Je n’écris pas beaucoup sur l’industrie du divertissement parce que, franchement, je la considère comme n’ayant aucun rapport avec la situation globale. La géopolitique et l’économie sont les grands moteurs de notre société, et les groupes élitistes qui influencent ces éléments devraient être notre principal centre d’intérêt. Cela dit, je dois admettre que la culture pop est un élément omniprésent de la psychologie publique américaine, ou du moins elle l’était jusqu’à récemment, et pendant des décennies, les maîtres de la culture pop ont tous résidé à Hollywood.
Je suis un passionné de cinéma depuis au moins 20 ans et je comprends le métier ; j’ai même été scénariste à un moment donné et j’ai même eu un agent, mais après avoir été confronté au comportement mielleux de certains à Hollywood, j’ai immédiatement été désenchanté et j’ai décidé de partir. Ce que j’ai réalisé à l’époque, c’est que le monde du divertissement est conçu dans un but très précis : voler l’énergie de personnes talentueuses et exploiter cette énergie pour réaliser les projets les plus insignifiants ou les plus manipulateurs.
Les personnes qui gèrent et possèdent des sociétés de production et de distribution sont pour la plupart sans talent ; comme la plupart des sociopathes, elles n’ont aucune capacité à être créatives. Elles doivent donc se nourrir de l’intelligence et de l’imagination des gens normaux pour alimenter leur entreprise. Si cela s’arrêtait là, alors peut-être que le système fonctionnerait réellement et qu’il pourrait y avoir une certaine symbiose. De nombreux artistes ne gèrent pas très bien leurs affaires, alors quelqu’un doit le faire pour eux.
Mais, les créatures de la production veulent plus que de l’argent, elles veulent aussi gérer, dans le détail, le message de chaque film, émission de télévision, jeu vidéo et produit qui sort. Elles veulent injecter leurs propres idéologies dans chaque « opportunité ». Elles le font parce que, en tant que sociopathes, elles veulent désespérément ressentir le pouvoir de la création, même si cela implique de détourner les projets des autres. Elles le font aussi parce qu’elles ont un programme pour influencer la société afin qu’elle accepte ou rejette certaines idées ; elles veulent modeler la politique et les valeurs du public.
En fin de compte, Hollywood est une affaire de contrôle du narratif, et non de libre expression. Si vous avez un message unique ou une histoire intéressante à raconter, elle sera transformée en quelque chose d’autre, quelque chose qui ressemble beaucoup à toutes les autres histoires qui sont produites. Les scénaristes et les réalisateurs qui ont une vision personnelle sont soit exclus du système, soit contraints de se conformer au modèle de propagande pour obtenir du travail. En fin de compte, les personnes qui obtiennent le plus de travail et qui arrivent au sommet sont celles qui n’ont ni principes ni morale ; celles qui feront tout pour réussir.
Le succès et l’art ne sont pas nécessairement des concepts qui s’excluent mutuellement. Par contre, la liberté d’expression et l’art sont inséparables – l’une ne va pas sans l’autre.
Si vous avez remarqué une baisse importante de la qualité des divertissements américains au cours de la dernière décennie, vous n’êtes pas le seul. 70 % des Américains disent qu’ils préfèrent rester chez eux et regarder des films plutôt que de payer pour aller au cinéma, même si les salles rouvrent. Les experts manipulateurs de l’industrie prétendront que la baisse de cet intérêt est uniquement due au coronavirus, mais c’est un mensonge. En 2017, la fréquentation des films nationaux a atteint son niveau le plus bas depuis 25 ans, et cela fait partie d’un glissement sur le long terme installé depuis des années.
Il est important de noter que lorsque je parle d’« Hollywood », j’inclus les services de streaming sur Internet, qui sont complètement imbriqués dans la machine hollywoodienne. Alors que les services de streaming se sont développés (jusqu’à un certain point) en raison du confinement dû à la pandémie, le bond des abonnements est une anomalie par rapport aux dernières années. Netflix, en particulier, a connu une forte baisse des abonnements avant que la pandémie ne frappe, et avec la débâcle de la pornographie enfantine « Cuties », il sera intéressant de voir combien d’abonnés auront quitté le bateau au dernier trimestre de 2020.
Une autre évolution intéressante parmi les services de streaming est que le contenu le plus populaire est dans la plupart des cas un contenu ancien. Les émissions et les films d’il y a 10 ou 20 ans sont de loin les plus populaires. Les nouveaux contenus échouent constamment, et cela se produit dans toutes les catégories démographiques, de la génération Z aux baby-boomers. Cela en dit long sur le déclin de cet Hollywood moderne.
