Selon le Journal de l'Ile de la Réunion, document à l'appui, le ministre des Affaires étrangères comorien fraîchement nommé Dhoihir Dhoulkamal bénéficierait de la CMU et du RSA depuis dix ans pour une fraude estimée à plusieurs milliers d'euros.
L'homme, fraîchement nommé patron de la diplomatie, a déjà occupé plusieurs postes au sein du gouvernement comorien tout en se faisant passer pour un ressortissant français pour accéder aux aides. La fraude serait estimée à plusieurs milliers d'euros. Le nouveau ministre des Affaires étrangères est aussi le président du groupe d'amitié Comores-France, révèle le journal local.
Une démission «serait plus sage»
Toujours selon le JIR, la sécurité sociale a annoncé qu'elle porterait plainte contre le ministre. «Fort heureusement à l'autre ministre on reconnaît la présomption d'innocence», a répondu le porte-parole du gouvernement comorien, Houmed Msaidie dans un tweet pour le moins énigmatique. Aucun autre membre de l'exécutif n'a pour le moment commenté l'affaire.
«Ces méthodes sont courantes chez les immigrés sans exception, maintenant au vu du parcours professionnel de Dhoulkamal, cette fraude est inadmissible. Il en sort surtout affaibli et il est évident qu’il ne peut être la voix des Comores», dénonce un partisan de la Convention pour le renouveau des Comores, le parti du président Azali Assoumani interrogé par Mayotte la première. Il ajoute qu’une démission «serait plus sage».
Côté français, le quai d'Orsay n'a pas encore réagi pour le moment. Le délégué au développement de l’Association Professionnelle des Magistrats, Charles Prats a ironisé sur Twitter : «un ministre d’un gouvernement étranger qui percevrait depuis dix ans le RSA».
Cette polémique intervient alors que Mayotte et la Réunion connaissent depuis bon nombre d'années une vague d'immigration clandestine en provenance des Comores. A Mayotte, l'immigration clandestine en provenance des Comores représente même plus de 41 % de la population.Une affaire qui ne va pas arranger les relations tendues entre les Comoriens et les populations de la Réunion et de Mayotte. A Mayotte, des collectifs sillonnent l’île pour dénoncer ces arrivées de migrants illégaux qui créent des répercussions sur les services publics, les compte sociaux, et sur les établissements de santé et scolaires.
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