Sans grande originalité, puisque des mesures contraignantes ressurgissent en Europe suite à la prolongation sine die de la transformation covidée de notre société, avec un peu, comme toujours, de retard, mais beaucoup d'enthousiasme, la Russie revient dans la danse. La situation est grave, enfin pourrait le devenir (à tel point que cela semble presque souhaité). Surtout qu'il y a les rhumes et la grippe, très original en cette saison. Donc en plus des mesures idéologico-générationnelles dont nous avons parlé précédemment, Sobianine revient, conquérant, sur le devant de la scène pour annoncer la fermeture des écoles à Moscou pendant deux semaines. Enfin, des "vacances sanitaires", car sans enseignement. Puisque, finalement, le régime renforcé de surveillance n'a jamais été enlevé et qu'il est posé, lui aussi, sine die, manifestement jusqu'à transformation totale de la société, sans aucun contrôle ni parlementaire, ni de la sacro-sainte société civile, qui pour le coup est sommée d'aider à diffuser la terreur ... ou de se taire sous peine de "fake". Illustration du monde du Covid à Moscou, ce monde merveilleux du non-droit. Et du combat contre l'Homme, au nom d'une conception destructrice de la sécurité absolue.
Ça y est, c'est annoncé, après les personnes âgées qui ne doivent plus polluer le paysage urbain, les malades chroniques, dont la faiblesse n'entre manifestement pas dans le cadre du paysage sain, et les femmes enceintes, qui doivent porter leur progéniture dans une ambiance idéologiquement compatible, c'est le tour des écoliers.
Rassurez-vous, selon la décision du Maire de Moscou Sobianine, elles ne sont pas fermées. Non, les élèves sont mis en "vacances sanitaires" pour deux semaines. Avec le même enthousiasme pour la Novlangue et l'absurdité formaliste, pourquoi alors sanctionner les manifestants qui se "promènent" à Moscou ? Dans la logique de Sobianine, ils se "promènent", ils ne "manifestent" pas. Autant que les écoles ne seront pas fermées du 5 au 18 octobre.
Puisque les enfants ne sont quasiment pas concernés par le virus, il est fondamental de fermer les écoles.
C'est bien d'ailleurs ce qu'annonçait le ministère de l'enseignement, quelques jours plus tôt, en déclarant qu'il n'y avait aucun fondement pour une fermeture massive des écoles et le retour des élèves à l'enseignement à distance, qui fut un échec cuisant et pas uniquement sur le plan technique. Principalement, en raison du très faible niveau d'enseignement obtenu, sans aucune surprise, et des conséquences psychologiques de l'isolement sur les enfants.
Mais il est vrai que Sobianine n'a pas contredit le ministère, puisque les écoles ne sont pas "fermées", puisque, finalement, aucun enseignement d'aucune sorte n'aura lieu.
Le fondement à tout cela est le fameux régime de surveillance renforcée qui a été mis en place à Moscou le 5 mars 2020. Régime posé par décision du Maire. Sans date limite. Sans contrôle d'aucun organe politique, social ou démocratique quant au bien-fondé de son instauration au contrôle de son domaine et à sa prolongation. Qui peut être modifié de la seule volonté souveraine du Maître des lieux. Régime qui, à partir du 8 juin 2020, a été allégé par étapes. Mais sans jamais avoir été enlevé.
Donc, il a suffi au Maire de modifier le régime d'allègement, contre le sens du texte, en ajoutant des restrictions, pour que tout reparte comme en 14. Il est à espérer que la Russie, avec un tel enthousiasme globaliste, ne va pas se retrouver dans la position de l'Ukraine en 20 ... 14. Heureusement, à la différence de l'Ukraine, le peuple lui ne nourrit aucune illusion.
L'on ne sent pas cette fois-ci un grand emballement national, comme en mars. Poutine a bien tenté de dire que 'l'ennemi" (comprendre le Covid) est coriace, tentant de lancer un second élan de soutien... qui, en écoutant les conversations dans la rue des "gens du réel", ne prend manifestement pas. Surtout qu'en parallèle, le discours de relance de l'économie et du développement du tourisme intérieur, autant que le plan d'ouverture des frontières n'entrent pas dans ce paradigme. Il y a donc, au plan national, une impasse idéologique.
Et cette fermeture des écoles est argumentée de manière très flottante. Une partie des écoles devait avoir une semaine de vacances. Les autres non, plus tard. Tant pis pour elles, tout le mode sera en "vacances" et pour deux semaines. Enfin, espérons - pour deux semaines. Non pas sur recommandation de l'Agence de la consommation, qui règne en maître sur la crise du Covid, mais sur recommandation ... d'instances sanitaires (lesquelles ???). Car il y a une recrudescence des rhumes, oui il est question de rhumes, principalement, et ensuite du fameux coronavirus, qui ne concerne pas les enfants, comme le reconnaît la déclaration de Sobianine.
Si en raison de rhumes divers et variés, dont c'est la saison comme chaque année, les écoles sont fermées, les écoliers ne sont pas prêts d'y retourner. Ce qui d'ailleurs a clairement été envisagé par certains à la Douma, avant les déclarations de Sobianine qui met Moscou sur ce chemin.
D'autant plus que les enfants sont un danger, c'est bien connu, pour la société, car, les salauds, ils sont porteurs de maladies et nous, les plus vieux, on tombe malade à cause d'eux. J'attends le moment quand il sera question de les enfermer à clé dans leur chambre en attendant qu'ils grandissent et soient fréquentables. Ou ne soient plus, ce qui réglera encore plus efficacement, dans cette logique,le problème du développement de la société russe.