Le fait est qu’Hollywood s’effondrait bien avant la pandémie et la raison est clairement liée au changement de priorités, qui est passé de faire de l’argent et rendre les consommateurs heureux, à faire des déclarations sur les valeurs sans tenir compte de leur logique ou de leur mise en pratique. Une évolution massive est en cours, et le public est de plus en plus fatigué par le paradigme de la culture pop contrôlée ainsi que du fanatisme intrusif des nouveaux messages hyper-politisés.
La plupart des gens ne sont pas stupides ; ils sont peut-être lents à comprendre certaines choses, mais pas stupides. Ils reconnaissent quand ils sont bombardés de propagande, et ils n’aiment pas quand l’équilibre entre le récit et le divertissement bascule trop loin dans un sens ou dans l’autre de la politique, à gauche ou à droite.
Imaginez que tous les films, la télévision, la musique, les bandes dessinées, etc. soient entièrement consacrés à l’évangélisation chrétienne ou à la charia musulmane et que rien d’autre ne soit autorisé ? Eh bien, c’est ce qui se passe avec la religion gauchiste de la justice sociale en ce moment ; ils ont tenté d’étouffer tous les autres points de vue et cela aliène des millions de personnes qui préfèrent voir de multiples points de vue représentés, ainsi que des personnes qui veulent juste être diverties plutôt que subir un prêche.
Raconter une histoire est en fait facile tant que vous suivez certaines règles :
Les personnes qui gèrent et possèdent des sociétés de production et de distribution sont pour la plupart sans talent ; comme la plupart des sociopathes, elles n’ont aucune capacité à être créatives. Elles doivent donc se nourrir de l’intelligence et de l’imagination des gens normaux pour alimenter leur entreprise. Si cela s’arrêtait là, alors peut-être que le système fonctionnerait réellement et qu’il pourrait y avoir une certaine symbiose. De nombreux artistes ne gèrent pas très bien leurs affaires, alors quelqu’un doit le faire pour eux.
Mais, les créatures de la production veulent plus que de l’argent, elles veulent aussi gérer, dans le détail, le message de chaque film, émission de télévision, jeu vidéo et produit qui sort. Elles veulent injecter leurs propres idéologies dans chaque « opportunité ». Elles le font parce que, en tant que sociopathes, elles veulent désespérément ressentir le pouvoir de la création, même si cela implique de détourner les projets des autres. Elles le font aussi parce qu’elles ont un programme pour influencer la société afin qu’elle accepte ou rejette certaines idées ; elles veulent modeler la politique et les valeurs du public.
En fin de compte, Hollywood est une affaire de contrôle du narratif, et non de libre expression. Si vous avez un message unique ou une histoire intéressante à raconter, elle sera transformée en quelque chose d’autre, quelque chose qui ressemble beaucoup à toutes les autres histoires qui sont produites. Les scénaristes et les réalisateurs qui ont une vision personnelle sont soit exclus du système, soit contraints de se conformer au modèle de propagande pour obtenir du travail. En fin de compte, les personnes qui obtiennent le plus de travail et qui arrivent au sommet sont celles qui n’ont ni principes ni morale ; celles qui feront tout pour réussir.
Le succès et l’art ne sont pas nécessairement des concepts qui s’excluent mutuellement. Par contre, la liberté d’expression et l’art sont inséparables – l’une ne va pas sans l’autre.
Si vous avez remarqué une baisse importante de la qualité des divertissements américains au cours de la dernière décennie, vous n’êtes pas le seul. 70 % des Américains disent qu’ils préfèrent rester chez eux et regarder des films plutôt que de payer pour aller au cinéma, même si les salles rouvrent. Les experts manipulateurs de l’industrie prétendront que la baisse de cet intérêt est uniquement due au coronavirus, mais c’est un mensonge. En 2017, la fréquentation des films nationaux a atteint son niveau le plus bas depuis 25 ans, et cela fait partie d’un glissement sur le long terme installé depuis des années.
Il est important de noter que lorsque je parle d’« Hollywood », j’inclus les services de streaming sur Internet, qui sont complètement imbriqués dans la machine hollywoodienne. Alors que les services de streaming se sont développés (jusqu’à un certain point) en raison du confinement dû à la pandémie, le bond des abonnements est une anomalie par rapport aux dernières années. Netflix, en particulier, a connu une forte baisse des abonnements avant que la pandémie ne frappe, et avec la débâcle de la pornographie enfantine « Cuties », il sera intéressant de voir combien d’abonnés auront quitté le bateau au dernier trimestre de 2020.
