Un homme a ouvert le feu contre un prêtre orthodoxe devant une église grecque à Lyon. La victime est dans un état critique, selon plusieurs médias. Le ministre de l'Intérieur a annoncé la création d'une cellule de crise avec le Président et le Premier ministre.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé sur Twitter qu'une opération de police était en cours à proximité du secteur Jean-Macé suite à «un événement grave de sécurité publique».
«Les forces de sécurité et de secours sont sur place. Un périmètre de sécurité a été installé», a indiqué Gérald Darmanin.
La police a appelé à éviter le secteur pour ne pas gêner l'intervention des services spéciaux.
Selon Lyon Mag, la victime, qui serait touchée à l'abdomen, a été prise en charge par le Samu.
D'après BFM TV, le prêtre de nationalité grecque a été blessé alors qu'il fermait son église. Il est entre la vie et la mort.
Le religieux de 52 ans était la seule personne qui se trouvait près de l'église au moment des faits, soulignent plusieurs médias.
Le Progrès affirme que le prêtre était conscient au moment de sa prise en charge par les secours et a dit ne pas connaître son agresseur.
Le terroriste interpellé
Selon Le Parisien, l'auteur de l'attaque était armé d'un fusil à canon scié et il aurait tiré deux coups de feu.
L'agresseur, un homme d'une quarantaine d'années, a finalement été interpellé en début de soirée rue Baraban dans le IIIe arrondissement. Il aurait été reconnu alors qu'il se trouvait dans un kebab, d'après Lyon Mag.
Une cellule de crise mise en place
Le ministre de l'Intérieur a annoncé la création d'une cellule de crise avec Emmanuel Macron et Jean Castex.
Le Premier ministre, en déplacement à Saint-Etienne du Rouvray, a annoncé qu'il rentrait immédiatement à Paris.
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a déclaré évaluer la situation avant de décider d'une éventuelle saisine.
Cette attaque survient deux jours après celle au couteau qui a fait trois morts à la basilique Notre-Dame de l'Assomption de Nice, dans les Alpes-Maritimes, et deux semaines après l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty, décapité dans les Yvelines pour avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet dans le cadre d'un cours sur la laïcité.
Après l'attaque de Nice, la France a porté le plan Vigipirate à son niveau le plus élevé «urgence attentat» sur l'ensemble du territoire national et annoncé le renforcement de l’opération Sentinelle pour notamment sécuriser les lieux de culte.
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