Je n’avais pas eu le temps de revenir sur le dernier baromètre du Secours populaire, qui indique avoir vu exploser la grande précarité pendant le confinement.
« Pendant les deux mois du confinement, près de 1,3 million de personnes ont sollicité l’aide du Secours populaire, dont 45 % étaient jusque-là inconnues de l’association ».
« Pendant les deux mois du confinement, près de 1,3 million de personnes ont sollicité l’aide du Secours populaire, dont 45 % étaient jusque-là inconnues de l’association ».
« Un chiffre absolument énorme », s’alarme Henriette Steinberg, secrétaire générale de l’association. « Mais j’ai bien peur que ce soit encore en train d’augmenter », affirme-t-elle à l’Agence France-Presse.
Le confinement a aussi accentué les inégalités scolaires, avec le « manque de matériel informatique (ordinateurs, imprimantes) et d’accès à Internet pour suivre l’école à distance, des logements exigus ne permettant pas de s’isoler pour étudier dans le calme », souligne l’association, rappelant que 500.000 enfants auraient décroché scolairement.
« Nous n’avons jamais vécu une situation pareille depuis la deuxième guerre mondiale, et il y a urgence pour aider tous ces gens », affirme la responsable associative. « Beaucoup n’avaient jamais demandé d’aide à personne. Et là, non seulement ils n’ont plus de quoi se nourrir, mais ils ne peuvent plus payer leur loyer ni l’électricité. »
Comment expliquer cette brutale envolée, car, certes, le confinement a jeté des centaines de milliers de concitoyens chez eux… et pour beaucoup sans boulot, mais comment expliquer tout d’un coup cette envolée des aides demandées aux associations ?
En réalité, beaucoup de gens ne sont pas salariés au sens classique du terme et donc ne bénéficiaient pas des aides prévues par le gouvernement.
C’est le cas des étudiants et des petits boulots, de ceux qui sont presque des journaliers, ou travaillent de-ci et de-là.
Le confinement a également figé les gens là où ils étaient, et cela a rendu plus compliqué l’expression des solidarités familiales ou amicales.
Le type qui avait quitté son petit village de la Drôme était bien seul et bien précaire à Paris… impossible de retourner chez soi proche des siens.
Il serait intéressant de voir si ceux qui sont allés solliciter de l’aide ont cessé de le faire lorsque le confinement a été levé.
Cela permettrait de mieux comprendre ce qu’il s’est passé et donc d’anticiper soit une baisse des besoins avec le retour progressif à la normalité soit de comprendre les mécanismes à l’œuvre et qui auraient pour conséquence de créer une nouvelle pauvreté.
Charles SANNAT
Source AFP via Le Monde.fr ici
Le confinement a aussi accentué les inégalités scolaires, avec le « manque de matériel informatique (ordinateurs, imprimantes) et d’accès à Internet pour suivre l’école à distance, des logements exigus ne permettant pas de s’isoler pour étudier dans le calme », souligne l’association, rappelant que 500.000 enfants auraient décroché scolairement.
« Nous n’avons jamais vécu une situation pareille depuis la deuxième guerre mondiale, et il y a urgence pour aider tous ces gens », affirme la responsable associative. « Beaucoup n’avaient jamais demandé d’aide à personne. Et là, non seulement ils n’ont plus de quoi se nourrir, mais ils ne peuvent plus payer leur loyer ni l’électricité. »
Comment expliquer cette brutale envolée, car, certes, le confinement a jeté des centaines de milliers de concitoyens chez eux… et pour beaucoup sans boulot, mais comment expliquer tout d’un coup cette envolée des aides demandées aux associations ?
En réalité, beaucoup de gens ne sont pas salariés au sens classique du terme et donc ne bénéficiaient pas des aides prévues par le gouvernement.
C’est le cas des étudiants et des petits boulots, de ceux qui sont presque des journaliers, ou travaillent de-ci et de-là.
Le confinement a également figé les gens là où ils étaient, et cela a rendu plus compliqué l’expression des solidarités familiales ou amicales.
Le type qui avait quitté son petit village de la Drôme était bien seul et bien précaire à Paris… impossible de retourner chez soi proche des siens.
Il serait intéressant de voir si ceux qui sont allés solliciter de l’aide ont cessé de le faire lorsque le confinement a été levé.
Cela permettrait de mieux comprendre ce qu’il s’est passé et donc d’anticiper soit une baisse des besoins avec le retour progressif à la normalité soit de comprendre les mécanismes à l’œuvre et qui auraient pour conséquence de créer une nouvelle pauvreté.
Charles SANNAT
Source AFP via Le Monde.fr ici
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