Une autre évolution intéressante parmi les services de streaming est que le contenu le plus populaire est dans la plupart des cas un contenu ancien. Les émissions et les films d’il y a 10 ou 20 ans sont de loin les plus populaires. Les nouveaux contenus échouent constamment, et cela se produit dans toutes les catégories démographiques, de la génération Z aux baby-boomers. Cela en dit long sur le déclin de cet Hollywood moderne.
Le fait est qu’Hollywood s’effondrait bien avant la pandémie et la raison est clairement liée au changement de priorités, qui est passé de faire de l’argent et rendre les consommateurs heureux, à faire des déclarations sur les valeurs sans tenir compte de leur logique ou de leur mise en pratique. Une évolution massive est en cours, et le public est de plus en plus fatigué par le paradigme de la culture pop contrôlée ainsi que du fanatisme intrusif des nouveaux messages hyper-politisés.
La plupart des gens ne sont pas stupides ; ils sont peut-être lents à comprendre certaines choses, mais pas stupides. Ils reconnaissent quand ils sont bombardés de propagande, et ils n’aiment pas quand l’équilibre entre le récit et le divertissement bascule trop loin dans un sens ou dans l’autre de la politique, à gauche ou à droite.
Imaginez que tous les films, la télévision, la musique, les bandes dessinées, etc. soient entièrement consacrés à l’évangélisation chrétienne ou à la charia musulmane et que rien d’autre ne soit autorisé ? Eh bien, c’est ce qui se passe avec la religion gauchiste de la justice sociale en ce moment ; ils ont tenté d’étouffer tous les autres points de vue et cela aliène des millions de personnes qui préfèrent voir de multiples points de vue représentés, ainsi que des personnes qui veulent juste être diverties plutôt que subir un prêche.
Raconter une histoire est en fait facile tant que vous suivez certaines règles :
- Règle n°1 : Ne dénigrez pas votre public.
- Règle n°2 : Ne dites pas à votre public comment il doit penser ou se sentir.
- Règle n°3 : Exploitez les archétypes auxquels les gens s’identifient.
- Règle n°4 : Écrivez des personnages pour lesquels le public peut éprouver de la sympathie.
- Règle n°5 : Le public ne ressentira pas de sympathie pour des personnages sociopathes.
- Règle n°6 : Vos personnages doivent avoir un parcours narratif, même s’ils se retrouvent finalement à leur point de départ.
- Règle n°7 : La plupart des histoires ont un message, mais tous les messages n’ont pas d’importance pour la plupart des publics.
- Règle n°8 : Les gens n’ont pas besoin de se voir dans une histoire pour s’y reconnaître.
- Règle n°9 : Les histoires faites par une commission échouent généralement ou sont rapidement oubliées.
- Règle n° 10 : Un conteur averti est capable de répondre aux attentes du public tout en le surprenant. « Subvertir les attentes » est une méthode utilisée par les conteurs faibles d’esprit et paresseux.
Hollywood n’est plus un business. Ils ne se préoccupent plus de faire des bénéfices. Ils ne se soucient pas de savoir si le public est repoussé par leur contenu. Tout est en train de changer. Hollywood est en train de devenir ce que je soupçonne qu’il a toujours été : un porte-voix orwellien qui résonne dans les oreilles du public 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Lorsque je regarde Hollywood et les médias aujourd’hui, je me souviens constamment des haut-parleurs des villes et des villages de la Corée du Nord communiste, qui remplissaient les rues de chansons et de messages de propagande jusqu’à ce que cela devienne un bourdonnement insidieux dans l’esprit de chaque citoyen. Il y a même des endroits en Corée du Nord où des radios de propagande sont installées par le gouvernement dans chaque foyer, et les gens ne peuvent pas les éteindre.
Certains critiques soutiennent que Hollywood tente d’influencer le public pour qu’il pense comme lui – pour qu’il rejoigne le culte de la justice sociale – ce qui est partiellement vrai, mais la réalité est qu’il s’agit de saturation narrative plutôt que de pur contrôle de la pensée. Ils savent que beaucoup de gens ne seront pas influencés par eux, et ils s’en moquent. Ils suppriment tous les points de vue alternatifs de la vie quotidienne des gens parce qu’ils veulent torturer tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux. Ils semblent s’en réjouir.
