), les cinq premiers États étaient tous dirigés par des démocrates, avec New York en tête, suivi par la Louisiane, le New Jersey, le Michigan et l’État du Washington. Par la suite, les chiffres ont commencé à baisser, pour se situer à peu près au même niveau entre les États démocrates et républicains. Un ami américain à qui j’ai présenté ces statistiques à l'époque m'a donné cette explication : “Les globalistes ont tendance à être démocrates. Ils ont tendance à vivre dans les grandes mégalopoles globalisées. Ces les grandes mégalopoles globalisées sont des nids grouillants de transmission du virus. C’est par ces moyens que le Covid saute de continent en continent. D'où la concentration des cas dans les États dirigés par des démocrates. (La Louisiane est l’exception à cette règle.)”.
Sept mois plus tard, les dernières données sur les “cas” indiquent un ordre de classement et un schéma de coloration plus équilibré : la Californie en tête, suivie du Texas, de la Floride, de l'Illinois et de la Géorgie. Il est intéressant de noter que le schéma des décès actuels est légèrement différent, le Texas étant en tête, suivi par la Californie, la Floride, New York et l'Illinois. Les tendances du mois d'avril ne se sont pas maintenues, mais peut-être que ces premiers chiffres ont créé une sorte d'impression qui a fait que Covid a été considéré en Amérique comme un problème tribal, cette interprétation étant rapidement exportée dans le reste du monde.
Depuis un certain temps, on pense à l'étranger que Covid est et était essentiellement, – du moins du point de vue du calendrier, – destiné à mettre un terme à la présidence Trump. Bien que la liste des conspirations alternatives soit longue, avec de nombreuses interconnexions, cette perception est toujours dominante. J'ai trois théories différentes et en constante évolution sur Trump et le virus :
1). qu'il y a cru autant que les autres ;
2). qu'il a été pris sous l’influence de son équipe médicale et qu'il ne peut pas s’échapper tant qu’il n’est pas réélu ;
3). qu'il a un plan astucieux qu'il est sur le point de lancer à tout moment.
Je penche pour le point (3) en ce moment. Je pense que le prix du second mandat est si vital pour lui et sa cause qu'il ne peut pas le mettre en péril en virant les Fauci, Birx & Cie, qui ont clairement essayé depuis le début de gérer le Covid de manière à sournoisement affaiblir le Président Trump jusqu’à son renversement. Il le sait, ils le savent, il sait qu’ils le savent, etc. ; mais il [Trump] n’ose pas faire de vagues alors que les choses sont aussi instables qu'elles le sont. Certaines de ses déclarations publiques sur les vaccins contiennent des éléments inquiétants, mais nous devrons attendre une dizaine de jours pour que le tableau se précise.
Pendant un certain temps, la “pandémie” a mis Trump sous pression, au point qu’il semble qu’il aurait pu effectivement conduire à la destitution du président, et bien que ce moment semble être passé. Les médias du monde entier, qui semblent mépriser Trump jusqu’à leur dernier journaliste-stagiaire, ont traité le Covid comme on observe d’une pastèque : vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur ; en pontifiant derrière leurs masques à chaque occasion, et en installant de ce fait une sorte de façon d’être fermant toutes grandes pour le public les portes permettant l’accès à la vérité, aux faits ou aux statistiques.
Pourtant, la vérité fait son chelmin. Alors que les chiffres de la surmortalité en 2020 se consolident, il apparaît que cette année n'a été en aucun cas une année exceptionnelle pour les décès presque partout, ce qui signifie qu'il n'y a pas de charge supplémentaire de décès due à Covid.
Nous savons aussi maintenant que plus de 50 % des décès dans le monde ont eu lieu dans des maisons de soins pour vieillards, et que la plupart de ces décès n'ont pas été causés par le Covid, mais qu'ils sont très probablement dus à un stress psychologique dû à la panique générée par les médias chez les personnes en fin de vie. (Ceux qui doutent de cette explication devraient lire les études et regarder les vidéos du scientifique canadien Denis Rancourt). Il reste également de nombreuses incertitudes à examiner concernant l'admission non testée de personnes qui sont ensuite apparues comme infectées dans des maisons de soins au cours du mois de mars. C'est à New York que ces tendances sont les plus marquées. Le 25 mars, le gouverneur de l'État de New York, Andrew Cuomo, a émis un arrêté autorisant les maisons de soins à réadmettre des patients malades sans les soumettre à des tests de dépistage de Covid-19. Confronté à des allégations de sous-estimation des décès, Cuomo a résisté aux pressions exercées pour une déclaration plus stricte des décès liés à la maladie de Covid, et a également introduit, dans son budget annuel, une mesure indemnisant les hôpitaux, les maisons de soins et autres établissements de soins de New York contre toute responsabilité pour les décès liés à la maladie de Covid.