Cette guerre idéologique est bien visible. Car sans fondement réel, le but est bien la transformation de la société, qui en Russie, passe par la destruction de l'enseignement et de la recherche. Le monde globaliste n'a pas besoin d'une Russie forte, donc avec une population éduquée. Pour vendre des smartphones à distance et livrer des hamburgers à domicile, le zoomage de l'école et de l'Université est idéal. Plus la population est débilisée, moins elle pose de problème, car plus elle est manipulable.
Et il est fondamental de commencer par les plus jeunes, pour qu'ils prennent les "bons" réflexes" : le masque, la distance sociale, la peur du microbe, donc la peur de l'autre, la peur de l'homme, qui aboutit à la peur de soi. Ainsi, la société est détruite, un monde "nouveau" peut encore une fois être préparé, avec ce fameux "homme nouveau", cette fois-ci, l'Homo Covidicus. Un fantôme éthéré de l'humanité.
Rassurez-vous, selon la décision du Maire de Moscou Sobianine, elles ne sont pas fermées. Non, les élèves sont mis en "vacances sanitaires" pour deux semaines. Avec le même enthousiasme pour la Novlangue et l'absurdité formaliste, pourquoi alors sanctionner les manifestants qui se "promènent" à Moscou ? Dans la logique de Sobianine, ils se "promènent", ils ne "manifestent" pas. Autant que les écoles ne seront pas fermées du 5 au 18 octobre.
Puisque les enfants ne sont quasiment pas concernés par le virus, il est fondamental de fermer les écoles.
C'est bien d'ailleurs ce qu'annonçait le ministère de l'enseignement, quelques jours plus tôt, en déclarant qu'il n'y avait aucun fondement pour une fermeture massive des écoles et le retour des élèves à l'enseignement à distance, qui fut un échec cuisant et pas uniquement sur le plan technique. Principalement, en raison du très faible niveau d'enseignement obtenu, sans aucune surprise, et des conséquences psychologiques de l'isolement sur les enfants.
Mais il est vrai que Sobianine n'a pas contredit le ministère, puisque les écoles ne sont pas "fermées", puisque, finalement, aucun enseignement d'aucune sorte n'aura lieu.
Le fondement à tout cela est le fameux régime de surveillance renforcée qui a été mis en place à Moscou le 5 mars 2020. Régime posé par décision du Maire. Sans date limite. Sans contrôle d'aucun organe politique, social ou démocratique quant au bien-fondé de son instauration au contrôle de son domaine et à sa prolongation. Qui peut être modifié de la seule volonté souveraine du Maître des lieux. Régime qui, à partir du 8 juin 2020, a été allégé par étapes. Mais sans jamais avoir été enlevé.
Donc, il a suffi au Maire de modifier le régime d'allègement, contre le sens du texte, en ajoutant des restrictions, pour que tout reparte comme en 14. Il est à espérer que la Russie, avec un tel enthousiasme globaliste, ne va pas se retrouver dans la position de l'Ukraine en 20 ... 14. Heureusement, à la différence de l'Ukraine, le peuple lui ne nourrit aucune illusion.
L'on ne sent pas cette fois-ci un grand emballement national, comme en mars. Poutine a bien tenté de dire que 'l'ennemi" (comprendre le Covid) est coriace, tentant de lancer un second élan de soutien... qui, en écoutant les conversations dans la rue des "gens du réel", ne prend manifestement pas. Surtout qu'en parallèle, le discours de relance de l'économie et du développement du tourisme intérieur, autant que le plan d'ouverture des frontières n'entrent pas dans ce paradigme. Il y a donc, au plan national, une impasse idéologique.
Et cette fermeture des écoles est argumentée de manière très flottante. Une partie des écoles devait avoir une semaine de vacances. Les autres non, plus tard. Tant pis pour elles, tout le mode sera en "vacances" et pour deux semaines. Enfin, espérons - pour deux semaines. Non pas sur recommandation de l'Agence de la consommation, qui règne en maître sur la crise du Covid, mais sur recommandation ... d'instances sanitaires (lesquelles ???). Car il y a une recrudescence des rhumes, oui il est question de rhumes, principalement, et ensuite du fameux coronavirus, qui ne concerne pas les enfants, comme le reconnaît la déclaration de Sobianine.
Si en raison de rhumes divers et variés, dont c'est la saison comme chaque année, les écoles sont fermées, les écoliers ne sont pas prêts d'y retourner. Ce qui d'ailleurs a clairement été envisagé par certains à la Douma, avant les déclarations de Sobianine qui met Moscou sur ce chemin.
D'autant plus que les enfants sont un danger, c'est bien connu, pour la société, car, les salauds, ils sont porteurs de maladies et nous, les plus vieux, on tombe malade à cause d'eux. J'attends le moment quand il sera question de les enfermer à clé dans leur chambre en attendant qu'ils grandissent et soient fréquentables. Ou ne soient plus, ce qui réglera encore plus efficacement, dans cette logique,le problème du développement de la société russe.
Cette guerre idéologique est bien visible. Car sans fondement réel, le but est bien la transformation de la société, qui en Russie, passe par la destruction de l'enseignement et de la recherche. Le monde globaliste n'a pas besoin d'une Russie forte, donc avec une population éduquée. Pour vendre des smartphones à distance et livrer des hamburgers à domicile, le zoomage de l'école et de l'Université est idéal. Plus la population est débilisée, moins elle pose de problème, car plus elle est manipulable.
Et il est fondamental de commencer par les plus jeunes, pour qu'ils prennent les "bons" réflexes" : le masque, la distance sociale, la peur du microbe, donc la peur de l'autre, la peur de l'homme, qui aboutit à la peur de soi. Ainsi, la société est détruite, un monde "nouveau" peut encore une fois être préparé, avec ce fameux "homme nouveau", cette fois-ci, l'Homo Covidicus. Un fantôme éthéré de l'humanité.
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