De nombreux citoyens nord-coréens détestent les orateurs de rue et la propagande constante, mais le travail de propagande n’est pas toujours de convaincre tout le monde ou de contrôler leurs pensées, il est parfois destiné à envoyer un message : « Vous n’aurez rien d’autre ; nous sommes ici pour vous rendre malheureux et vous ne pouvez rien y faire. La seule façon de mettre fin à la misère est de céder et de se soumettre ».
Pour résumer, s’ils ne peuvent pas vous faire un lavage de cerveau, ils se contentent parfaitement de vous enlever tout bonheur dans votre vie en s’assurant que vous ne verrez plus jamais rien qui vous inspire. Le message est absolu, et comme un trou noir, il absorbe et détruit tout le reste autour de lui. Pensez-y comme l’Inquisition espagnole de l’âge des ténèbres, mais avec un avantage technologique.
Il est évident que cela conduit les gens à abandonner en masse tout nouveau divertissement. Les films de propagande à gros budget s’effondrent et les ventes sont lamentables. Les franchises classiques comme Star Wars, Star Trek, Ghostbusters, etc. sont abandonnées par le public. Le remake de Mulan de Disney, rempli de justice sociale et d’agitprop communiste chinois, est un désastre complet et rien que ça. De nombreux studios sont maintenant confrontés à d’énormes manques à gagner et à des licenciements dont la Covid-19 n’est que partiellement responsable.
Le film « Mignonnes » de Netflix, une lettre d’amour à la pédophilie se présentant comme un « commentaire » sur la sexualisation des enfants, est maintenant sous enquête et mis en accusation. Netflix a perdu un grand nombre d’abonnés en signe de protestation. Et pour cause, le film met en scène des filles de 11 ans qui jouent ouvertement des scènes sexuelles, y compris de la nudité et des masturbations simulées, le tout avec une caméra planante effrayante (Note à Netflix : la pornographie enfantine n’est pas un droit du premier amendement).
Fondamentalement, toute production véhiculant un message gauchiste pur et dur échoue. Le dicton « Get Woke, Go Broke / Si vous êtes éveillé, vous êtes cassé » n’est pas populaire sans raison. Les collines sur lesquelles Hollywood et ses partenaires vivant du « streaming » choisissent de mourir peuvent sembler bizarres à la plupart des gens.
Mais là encore, les élites à Hollywood ne s’en soucient plus. Vous voulez savoir pourquoi elles doublent et triplent leur mise sur un feu d’ordures comme « Mignonnes » ? Comme mentionné, il s’agit de saturer l’environnement jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien d’autre tout en envoyant le message que « vous ne pouvez rien y faire ». Je pense que cela en dit long sur notre avenir immédiat.
Pourquoi Hollywood méprise-t-il aujourd’hui toute incitation au profit ? Les élites qui dirigent Hollywood ont-elles accès à des informations qui les rendent confiantes dans leur décision de saper et de s’aliéner la majorité de leurs consommateurs ? Je veux dire que ces sociétés vont finir par faire faillite si elles continuent sur cette voie. Est-il possible qu’elles comprennent que le système en général est de toute façon au bord de l’effondrement et qu’elles aient décidé de sortir en pleine gloire, comme un kamikaze ?
C’est difficile à dire, mais je m’interroge sur l’état de la narration dans notre culture pour un avenir prévisible. La production et la distribution alternatives sont facilement réalisables à l’ère du numérique. Hollywood est complètement inutile et les Américains commencent à s’en rendre compte. Cependant, je me demande si les alternatives seront autorisées à exister, ou si elles seront attaquées et fermées au nom de la « nouvelle normalité » ?
Si nous suivons un modèle communiste traditionnel, alors l’objectif sera de continuer à éradiquer le choix jusqu’à ce que les seules options qui restent soient celles qui nous sont accordées par un comité centralisé. Je soupçonne que la crise économique ainsi que le monopole des entreprises seront utilisés à cette fin. Notre seule option à ce moment-là sera d’éviter de consommer tout ce qu’elles vendent. Mais bien sûr, il est également possible qu’un jour vous ayez une télévision installée dans votre maison que vous ne pourrez jamais éteindre, et qui diffusera des films comme « Mignonnes » sans interruption jusqu’à ce qu’elle devienne un bruit de fond incrusté dans votre cerveau.
Brandon Smith
Traduit par Hervé,relu par jj pour le Saker Francophone
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