Depuis le décès de George Floyd, sans lien avec le Covid, fin mai, les protestations mondiales de Black Lives Matter, – une fois de plus de manière inappropriée, – ont semblé s'inscrire comme un élément intrinsèque du récit de la maladie de Covid. À première vue, l'idée n'avait aucun sens, mais la controverse concernant les différentes attitudes des diverses autorités face aux protestations du BLM comme face aux manifestations antiblocage a mis en évidence le même schéma idéologique. Des policiers qui avaient matraqué avec enthousiasme les sceptiques de Covid juste la semaine précédente devaient être vus en train de s’agenouiller en public en hommage au dernier héros américain le plus douteux qui soit du fait de ses antécédents de drogués er ses condamnations, et les gouverneurs qui avaient frappé comme des tornades sur les dissidents de Covid ont fermé les yeux sur les violations des masses de l’ordre public des ‘Woke Warriors’ [BLM & Co] descendus dans les rues de l’été.
Même si cela n'a qu'un sens limité, il semble à ce stade que, d'une manière étrange et irrationnelle, Covid soit en fait un phénomène de gauche. Cela est sans aucun doute lié à l'autorité, voire au tic autoritaire qui semble affliger de nombreux gauchistes. Il n'est pas déraisonnable d’observer qu’en général, lorsque vous grattez un progressiste, aujourd’hui vous découvrez un fasciste en dessous, et cette découverte n’est nullement discréditée, bien au conraire, par le fait que ledit progressiste vous traitera de fasciste.
Covid, comme on l'a vu partout, est un phénomène intensément autoritaire. Les premières mesures introduites par les gouvernements pratiquement partout visaient non pas à protéger la santé publique mais à s'octroyer des pouvoirs pour restreindre et contraindre leurs citoyens et imposer des sanctions draconiennes en cas d'infraction ou de dissidence. Ce genre de choses convient parfaitement aux gauchistes. Non seulement ils aiment voir les bottes du régime policier de la vertu sur le visage de leurs concitoyens, mais ils semblent eux-mêmes apprécier, comme des masochistes sous le fouet du maître, la frappe du cuir sur leur propre peau.
Il y a d'ailleurs quelque chose de fondamentalement névrosé dans la dernière incarnation du gauchiste dans la culture. Le marxiste culturel moyen a tendance à être trop anxieux, mal éduqué, rancunier, raccroché et irrationnel. Après tout, il ou elle croit en une idéologie qui n'a guère de sens si vous ne regardez pas le monde d'une manière intensément névrotique, considérant tout comme le point culminant d'une histoire qui a passé chaque moment de son récit à tenter de favoriser les conservateurs et les chrétiens. Mais les effets de ces ‘événements’ refusent tout simplement de s’accoler les uns aux autres, et vos semblables semblent totalement inconscients des choses que vous, le marxiste-culturel, avez apprises pendant quatre ans à l'université. Il est donc évident que la coercition de l'État est essentielle pour mettre de l’ordre dans le monde et pour que tous les autres puissent se mettre à votre place.
À un niveau humain fondamental, les types de personnes qui gravitent à gauche ou à droite ont tendance à se diviser également, en général, en termes de dynamique physique, d’occupation et de mentalité. Les gauchistes, disons, ont moins tendance à être musclés, travaillent généralement dans des bureaux, des salons ou des cabinets, et pensent que le monde leur doit un type d’existence spécifique pour lequel il a clairement une option indiscutable. Ils se considèrent également comme plus instruits, mais cela ne signifie que ceci : ils ont passé plus de temps que les autres à être endoctrinés avec le virus affectant désormais leur cerveau. Je trouve intéressant que les ouvriers et les cols bleus semblent passer à travers le Covid en un éclair, alors que le diplômé moyen de l'université se promène dans ce qui semble être une transe terrifiée en pensant qu'il va rencontrer sa mort à chaque coin de rue.
Covid est devenu, dans un aspect de son fonctionnement, un accélérateur de tout ce qui est cher au marxiste culturel moyen : restrictions de la pratique religieuse et des réunions publiques, pistes cyclables et autres trucs verts, masques faciaux obligatoires qui rendent tout le monde aussi peu attrayant que le marxiste culturel moyen teinté de bleu, désincitation à voter en tant que personne libre, etc. Elle met l'accent sur le “bien commun”, qui se révèle (qui l’eut cru ?) comme étendant à l’État le droit de restreindre les activités des citoyens comme s'il s'agissait de criminels à partir de la simple possibilité qu'ils soient ‘infectés’ par une maladie non mortelle. Covid se fiche n'a aucun égard d’une charte, d’une proclamation ou de la Constitution. Il ne se soucie pas de la famille, de la nation ni de Dieu ; il est, en fait, l'ennemi des trois.
D'autre part, Covid n'a aucune des caractéristiques de ce que l'on pourrait appeler la “droite”. Il ne cherche pas à rendre l'Amérique, ou n'importe où ailleurs, “grande à nouveau”, mais à détruire tout ce qui se trouve devant lui et à taper sur les nerfs de chacun jusqu'à ce qu'il se rende au Nouvel Ordre Mondial.
John Waters
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