Retour de la carte de France bicolore ce jeudi matin, avec 21 départements désormais en zone « rouge » dite « de circulation active du virus ». Le masque devient obligatoire en extérieur dans toute la ville de Paris.
Avec la fin de l’été, reviennent les interventions médiatiques et les conférences de presse en cascade des membres du gouvernement. C’est ainsi que le premier ministre Jean Castex a inauguré les « points de situation Covid » ce jeudi matin, aux côtés de deux anciens, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et celui de la Santé Olivier Véran.
Une nouvelle carte
Où l’on a donc appris que ce sont en réalité vingt-et-un départements qui sont désormais classés « rouge », c’est-à-dire en zone où le coronavirus « circule activement ». Parmi eux, Paris et les Bouches-du-Rhône bien sûr, mais aussi le Rhône, les Alpes-Maritimes, la Haute-Garonne ou encore la Gironde [1].
Il s’agit en réalité des départements où le taux d’incidence dépasse le seuil de 50 cas positifs pour 100000 habitants.
Mais concrètement, qu’est-ce que cela change au quotidien pour les habitants de ces départements ? Eh bien, on n’en sait rien, ou pas grand-chose, en témoigne une réponse laconique de Jean Castrex :
« Les mesures qui doivent être prises le seront en fonction des circonstances »
Le masque se généralise à Paris
Une chose est sûre, à Paris, le masque va devenir obligatoire dans l’ensemble de la capitale, comme il l’est déjà à Marseille.
Le gouvernement laisse la main au préfet de police Didier Lallement pour décider si la mesure sera étendue à la petite couronne… et si d’autres obligations ou restrictions seront mises en œuvre.
Les préfets décident
Car c’est bien la « doctrine » de territorialisatio, pour reprendre des termes chers au premier ministre, et du cas par cas qui prévaut.
Dans les départements rouges, donc, les préfets « ont des pouvoirs renforcés » et décident des mesures telles que la généralisation du port du masque dans les espaces publics ou une fermeture anticipée des bars, restaurants et commerces. Surveillez leurs comptes Twitter !
Les EHPAD pourraient aussi être concernés, avec éventuellement « des décisions d’encadrement des visites au cas par cas », dixit cette fois Olivier Véran.
Quid des écoles ?
Aucun mot n’a été prononcé sur les conséquences de ce classement pour les établissements scolaires, à quatre jours de la rentrée et à l’heure où le ministre de l’Education nationale martèle que le scénario en vigueur est bien celui « d’un enseignement en présentiel pour tous les élèves, à tous les niveaux et sur l’ensemble du temps scolaire ».
Mais au-delà du protocole sanitaire, le ministère a publié un « Plan de continuité pédagogique » qui émet deux hypothèses, dont la première « en cas de circulation active du virus » évoque bien une éventuelle « remise en vigueur d’un protocole sanitaire strict ».
Les termes s’entrechoquent, mais dans la réalité, il n’est pas question de rouvrir des établissements avec des classes incomplètes et de réinstaurer la distanciation sociale. Tout du moins pas encore…
Quoiqu’il en soit, les décisions seront prises « localement », comme répété maintes et maintes fois lors de la conférence de presse.
Double peine au cinéma
Mis à part un taux d’incidence supérieur à 50, les départements rouges n’ont donc pour l’heure qu’un seul point commun : les règles dans les cinémas et les salles de spectacle.
La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a en effet annoncé mercredi que dans les zones rouges, ce sera port du masque obligatoire et distanciation physique entre les groupes de spectateurs en prime.
[1] Les 21 départements concernés : Paris et toute l’Ile-de-France (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine, Seine-et-Marne, Essonne, Val-d’Oise, Yvelines), Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Var, Vaucluse, Gard, Hérault, Haute-Garonne, Gironde, Rhône, Loiret, Sarthe, Martinique, Guadeloupe.
Avec la fin de l’été, reviennent les interventions médiatiques et les conférences de presse en cascade des membres du gouvernement. C’est ainsi que le premier ministre Jean Castex a inauguré les « points de situation Covid » ce jeudi matin, aux côtés de deux anciens, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et celui de la Santé Olivier Véran.
Une nouvelle carte
Où l’on a donc appris que ce sont en réalité vingt-et-un départements qui sont désormais classés « rouge », c’est-à-dire en zone où le coronavirus « circule activement ». Parmi eux, Paris et les Bouches-du-Rhône bien sûr, mais aussi le Rhône, les Alpes-Maritimes, la Haute-Garonne ou encore la Gironde [1].
Il s’agit en réalité des départements où le taux d’incidence dépasse le seuil de 50 cas positifs pour 100000 habitants.
Mais concrètement, qu’est-ce que cela change au quotidien pour les habitants de ces départements ? Eh bien, on n’en sait rien, ou pas grand-chose, en témoigne une réponse laconique de Jean Castrex :
« Les mesures qui doivent être prises le seront en fonction des circonstances »
Le masque se généralise à Paris
Une chose est sûre, à Paris, le masque va devenir obligatoire dans l’ensemble de la capitale, comme il l’est déjà à Marseille.
Le gouvernement laisse la main au préfet de police Didier Lallement pour décider si la mesure sera étendue à la petite couronne… et si d’autres obligations ou restrictions seront mises en œuvre.
Les préfets décident
Car c’est bien la « doctrine » de territorialisatio, pour reprendre des termes chers au premier ministre, et du cas par cas qui prévaut.
Dans les départements rouges, donc, les préfets « ont des pouvoirs renforcés » et décident des mesures telles que la généralisation du port du masque dans les espaces publics ou une fermeture anticipée des bars, restaurants et commerces. Surveillez leurs comptes Twitter !
Les EHPAD pourraient aussi être concernés, avec éventuellement « des décisions d’encadrement des visites au cas par cas », dixit cette fois Olivier Véran.
Quid des écoles ?
Aucun mot n’a été prononcé sur les conséquences de ce classement pour les établissements scolaires, à quatre jours de la rentrée et à l’heure où le ministre de l’Education nationale martèle que le scénario en vigueur est bien celui « d’un enseignement en présentiel pour tous les élèves, à tous les niveaux et sur l’ensemble du temps scolaire ».
Mais au-delà du protocole sanitaire, le ministère a publié un « Plan de continuité pédagogique » qui émet deux hypothèses, dont la première « en cas de circulation active du virus » évoque bien une éventuelle « remise en vigueur d’un protocole sanitaire strict ».
Les termes s’entrechoquent, mais dans la réalité, il n’est pas question de rouvrir des établissements avec des classes incomplètes et de réinstaurer la distanciation sociale. Tout du moins pas encore…
Quoiqu’il en soit, les décisions seront prises « localement », comme répété maintes et maintes fois lors de la conférence de presse.
Double peine au cinéma
Mis à part un taux d’incidence supérieur à 50, les départements rouges n’ont donc pour l’heure qu’un seul point commun : les règles dans les cinémas et les salles de spectacle.
La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a en effet annoncé mercredi que dans les zones rouges, ce sera port du masque obligatoire et distanciation physique entre les groupes de spectateurs en prime.
[1] Les 21 départements concernés : Paris et toute l’Ile-de-France (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine, Seine-et-Marne, Essonne, Val-d’Oise, Yvelines), Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Var, Vaucluse, Gard, Hérault, Haute-Garonne, Gironde, Rhône, Loiret, Sarthe, Martinique, Guadeloupe.
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