Le 8 octobre dernier je vous parlais dans un article d’un rapport des députés américains (démocrates) qui avaient une furieuse envie de démanteler les GAFA qui prenaient trop de place.
Quelques jours plus tard, l’offensive est désormais lancée, avec Google qui fait l’objet d’une enquête pour abus de position dominante comme on dirait chez nous.
Aux États-Unis on appelle cela l’activation des lois antitrust, et là-bas, il ne fait jamais être bon être un « trust » !
La plainte déposée contre Google accuse la société d’avoir injustement fait de son moteur de recherche l’outil par défaut sur une gamme d’appareils et de plates-formes, rendant impossible la concurrence pour ses concurrents.
Quelques jours plus tard, l’offensive est désormais lancée, avec Google qui fait l’objet d’une enquête pour abus de position dominante comme on dirait chez nous.
Aux États-Unis on appelle cela l’activation des lois antitrust, et là-bas, il ne fait jamais être bon être un « trust » !
La plainte déposée contre Google accuse la société d’avoir injustement fait de son moteur de recherche l’outil par défaut sur une gamme d’appareils et de plates-formes, rendant impossible la concurrence pour ses concurrents.
On pourrait se dire que ce ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau, pourtant de très nombreux experts disent qu’il se dégage un très rare consensus politique à Washington sur la limitation du pouvoir des titans et autres géants de la Silicon Valley et que nous pourrions être à un tournant majeur du pouvoir laissé à ces très, très grandes entreprises.
Dans un document de 64 pages déposé mardi par le DoJ (Department Of Justice), il est écrit que Google avait protégé la position dominante de son moteur de recherche en dépensant des dizaines de milliards de dollars chaque année pour exclure ses rivaux d’importants canaux de distribution tels que les smartphones et les navigateurs Web. Google est également accusé d’avoir conclu des contrats restrictifs pour exclure des concurrents.
Par exemple, ses paiements à Apple étaient si importants, selon le DoJ, qu’ils représentaient jusqu’à un cinquième des revenus de la société à la pomme. Selon les éléments fournis pour le procès, un employé senior d’Apple a écrit à son homologue Google en 2018 : « Notre vision est que nous travaillons comme si nous formions une seule entreprise ».
Terriblement gênant pour les deux entreprises.
Une unité politique
David Cicilline, le président démocrate du sous-comité antitrust de la Chambre des représentants, a qualifié le déclenchement de ces poursuites comme « tardif ». Josh Hawley, le sénateur républicain du Missouri, a déclaré qu’il s’agissait de « l’affaire antitrust la plus importante en une génération ».
L’unité inhabituelle entre les partis suggère non seulement que l’affaire Google continuera, quel que soit le vainqueur en novembre, mais que le secteur de la technologie continuera de faire l’objet d’un examen plus rigoureux.
Les enquêteurs fédéraux et étatiques cherchent également à intenter des poursuites contre Apple, Amazon et Facebook, ce n’est probablement que le début des malheurs juridiques du secteur.
« Nous sommes arrivés à un point d’inflexion », a déclaré Joel Mitnick, partenaire antitrust chez Cadwalader. « Il est difficile de voir que ces entreprises sortent de cette époque sans subir de changement ».
Les GAFA seront démantelées et leur puissance réduite, car si nous prenons l’exemple d’Amazon, cette entreprise crée par exemple plus de problèmes qu’elle ne peut réussir à en résoudre. Les effets d’Amazon vont jusqu’à provoquer une nouvelle vague de destructions des commerces de centres-villes.
Au passage ces affaires montrent à quel point le politique prime toujours sur l’économique. Toujours. Encore faut-il ne pas abdiquer son pourvoir politique.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Dans un document de 64 pages déposé mardi par le DoJ (Department Of Justice), il est écrit que Google avait protégé la position dominante de son moteur de recherche en dépensant des dizaines de milliards de dollars chaque année pour exclure ses rivaux d’importants canaux de distribution tels que les smartphones et les navigateurs Web. Google est également accusé d’avoir conclu des contrats restrictifs pour exclure des concurrents.
Par exemple, ses paiements à Apple étaient si importants, selon le DoJ, qu’ils représentaient jusqu’à un cinquième des revenus de la société à la pomme. Selon les éléments fournis pour le procès, un employé senior d’Apple a écrit à son homologue Google en 2018 : « Notre vision est que nous travaillons comme si nous formions une seule entreprise ».
Terriblement gênant pour les deux entreprises.
Une unité politique
David Cicilline, le président démocrate du sous-comité antitrust de la Chambre des représentants, a qualifié le déclenchement de ces poursuites comme « tardif ». Josh Hawley, le sénateur républicain du Missouri, a déclaré qu’il s’agissait de « l’affaire antitrust la plus importante en une génération ».
L’unité inhabituelle entre les partis suggère non seulement que l’affaire Google continuera, quel que soit le vainqueur en novembre, mais que le secteur de la technologie continuera de faire l’objet d’un examen plus rigoureux.
Les enquêteurs fédéraux et étatiques cherchent également à intenter des poursuites contre Apple, Amazon et Facebook, ce n’est probablement que le début des malheurs juridiques du secteur.
« Nous sommes arrivés à un point d’inflexion », a déclaré Joel Mitnick, partenaire antitrust chez Cadwalader. « Il est difficile de voir que ces entreprises sortent de cette époque sans subir de changement ».
Les GAFA seront démantelées et leur puissance réduite, car si nous prenons l’exemple d’Amazon, cette entreprise crée par exemple plus de problèmes qu’elle ne peut réussir à en résoudre. Les effets d’Amazon vont jusqu’à provoquer une nouvelle vague de destructions des commerces de centres-villes.
Au passage ces affaires montrent à quel point le politique prime toujours sur l’économique. Toujours. Encore faut-il ne pas abdiquer son pourvoir politique.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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