05 octobre 2020

Réaction saine des Russes : 77% des personnes interrogées ne souhaitent pas se faire vacciner contre le coronavirus

Il devient difficile d'allumer la télévision, de lire les sites d'informations ou d'écouter la radio, sans s'enfoncer dans le monde terrrrible du Covid prêt à détruire l'humanité, si par malheur, les dirigeants nationaux avaient la mauvaise idée de ne pas maintenir une pression hors du commun sur la population. Dans ce cas, le seul remède, logique, qui découle de ce discours "fin du monde", est la vaccination. Or, même en Russie, qui lance son vaccin, l'idée ne prend pas :

77% des personnes interrogées par le parti présidentiel Russie Unie ont déclaré ne pas envisager la vaccination contre le coronavirus. Il y a des chances qu'après un tel échec de la propagande massive sur le sujet, celle-ci soit encore renforcée. Ce qui va avoir pour conséquence directe de renforcer aussi le rejet dans la société d'une manière de gouvernance qui soulève, sur ce sujet, de plus en plus de questions.

Le parti gouvernant Russie Unie a lancé un sondage pour voir comment les Russes réagissaient à l'idée d'un vaccin contre le coronavirus. Il est vrai que la Russie s'est lancée dans la course au vaccin, autant qu'elle s'est lancée, corps et âme, dans la vague globaliste du Covid.

Et les résultats devraient faire réfléchir les politiques, s'ils envisagent de gouverner dans l'intérêt de la population nationale et d'en représenter les intérêts.

Selon ce sondage, 73% des personnes interrogées ne sont pas prêtes à se vacciner contre le coronavirus et 4% ont déclaré avoir été malade et donc n'avoir besoin d'aucun vaccin. Donc, 77% des Russes ne veulent pas, à ce jour, du vaccin - présenté comme sauveur d'une humanité en péril.

Face à un tel échec de cette campagne de comm pro-covid, aussi primitive qu'invasive, deux attitudes sont possibles. Soit, lever le pied afin de ne pas renforcer le mécontentement de la population, soit insister jusqu'à persuasion via l'écrasement - ou jusqu'à la révolte de la société. Dans le premier cas, il s'agit d'un réflexe de gouvernance nationale, dans le second d'une allégeance globaliste.

L'alternative est d'autant plus pertinente que 93% des personnes interrogées estiment que si vaccination il y a, elle ne peut être que sur la base du volontariat. Par ailleurs, avec de tels chiffres, si 52% croient en la tant attendue "deuxième vague", manifestement peu croient en la dangerosité de ce virus.

La réaction saine de la société en Russie est rassurante.

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